Mise en œuvre de l’accord de paix et réconciliation : L’implication de la classe politique

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La forte implication des partis politiques demeure une nécessité  en vue de restituer à la base le contenu de l’Accord. C’est dire qu’après la signature  le 15 mai  dernier dans la capitale, sa mise en œuvre taraude toutes les consciences  en premier lieu les leaders politiques qui doivent servir de courroie de transmission à la base. Une implication donc indispensable pour Caritas-MALI, initiateur de la conférence débat le 25 juillet dernier au centre Djoliba.

En effet, c’est dans le cadre de son programme d’accompagnement au processus électoral et  à la réconciliation nationale que Caritas Mali a organisé ladite   conférence. Elle a permis, à n’en pas douter, de susciter la réflexion entre les leaders politiques. Ils ont des heures durant échangé sur leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation du Mali.

Pour les conférenciers, le processus de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation du Mali issu du processus d’Alger a commencé après la signature par les différentes parties.

Dans ce contexte, les partis politiques ont un rôle primordial à jouer. Car ce sont les partis politiques qui concourent à l’expression du suffrage et qui animent les institutions tant au plan national que régional et local.

Selon M Théodore Togo, « les partis politiques doivent s’approprier l’accord issus du processus d’Alger et le diffuser afin que le maximum de citoyens puissent comprendre les tenants et les aboutissants de cet important document ».

Car pour lui, les engagements pris pour un règlement durable de la crise ne peuvent être effectifs sans le concours des partis politiques.

L’Accord fait de la région un pôle de développement. Par conséquent, les élections communales et régionales offrent ainsi l’occasion d’élire les nouveaux responsables des collectivités locales et régionales qui mettront en œuvre les principes édités par l’accord.

Cela à travers la prise en charge des préoccupations des populations par la libre administration des collectivités communales, locales et régionales.

Mountaga DIAKITE

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. MNLA CMA MAA ANCARDINE YAD ALY

    LEURS NOMS A EUX SEULS SYMBOLISENT LES CRIMES DE VIOLS SR LES FEMMES DU NORD…………….

    👿

  2. Les hommes politiques maliens commence a profiter du problème du nord pour s’enrichir des opportunistes qui ne compte que sur leurs propre intérêt

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