Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger : Les constats et les recommandations du Centre Carter

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Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali
Les conférenciers du Centre Carter

Ils sont consignés dans le premier rapport de l’observateur indépendant, désigné en janvier dernier par le Comité de suivi de l’Accord pour la paix. Ce document de 13 pages couvre la période de la mi-janvier au fin avril 2018

Le Centre Carter, qui est l’observateur indépendant, désigné en janvier dernier par le Comité de suivi de l’Accord pour la paix (CSA) dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a publié le lundi 28 mai dernier à l’Hôtel Sheraton de Bamako, son premier rapport. C’était au cours d’une conférence de presse animée par l’ambassadrice Bisa Williams, conseillère spéciale de l’Observateur indépendant pour le Mali et Laurence Barros, coordinateur. C’était en présence de l’ensemble des acteurs impliqués dans le suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

La publication de ce rapport intervient à un moment où la signature de l’accord rentre dans sa troisième année. Il indiqué que malgré les retards, les parties signataires restent attachées à l’Accord. Couvrant la période de janvier à avril, le rapport de l’Observateur indépendant souligne que, si le retour récent de l’armée malienne et de la plateforme dans la ville de Kidal pour participer à des patrouilles conjointes avec la Coordination des mouvements de l’Azawad est un pas en avant, le progrès dans d’autres domaines a été plus difficile à réaliser. Au cours de quatre mois d’observation, l’Observateur indépendant a constaté que les parties n’ont pas respecté les délais qu’elles avaient eux-mêmes établis, ont signalé les conférenciers. Le Gouvernement du Mali a fait preuve de peu de consistance dans son engagement, tandis que la CMA et la Plateforme ont manifesté de la passivité et ont rarement pris l’initiative, ont-ils déploré, avant de signaler la faiblesse de communication avec le public malien sur l’Accord et son processus de mise en œuvre, et la distance croissante entre les parties et le public. En outre, l’observateur indépendant note dans son rapport que le Comité de suivi de l’accord n’assume pas toutes les responsabilités que lui confie l’Accord, notamment celles de superviser et de coordonner le processus de mise en œuvre.

Pour  faire avancer la mise en œuvre de l’Accord, l’observateur indépendant, dans son rapport à recommandé plusieurs mesures, notamment que les parties maliennes et les parties internationales se concentrent sur la prise de décision plutôt que sur les ateliers préparatoires et consultations, que les parties s’engagent davantage auprès du public malien sur le processus de paix.

Signalons que ce rapport est le premier d’une série devant être publiée régulièrement par l’Observateur indépendant, conformément au mandat de l’accord.

AMT

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1 commentaire

  1. difficile de comprendre cet accord , aucune information fiable , les signataires communiquent peu sur cet accord et la population est en marge. Aucune transparence dans la gestion de cet accord , juste un dilemme entre les parties prenantes. Aucun malien digne de foi ne peut vous dire aujourd’hui avec exactitude la situation réelle d’évolution de cet accord . personne ne sent sécurisé au mali, même le paysan a peur de se rendre dans son champ , le vote ne sera pas facile !!!! le pari est loin d’être gagné d’avance il y aura des surprises lors de l’élection présidentielle à venir, le peuple est très déçu de sa gouvernance , rien que le regret et la souffrance

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