Mise en route du projet d’accord d’Alger du 1er mars 2015 : De la couleuvre à avaler pour le régime d’IBK !

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Le president Ibrahim Boubacar Keïta
Bamako, le 17 septembre 2013 au palais de Koulouba. Le president de la republique du Mali,SEM Ibrahim Boubacar Keita avec les representants des differents groupes armes

Après sa mise sous  tutelle par la communauté internationale, notre pays vient d’être mis pour la seconde fois consécutive sous la tutelle des rebelles de Kidal. Ces derniers  refusent de parapher le projet d’accord d’Alger obtenu le 1er mars dernier après moult négociations. Car, il aura fallu huit (8) bons mois de pourparlers pour parvenir à cet accord. Pour les maliens meurtris dans leur âme par cette longue crise, l’on croyait tourner ainsi la douloureuse page de l’occupation jihadiste. C’est  mal connaitre l’intention des irrédentes de Mnla et alliés qui restent cloitrer  dans leurs sales revendications de fédéralisme au nord du Mali.  Après avoir mené le Mali en bateau dans de longues négociations, voici  venu pour la CMA, le temps de rejet du document final, histoire de prolonger les souffrances du peuple malien.

Ce qui amena ce citoyen lambda à dire ceci : «  le Mali est-il réellement un pays souverain dans la mesure où il se trouve sous l’emprise de quelques individus égarés, qui refusent de parapher un document sur lequel ils ont travaillé de bout en bout de concert avec tous les acteurs impliqués dans ces pourparlers inclusifs inter maliens. Cette  question a son pesant d’or.  Les rebelles se complaisent à défier tout le pays sous le regard vigilant  de la communauté internationale qui, visiblement, n’impose rien à ces derniers à parapher le document. Le dessein inavoué des rebelles est d’obtenir la partition du Mali et si  l’on y prend garde, ils parviendront à cela. Il est grand temps pour les fils du pays de parler  d’une seule voix pour les empêcher d’en arriver là, sinon bonjour le regret », a martelé notre interlocuteur  sous couvert de l’anonymat.

Pour cet autre citoyen, les rebelles sont encouragés dans ce projet de refus par les maliens eux-mêmes. Car, ils n’arrivent à accorder leur violon autour du document et cela pour des raisons politiques, serait-on tenter de dire ainsi dans la mesure ceux qui ont accepté le document viennent du camp présidentiel et ceux du rejet du camp de l’opposition. Il y’a eu déplacement du problème, appartenance politique oblige. Les partis membres de la mouvance présidentielle trouvent le document acceptable à l’état et par ricochet demandent son paraphe par la CMA. Pour ce faire, ils multiplient les rencontres sur le sujet et  à grand renfort. Ces derniers lancent parfois des  diatribes à l’encontre des partisans du rejet, qui ne sont autres les militants des partis membres de l’opposition politique. Par contre, cette dernière désapprouve le document sans ménagement, affirmant qu’il porte en lui, les germes de la partition du pays. Entre ces deux (2) positions partagées, les citoyens lambda sont perdus en conjecture. Ils ne sauvent quel camp choisir, à telle enseigne les positions sont inconciliables entre elles. On peut dire sans risque de se tromper qu’il y’a le bas peuple est désemparer  par l’attitude des hommes politiques. Une belle occasion offerte aux rebelles de monter les enchères. Il est grand temps pour les autorités maliennes d’agir pour concilier les positions divergentes et se tourner vers l’essentiel qu’est de rétablir la paix au Mali. Pour ce faire, nous devons dépasser nos alter égo en s’acceptant les uns les autres. Une fois qu’on aura résolu ce problème, on peut revenir aux querelles politiciennes. Cela s’appelle mettre l’intérêt supérieur du pays au dessus de toutes considérations individuelles.

Par Hassane Kanambaye

 

 

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