Mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali : L’Algérie remise au devant de la scène après des tergiversations

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Le premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA et l’ambassadeur d’Algérie au Mali Son excellence BOUALEM CHEBIHI
Le premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA et l’ambassadeur d’Algérie au Mali Son excellence BOUALEM CHEBIHI

Le choix de l’Algérie pour la première visite de Soumeylou Boubeye Maiga en tant que premier ministre a permis de redonner à ce pays la place incontournable qui lui revient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Après de longues pertes de temps à courir au nom du G5 Sahel et à se laisser trimbaler par des prétendus experts qui ne savent rien dans la situation de la région, IBK a eu la clairvoyance de retourner là où il avait commencé.

Les 48 heures de visite officielle de Soumeilou Boubeye Maiga en Algérie auraient été suffisantes pour remettre les pendules à l’heure des deux côtés.  C’était l’occasion de réchauffer les relations qui connaissaient un moment de flottement depuis un certain temps. C’est de bonne guerre, au moment où le Mali est confronté à de problèmes multiples concernant la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation ; inutile de dire que l’Algérie est incontournable pour résoudre les problèmes liés à l’insécurité dans le nord du pays. C’est en connaissance de cause qu’en 2014 le président IBK a décidé que les négociations entre l’état et les groupes armés se tiennent à Alger. Et après plusieurs rounds de discussions, les parties prenantes ont obtenu un accord qui a été signé à Bamako en 2015. D’ailleurs, c’est le pays d’Abdel Aziz Bouteflika qui en dirige la commission de mise en œuvre. Mais avec des tâtonnements, l’Algérie était presque mise à l’écart surtout depuis la création du G5 Sahel dont le lancement a eu lieu à Bamako le 2 juillet 2017. Un exemple illustratif de cette mise à l’écart et que le 15 octobre 2017, des dirigeants de la CEDEAO se sont réunis à Bamako pour la mise en place d’un centre d’alerte précoce de coordination contre le terrorisme.  Le ministre des affaires étrangères malien de l’époque Abdoulaye Diop a fait savoir que la CEDEAO devait prendre le leadership dans la lutte. Et en citant les pays invités hors de la zone Ouest Africaine pour la circonstance, il a parlé du Maroc, du Cameroun et du Tchad sans prononcer le nom de l’Algérie. Par coïncidence, son homologue algérien était à Bamako au même moment comme porteur d’un message de Bouteflika à IBK. La visite de celui-ci a été occultée par le tapage organisé autour d’une structure coûteuse imposée de loin qui n’a rien donné comme résultat.  Après toutes ces erreurs, IBK et Soumeilou Boubeye Maiga veulent redonner au pays de Bouteflika la place qui lui revient surtout que quelques jours seulement avant la visite du premier ministre, le président malien a indirectement adressé son indignation à la MINUSMA pour la lenteur enregistrée dans le processus de cantonnement et de désarmement des groupes armés. Mais ils ont réussi à redonner du souffle à la relation entre les deux pays.  L’Algérie a réaffirmé son soutien sans faille pour faciliter la mise en œuvre de l’accord. Selon le premier ministre algérien Mohamed OUYAHIA, il y aura des actions rapides dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et dans le processus du DDR. Après ces décisions de part et d’autre il faut s’attendre à des campagnes de dénigrement contre l’Algérie et à diverses autres tentatives de sabotage de la part des ennemis de la paix qui ne cessent de jouer au pyromane pompier. D’ailleurs ils viennent d’entrainer les 5 états suiveurs dans une nouvelle opération bidon dans des frontières pendant que ceux qu’ils prétendent chercher font des dégâts au-dedans.

Issa Santara

 

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1 commentaire

  1. NON au rien.L’Algerie n’a pas de paix a donner au Mali.Elle met le feu au poudre et puis vient jouer le sapeur-pompier.

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