La mission onusienne était constituée du représentant spécial adjoint , en charge des affaires politiques, Arnauld Akodjénou, du commandant adjoint de la Police de la MINUSMA, Jean François Voillut, du commandant adjoint des forces de la MINUSMA, Oumar Bikimo, de M’Baranga Gasarabwé, Représentant spécial adjoint du secrétaire général, en charge des affaires humanitaires et du développement et du chef division information, porte parole de la mission, Radia Achouri.
Pour le Représentant spécial adjoint de la mission, Arnauld Akodjénou, la rencontre avec les directeurs de publication rentre dans le cadre du renforcement de la communication de la MINUSMA avec les media. Il a insisté sur la mission de maintien de la paix, qui est un outil politique. Il a fait savoir que les Nations unies s’apprêtent à voter une nouvelle résolution à la fin de ce mois. Les principaux points de la révision du mandat, a-t-il ajouté, concernent le volet institutionnel, le renforcement des capacités, la protection des civils et les rôles humanitaires. Il a indiqué : « nous avons interagi avec le gouvernement malien. Il n’y a pas d’opération de maintien de la paix sans l’accord du gouvernement. » Il a précisé que la MINUSMA n’a pas pour mission de combattre le terrorisme. Dans le domaine politique, il a fait état des bons d offices de la mission entre l’ensemble des parties en conflit. Il s’agit aussi, pour la mission, de mettre en place tous les mécanismes pour protéger les populations, en faisant respecter le cessez-le –feu. Il a souligné, en dernier point, le soutien du gouvernement dans la mise en œuvre de l’accord. Mme M’Baranga Gasarabwé, représentant spécial du secrétaire général en charge des affaires humanitaires et du développement s’est exprimé sur les volets des actions humanitaire et du développement, souvent en collaboration avec des ONG. Oumar Bikimo, commandant adjoint des forces de la MINUSMA a soutenu que la protection des populations civiles est une de leurs priorités. Il a signalé les défis sécuritaires constitués par la pose des mines, les explosifs, le terrorisme et le narcotrafic. Le commandant adjoint de la Police de la MINUSMA, Jean François Voillut, a livré des informations sur le nombre des militaires, policiers, gendarmes et pompiers de la mission, en soulignant les efforts déployés pour soutenir les forces de sécurité maliennes, les constructions d’infrastructures militaires et les formations qu’ils ont dispensées. La porte parole, chef division information, Radia Achouri, a indiqué que la mission va continuer à travailler avec la presse, à travers des rencontres et des visites de terrain. Sur la question épineuse du retrait de la plateforme de Ménaka, les responsables de la MINUSMA ont soutenu que c’est la communauté internationale qui leur demande d’entrer à Ménaka.
B.D.
Sa suffit
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