Membre du front de libération du Macina : Le taximan est un éleveur venu de Koumantou

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ci-contre  : Asan Dicko, Ayouba Sangaré, Aly Sangaré
ci-contre : Asan Dicko, Ayouba Sangaré, Aly Sangaré

Une semaine après l’arrestation des trois cerveaux des récents attentats contre la Minusma et les postes de sécurité à Bamako et Baguinéda, les langues commencent à se délier sur l’identité réelle le taximan, Aly Sangaré, qui se faisait passer un natif de Daoudabougou. Selon une source sécuritaire,  le conducteur de taxi, transporteur du groupe, Ali Sangaré, est né vers 1980 à Boumou, dans la Commune rurale de Koumantou.

 

Il semble que le ciel commence à se dégager du côté des services des renseignements et de sécurité dans la traque des jihadistes. En effet, de sources dignes de foi Hassan Dicko alias Abou Leila, Ayouba Sangaré et Ali Sangaré figurent parmi le commando auteur des attaques contre les logements du personnel de la Minusma à Magnambougou Faso Kanu, Missabougou, à la Brigade de la gendarmerie de Baguinéda et du poste de police de l’auto-gare de Sogoniko ont décliné leur identité réelle.

Le transporteur du groupe, Aly Sangaré, aussi auteur de la menace perpétrée contre des hommes de presse est un éleveur venu du village de Boumou, situé environ 4 km dans la Commune rurale de Koumantou, chef-lieu de la commune.

Seulement, après quelques années de chasse des troupeaux dans cette localité, Aly Sangaré a jugé nécessaire de faire un tour à Bamako où il sera vite intégré dans le cercle ouvert du transport en commun de la capitale comme apprenti Sotrama. Avec son dynamisme et son courage, l’homme finira par décrocher le permis de conduire.

Mais le phénomène du chômage brisera un peu ses rêves. C’est ainsi qu’il s’intégrera le projet de vente des médicaments (For ever). Mais à cause de l’indisponibilité des ressources en fonction du besoin, Aly rejoint son métier de conducteur.

Dans l’exercice de sa fonction, il sera influencé par un “sunnite” à Daoudabougou. Ce qui fut le début d’une aventure périlleuse pour l’homme. C’est pourquoi il a activement participé à l’attaque contre le domicile du contingent burkinabé de la Minusma à Magnambougou Faso Kanu. Il a eu à transporter des armes du groupe de Samalé à Sokorodji, chez Ayouba Sangaré.

C’est justement lui le fameux taximan qui a déposé l’auteur de l’attentat de la gare routière, avant d’être mis sous les verrous la semaine écoulée. Aux dires notre source, l’important lot d’armes de guerre, de grenades et des cartouches saisi au domicile du chargé de la logistique et d’achat des armes au compte du groupe d’Ayouba Sangaré a été transporté par Aly Sangaré.

Bréhima Sogoba

 

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3 COMMENTAIRES

  1. ATTENTION :
    Un nouveau phénomène à Bamako.
    La relève des chinois à la vente des téléphones portables est effectuée par des pakistanais.
    Tout le monde sait que ces gens rentrent partout. Ils sont dans toutes nos rues et dans tous les quartiers.

    Le terrorisme???? Les donneurs d’information???? ATTENTION ???

  2. Insuffisant comme ver tiré du nez d’un djihadiste. Est-il lettré en arabe, en Nko, en français? Quels étaient ses rapports sociaux au terroir avant sa métamorphose de Bamako? Est-il réellement endoctriné au point de se compromettre dangereusement dans une aventure sans issue certaine? Est-il marié? Comment vit t-il sa vie de famille? Ses relations avec le voisinage? Son téléphone a t-il parlé.
    Samalé est un petit village traditionnel du Balaouléna dans la commune rurale de mandé, fondé par Bamba TRAORE, chasseur émérite malinké cohabitant des grands parents de Samagnana Bassi Diakité. C’est lui qui au cours d’une randonnée de chasse a bivouaqué sur le site de Kalabankoro et en sera le fondateur.
    Après cette petite parenthèse d’histoire, Sankingba estimé qu’il est mieux de savoir si le suspect n’est pas un cheval de retour fiché comme tel dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie ou récidivait-il dans l’acheminement des armes car il lui faut forcément traverser tout Bamako (rive gauche) pour rejoindre Sokorodji sur la rive droite. Comment faisait-il le repérage de ses cibles avant l’opération d’attentat? A t-il déjà été initié au maniement des armes? Quel rapport avait-il avec le terroriste Mohamed Tahirou Cissé suspecté dans l’attentat de la Terrasse, neutralisé par les forces spéciales de la DGSE dans la maison de Faladié jouxtant pratiquement dans le quartier Sokorodji? Ce gougnafié qui détenait à domicile un fusil d’assaut AK-47 et plus de 700 munitions de guerre.

    Voilà autant de petits détails qui peuvent assaisonner l’article d’un journal. A vos plumes chers journalistes pour une meilleure information. Si informer est vague, renseigner est encore plus précis et précieux.

    La République vaincra.

    VIVE LA REPUBLIIQUE.

    • Sankingba, tu dois être sûrement un flic ou un agent de renseignement tant tes remarques portent intérêt.
      Vive Sankingba

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