Mise en œuvre de l’accord d’Alger : les OSC en sentinelle

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Un projet à impact rapide «Renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) en veille, contrôle citoyen et suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix», initié par le Forum des Organisations de la Société Civile (FOSC), en partenariat avec la Minusma, a été lancé.

Ce projet permettra la formation d’un important vivier de personnes ressources, sensibilisées et averties, sur le contenu de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Plus spécifiquement, il contribuera à renforcer les capacités des OSC dans leur rôle de monitoring de la gouvernance, du contrôle citoyen et de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, à travers l’organisation et la tenue d’ateliers de formation, la mise en place et l’animation d’espaces d’interpellation citoyenne.

Après le projet, les premiers participants pourront former d’autres personnes à leur tour. Ils constitueront alors des leviers importants et de véritables relais, qui participeront à l’animation des débats citoyens, des espaces et autres cadres de réflexion tant au niveau national que dans les régions.

Ce projet interviendra à Bamako, mais aussi dans une grande partie du nord du pays à savoir : Mopti, Kidal, Tombouctou, Ménaka, Gao et Taoudénit, pour une durée de quatre mois. Le coût de réalisation de cette initiative s’élève à 25 894 000 Fcfa, entièrement couvert par la Minusma. Son exécution sera coordonnée avec le ministère de la réconciliation nationale ; d’autres organisations de la société civile seront impliquées dans le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix, ainsi que le Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (Recotrade).

Les ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et celui de la Solidarité et de l’Action humanitaire étaient représentés à la cérémonie de lancement du projet, présidée par M. VarhamAbadjian, le Directeur adjoint de la Division des Affaires civiles de la Minusma.

Étaient également présents, les représentants du président de la Commission nationale de la réforme du secteur de la sécurité, du Haut représentant du président de la République pour le suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale, de la Délégation de l’Union européenne au Mali et des organisations de la société civile.

Pour M. Abadjian, ce projet permettra «d’accroître l’efficacité de la mise en œuvre de l’Accord, en faisant entendre la voix des citoyens défavorisés et vulnérables à travers des comités de suivi et d’interpellation citoyenne sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Car il est inconcevable de réaliser la paix et la réconciliation sans une implication active de la société civile, qui en constitue le fondement et la finalité.»

Zan Diarra avec Minusma

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