Dans son intervention, le représentant spécial adjoint, Arnauld Akodjénou, a rappelé les missions de la MINUSMA qui sont entre autres d’appuyer, surveiller et superviser l’application des arrangements relatifs au cessez-le-feu, d’appuyer l’application de l’accord de paix et la réconciliation au Mali. Mais aussi user de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local, aider les autorités maliennes, dans la mesure du possible et du nécessaire, à protéger les sites culturels et historiques du pays, etc.
Selon lui, la MINUSMA n’est pas un corps étranger au Mali car le Mali contribue aussi ailleurs dans les troupes des Nations-Unies.
Membre de l’organisation des Nations-Unies, le Mali se retrouve forcément dans les actions de ses forces, a indiqué Arnauld Akodjenou. Qui, en expliquant le contexte dans lequel l’ONU intervient dans notre pays, va jusqu’à comparer la mission du Mali à celle menée en Afghanistan.
Pour lui, la résolution 2227 se justifie amplement, car le conseil de la sécurité des Nation Unies considère la situation au Mali comme une menace qui va au delà des frontières. Et d’annoncer qu’avec ce mandat, la MINUSMA, dans la limite des moyens à sa disposition, s’attellera à aider le gouvernement malien à gérer les quatre piliers essentiels que sont la politique et l’institutionnel, la défense et la sécurité, le développement et enfin la réconciliation et la justice.
Répondant aux accusations sur la perception des actions de la MINUSMA par les populations, Radhia Achouri porte-parole de la MINUSMA a précisé qu’il y a différentes façons de voir les choses. Car, ce que pensent les populations de Douentza, de Tessalit, de Gao, n’est pas forcement la mentalité des populations des autres localités du pays.
La porte-parole de la MINUSMA a également rappelé certaines actions que la MINUSMA a menées, notamment le transport de 700 officiels soit au nord ou dans le reste du pays, la construction de 30 pistes d’atterrissage d’hélicoptères. S’y ajoutent 21660 patrouilles, la formation de milliers de cadres maliens dans de nombreuses activités et l’aide aux autorités maliennes pour rallier certaines localités du pays, notamment dans le nord du pays.
De leurs cotés, le colonel Maurice PP Timmermans, chef d’Etat major Adjoint de la force et Jean François Voillot, Adjoint au chef de police de la MINUSMA, soulignent que là où la police de l’ONU se trouve, il y a toujours moins d’insécurité.
« Nous sommes aux côtés des forces de l’ordre du Mali, on ne pas se substituer à elles, tout comme les juges et les policiers » expliquent- ils.
Djibril Ly, Directeur de la division Justice et Correction a orienté son invention sur les efforts de la MINUSMA dans le cadre de la réhabilitation des tribunaux et des maisons d’arrêt à Tombouctou et à Gao.
Fily Sissoko
Nous avons vu comment l’armee Algerienne a traite les confrontations entre Arabes et Berberes.Si l’independance du Mali continue a etre foulee aux pieds,nous devons prendre en main notre destinee.Sous pretexte de la lutte contre le jihadisme international,nous allons pas compromettre notre independance politique.Il faut renforcer l’armee par tous les moyens possibles et assumer notre securite.Assez ces politiques hypocrites. Ce qui etait politique valide au moment de l’invasion Jihadiste n’est plus valable aujourd’hui.Nous sommes en train de nous faire hara-hiri !
Ces propos n’interessent personne.Ces Accord qu’ils veulent imposer,sont rejetes par tout Malien bien eclaire.Ils contredisent tout ce qui avait ete arrete.Donc ils sont nuls et non avenus s’ils vont a l’encontre des decisions anterieures.Arrangez-vous pour eviter les contradictions inacceptables et faites les ajustements necessaires quand il est temps.Vous vous trompez encore sur les consequences previsibles.
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