Du 22 au 24 décembre 2016, une conférence internationale sur la sécurité communautaire s’est tenue à la Maison de la presse de Bamako. La Communauté Noire Kel Tamasheq (CNKT) qui était partie prenante de cette conférence, a fait une contribution pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Dans le cadre de la restitution de cette conférence, les responsable de la Communauté Noire Kel Tamasheq étaient face à la presse le samedi 11 février 2017 à la Maison de la Presse de Bamako pour non seulement mettre l’accent sur les recommandations issues de ladite conférence mais aussi d’accentuer leur visibilité et leur reconnaissance sur la scène nationale et internationale.
Le point de presse était animé par le président de la communauté Noire Kel Tamasheq, Aboubacrine Mohamed Cissé, et le coordinateur des activités de la CNKT, Pr Inamoud Ibny Yattara, en présence d’autres personnalités. Dans leurs discours, les responsables de la Communauté Noire Kel Tamasheq invitent l’Etat Malien à prendre en compte leur communauté dans le processus de mise en œuvre de l’accord de paix et de la réconciliation.
Selon le coordinateur des activités de la CNKT, le Pr Inamoud Ibny Yattara, la CNKT veut contribuer dans la mise en œuvre de l’accord, tout en étant inclue à toutes les étapes. Avant d’inviter toutes les communautés de se lever pour que le Mali ait un lendemain meilleur. « Il y a beaucoup de stratégies pour ramener la paix au Mali mais les communautés à la base sont capables de beaucoup de chose tel que le fait de partager les informations et de faire des sensibilisations », a-t-il dit. Il a invité les autorités maliennes à responsabiliser les communautés pour une paix durable au Mali. Pour sa part, le président de la CNKT, Aboubacrine Mohamed Cissé a fait savoir que 80% de la population du nord du Mali sont de la Communauté Noire Kel Tamasheq. « L’Etat doit penser à cette communauté. Nous sommes oubliées par l’Etat. Nous voulons notre participation dans le processus de mise en œuvre de l’accord. La communauté réclame son droit de participation », a conclu le président de la communauté. En réponse aux questions des journalistes, les conférenciers ont invité l’Etat malien à cesser l’exclusion des communautés dans le processus de mise en œuvre de l’accord.
Les recommandations issues de la conférence internationale sur la sécurité communautaire sont entre autres : Encourager tous les acteurs engagés, pour le retour à la normalisation de la situation de crise que le pays a connu, à se mobiliser autour des valeurs ethnoculturelles, communautaires et républicaines pour la restauration de la paix, l’établissement d’un « Vivre Ensemble » dans le respect de la dignité humaine ; Analyser « les solutions et mécanismes » en rapport avec le défi du communautarisme, la peur liée à la forme du terrorisme « esclavage, démocratie censitaire, exclusion», à l’insécurité transnationale. La conférence recommande à la Minusma de prendre en compte les préoccupations de la CNKT comme une des priorités pour le développement des régions du Nord et de l’efficacité de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ; car la CNKT tourne le dos et rejette tout système de parrainage communautaire parfois discriminatoire, farfelu, antidémocratique et invisiblement raciste et esclavagiste. En outre, la conférence recommande à l’Etat malien de promouvoir un engagement politique non partisan même circonstanciel en faveur de la reconnaissance institutionnelle de valeurs communautaires de la diversité de nos peuples ; de favoriser et appuyer la participation et l’inscription des acteurs de la CNKT aux différents mécanismes de dialogue intercommunautaire, de cohésion sociale et de réconciliation nationale ; de respecter les engagements internationaux relatifs à la lutte contre toute forme de discrimination et d’insécurité au Mali et de proposer des outils (stratégies, mécanismes) appropriés de gestion des risques communautaires et « culturels ».
Enfin la conférence recommande aux Partenaires Techniques et Financiers d’accompagner l’État malien dans sa politique de construction d’un Mali de paix, juste, par la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger avec une implication équitablement inclusive de toutes les Communautés concernées dont la Communauté Noire Kel Tamasheq au Mali.
Aguibou Sogodogo
Bonjour,
Elle a raison la Communauté Noire Kel Tamasheq, dont je suis membre, elle est marginalisée.
C’est le moment de l’intégrer.
IL FAUT ËTRE proactif, MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERIR : S’ATTAQUER AUX CAUSES DE LA CRISE AU MALI ET REAGIR AVANT SES EFFETS.
LE MEILLEUR PREMIER MINISTRE, C’EST CELUI QUI METTRA LE MALI EN AVANT, SAURA AGIR PROACTIVEMENT ET EFFICACEMENT ET INTEGRERA TOUTES LES COMMUNAUTES DANS UN MALI, UNI, UN ET INDIVISIBLE, SANS DISCRIMINATION, SANS EXCLUSION, SANS FEDERATION NI CONFEDERATION NI PARTITION NI INDEPENDANCE D’AUCUNE PARTIE DU MALI.
Je suis prêt à relever ces défis.
Excellence Monsieur le Président, pourquoi, ne pas essayer ?
EST-CE QUE LA RÉPARTITION DES PRÉSIDENCES DES RÉGIONS DU NORD DU MALI, initiée par la réunion, des chefs politico-militaires et des ministres, du 10 février 2017, entre les regroupements armés ou d’autodéfense, EST LA SOLUTION IDOINE POUR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES sachant que le protocole d’entente, entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, dit que les membres des autorités intérimaires doivent être issus de la société civile, des membres des services déconcentrés de l’État et des conseillers sortants ?
Comme la convention subsidiaire (qui répartissait les membres des autorités intérimaires entre les parties prenantes Maliennes) qui avait générée des blocages et avait été rejetée au profit du protocole d’entente entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, une telle répartition des régions, entre regroupements armés et d’autodéfense, engendrera des problèmes et des blocages.
Face à la persistance de la menace terroriste ou djihadiste ou toute menace contre la République et la souveraineté nationale, il y a bien une réponse efficace : c’est constituer un FRONT UNI s’appuyant sur le dialogue ET la conférence d’entente nationale inclusive, s’engageant, avec franchise et sans complaisance, indépendamment des bords politiques, autour de l’accord de paix et dynamisant sa mise en œuvre stricte et franche.
Comme dit l’accord de paix, le DIALOGUE doit être la base du règlement de tout différend ou tout conflit.
Mais DIALOGUE ne signifie pas immobilisme, laxisme, il faut AGIR pour garantir la mise en œuvre, inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix.
J’avais déjà écrit plusieurs lettres ouvertes et fait des appels dans ce sens à tous les acteurs.
Il est temps d’AGIR EFFICACEMENT en impliquant TOUS les Maliens, TOUTES les Maliennes et TOUS LES ACTEURS à travers la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix et la conférence d’entente nationale inclusive.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Expert Consultant de la conférence d’entente nationale inclusive
Président de l’ONG TILWAT International
E-mail : tilwatinternational@yahoo.fr
TEL 00223 95 58 48 97
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