Sur le fond des évolutions positives apparaissent dans la mise en place d’administrations transitoires dans le Nord. A l’origine, ces administrations intérimaires locales devaient être instituées dans les trois mois suivant la signature de l’accord, en mai-juin 2015. Elles doivent être composées de représentants de l’Etat, des groupes armés progouvernementaux et de l’ex-rébellion pour gérer pendant une période transitoire de six mois les collectivités.
Les points de blocage à leur mise en œuvre évoluent positivement, selon Mohamed Ag Aharibe, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Pour Habala Ag Amzata, secrétaire général adjoint de la Plateforme, “la priorité aujourd’hui, c’est la mise en place des autorités intérimaires dans le Nord”. Selon ce responsable de la Plateforme, des progrès pourraient même intervenir avant le forum de Kidal.
Le ministre de la Réconciliation, Zahabi Ould Sidi Mohamed, qui participait aux travaux du CSA, a reconnu que les attentes des populations restaient encore à satisfaire, mais il a rappelé que “le principal acquis est l’accalmie sur le terrain depuis la signature de l’accord par tout le monde”.