Mise en œuvre de l’accord pour la paix au Mali : Une réunion du comité de suivi de l’accord s’ouvre aujourd’hui à Bamako

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C’est ce mardi 11 octobre 2022 que s’ouvre une réunion du Comité de suivi de l’accord (CSA) au quartier général de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali) à Bamako. L’un des objectifs de cette rencontre du CSA est de trouver les voies et moyens pour accélérer le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger signé en 2015 à Bamako. Mais avant cette réunion du CSA, le Chef de file de la médiation a rencontré, hier, lundi 10 octobre 2022, à la primature, le Chef du Gouvernement par intérim, Abdoulaye Maïga. « Nous avons évoqué des questions qui concernent le Mali, notamment la mise en œuvre de l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. J’ai reçu un certain nombre d’informations et d’orientations du Premier ministre par intérim, en présence des ministres Wagué et Diop pour voir dans quelle mesure la réunion de demain (mardi 11 octobre 2022) du CSA puisse être une nouvelle occasion pour que l’accord puisse être mis en œuvre de manière sincère… », a souligné le diplomate algérien, Boudjemâa Delmi.

Le Premier ministre par intérim, le Colonel Abdoulaye Maïga, a reçu, le lundi 10 octobre 2022, l’Ambassadeur, Envoyé spécial de l’Algérie pour le Sahel, Boudjemâa Delmi. Au menu des échanges, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, à la veille de la réunion du comité de suivi de l’Accord (CSA).

L’Ambassadeur Boudjemâa Delmi a fait part au Chef du Gouvernement par intérim de la ferme volonté du Président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, d’œuvrer à la préservation de la souveraineté du Mali, de son unité et de son intégrité. « J’ai eu le plaisir d’être reçu par le Premier ministre par intérim. Ce fut une occasion d’évoquer les relations bilatérales qui sont excellentes.

Le Mali et l’Algérie sont des pays voisins, des pays frères. Evidemment, nous avons évoqué des questions qui concernent le Mali, notamment la mise en œuvre de l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. J’ai reçu un certain nombre d’informations et d’orientations du Premier ministre par intérim, en présence du ministre Wagué qui est chargé de la mise en œuvre de l’accord, en présence du ministre des affaires étrangères, Diop pour voir dans quelle mesure la réunion de demain (mardi 11 octobre 2022) du CSA puisse être une nouvelle occasion pour que l’accord puisse être mis en œuvre de manière sincère, franche », a-t-il dit.

Et d’ajouter ceci : « En tant que médiateur et président du CSA, nous ne faisons qu’avaliser les décisions qui seront prises souverainement par nos frères maliens. Nous les accompagnons, nous essayons de trouver où se trouvent les points de blocage et nous essayons de faire en sorte que nos frères maliens puissent trouver des solutions. Nous sommes optimistes quant aux résultats de la réunion qui aura lieu demain (ce mardi 11 octobre 2022) ».

Par ailleurs, il a mis l’accent sur la réunion décisionnelle tenue en août 2022 à Bamako, qui a pris des décisions importantes. « Nous insistons auprès de tous les partenaires, mais également auprès des signataires de l’accord, trois principes : l’unité du Mali ; l’intégrité territoriale de ce pays et la souveraineté dans la prise de décisions politiques », a précisé le diplomate algérien, Boudjemâa Delmi.

A ses dires, ce sont les trois critères qui guident l’action du CSA. Selon la Primature, le Premier ministre par intérim a, au nom du Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta et au nom du Gouvernement, souhaité la bienvenue à son hôte au Mali.

« Nous apprécions les récentes déclarations du Président algérien, Abdelmadjid Tebboune quant au respect de la souveraineté de l’Unité et de l’Intégrité du Mali », a déclaré le chef de l’administration publique par intérim, qui a rappelé à cette occasion l’engagement et la détermination du Gouvernement à respecter l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Aguibou Sogodogo

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1 commentaire

  1. I find it today in Mali as difficult as I did decades ago with South Africa to accept idea of peace plus reconciliation. It did not work in South Africa plus neither will it work in Mali. It is waste of time similar to old men haggling at tea time. This world have evolved past that condition but stupid old men promote that lie being I believe that they believe that promoting that lie put them on leading edge of social evolution. I will not mislead young Negroid Africans to embrace that lie being it causes them to in steps plus stages go astray from fulfilling their best interest as group plus sometimes individuals.
    World now embrace tolerance with adequate security. Negroid Africa is not excluded from doing same for security sake. Foundation is set of laws equally imposed on all plus thereafter all legal conduct likeable or not is acceptable. Thereof we may focus at developing comfortable world class modern living conditions under unstoppable accelerating Global Warming.
    We should not lean toward embracing lies of old men. After all it is lies plus corruption with impunity of old men that created security mess we now under murderous conditions work to correct. That murderous security mess greatly hinder our development of world class modern upgrades in living conditions.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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