De retour d’Alger, où se tient le dialogue inclusif inter malien, le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, non moins chef de file de la délégation gouvernementale, Abdoulaye Diop, a animé une conférence de presse, le Samedi dernier à l’hôtel Radisson, en compagnie de ses homologues Hamadoun Konaté, ministre du travail et de la reconstruction du Nord, et Zahabi Ould Sidi Mohamed, ministre de la réconciliation nationale. Objectif : éclairer la lanterne des hommes de média sur l’évolution du processus.
Les trois ministres, représentants le gouvernement malien, lors du dialogue inclusif intermalien, dans la capitale Algérienne (Alger), étaient face aux hommes de média le samedi 25 octobre. Il s’agit du ministre des affaires étrangères de l’intégration africaine, et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, du ministre de la réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, et du ministre du travail des affaires sociales et de la reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté.
Rendre compte à la presse les retombées du 3ème round des pourparlers d’Alger, tel était l’objectif de l’exercice, auquel, les trois ministres ont bien voulu se soumettre. Tout en se prononçant sur les concessions que les parties (gouvernement et groupes armés) auront à faire pour parvenir à un accord définitif.
Selon le chef de file de la délégation gouvernementale, le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, cette fois-ci il était question d’échange de documents entre le gouvernement malien et la coordination des groupes armés, en vue de permettre à la médiation internationale conduite par l’Algérie de trouver un document de synthèse afin de concilier les parties.
« Le document qui a été soumis à notre appréciation ne parle ni de fédéralisme, ni d’autonomie », rassure, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, dans ses propos introductifs. A l’en croire, le document dont-il s’agit, fait plutôt mention de l’adoption d’une nouvelle politique de gouvernance. D’où l’occasion pour lui d’affirmer que la délégation gouvernementale est retournée, d’Alger, confiante et satisfaite de l’état d’esprit dans lequel se déroule le processus. Avant de préciser que le document en question n’est nullement un accord. « Aucun n’accord ne sera signé à l’insu des populations maliennes et des médias », rassure-t-il.
Selon lui, le récent tête-à-tête n’est d’autre que la continuité de la deuxième phase, qui compose plusieurs étapes. Et la prochaine étape, la reprise est prévue pour mi-novembre. « Nous sommes toujours dans la deuxième phase, jusqu’à l’adoption d’un préaccord » a-t-il, lancé. Et la particularité, cette fois-ci, selon le ministre Diop c’est la garantie internationale qui couvre le processus. Une évidence, à l’en croire, qui sert d’une bonne base pour le gouvernement malien.
Quant à la fameuse question de D.D.R (Démobilisation-Désarment-Réintégration), le ministre du travail, des affaires sociales et de la reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, répondra pour sa part que conformément au processus, les éléments armés, seront désarmés, cantonnés, et ceux qui peuvent être réintégrés le seront, dit-il. Car selon lui, tous les éléments armés ne sont pas mauvais. « Parmi ceux qui dirigent l’opération ‘’Maliba’’ aujourd’hui, il y a des éléments qui ont été réintégrés, suite aux accords précédents, mais ils sont toujours restés fidèles à la République » révèle, le ministre Hamadoun Konaté. Qui précise, ensuite qu’il y aura des réintégrations mais pas de la même manière que les années précédentes. « Il nous faut une armée véritablement nationale, la possession des armes de guerre, et défense du territoire nationale ne relève pas du seul ressort de l’armée nationale » ajoute-t-il.
Le ministre de la réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a, quant à lui, appelé, les groupes armés et les populations à plus de retenue. Car dit-il, il n’ya pas de richesse plus que la patrie.
Lassina NIANGALY
Ibk Traitre lache
Comments are closed.