Mise en œuvre accord pour la paix: l’appropriation du document se poursuit

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Le Centre pour le dialogue (HD), en collaboration avec la MINUSMA, organise depuis hier mardi, un atelier de 3 jours, sur la mise à niveau des formateurs sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par le représentant du ministre de l’Administration territoriale à l’hôtel Maeva Palace. C’était en présence du représentant de la MINUSMA, Alexandre ROSSO ; du Chef de division adjoint-Mali du Centre pour le dialogue, Guiliano VASCOTTO ; du représentant de la Plateforme, Moulaye HAMED ; et celui de la CMA, Redoumane Ag Mohamed ALI.

Prennent part à cet atelier de 3 jours, des représentants de l’Etat, des membres des groupes armés signataires de l’accord pour la paix, des membres de la société civile des régions nord du pays.

A travers cet atelier, il s’agit de faire le point de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ; dégager les difficultés rencontrées dans sa diffusion et dans son appropriation ; ainsi que d’échanger sur les approches permettant de proposer des pistes de solutions aux difficultés rencontres. Aussi, vise-t-il, à identifier les messages-clés sur l’accord et sa mise en œuvre pour leur utilisation dans les missions de sensibilisation ultérieures.

Selon M. Guiliano VASCOTTO, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions du HD pour la meilleure appropriation du contenu de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Pour lui, la mise en œuvre correcte de l’accord nécessite d’abord son appropriation par les acteurs.
De même, a-t-il fait savoir, les uns et les autres doivent maîtriser le contenu de ce document de paix.
Par ailleurs, il a salué des avancées notables dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix qui, à son avis, est mal ou peu connu par la population.

Quant au représentant de la Plateforme, il concède que l’accord pour la paix exige, à la fois, des concessions et du soutien au plan national qu’international.

Pour Moulaye HAMED, la situation critique sur le terrain est due aux difficultés de mise en œuvre de cet accord. Toutefois, reconnait-il, il n’y a pas d’autres issues favorables à cette crise sans la mise en œuvre correcte de l’accord pour la paix.

De son côté, la CMA, à travers son représentant, a réaffirmé son soutien à cette initiative de HD. Parce qu’elle permet d’éviter des mauvaises interprétations du contenu dudit document pour la paix.

«Pour espérer sur une mise en œuvre correcte du document, il faut assurer l’adhésion de la population à la démarche et de veiller à sa compréhension par tous les acteurs. En plus, il est important que ceux-ci soient informés étape par étape de la mise en œuvre de l’accord », a-t-il fait remarquer.

Le représentant du ministre de l’Administration territoriale, pour sa part, a rappelé que cet atelier est la suite logique des actions de formation entamées en novembre 2015 en faveur de la mise en œuvre de l’accord pour la paix. Il a également salué l’initiative parce que visant à renforcer la capacité des acteurs et surtout de permettre une meilleure appropriation de ce document.

Par Sikou BAH

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