Après huit mois de négociations et de tergiversations entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du Mali et sous la houlette de la Médiation et de la communauté internationale, un accord de paix et de réconciliation nationale a été signé le 15 Mai 2015. Malheureusement une partie des groupes armés regroupés au sein de la coordination des mouvements de l’Azawad a refusé de signer cet accord prétextant que leurs revendications n’ont pas été prises en compte. Aussi après la signature de cet accord censé ramener la paix et la réconciliation au Mali, certains acteurs politiques ont dénoncé cet accord considéré comme un boulevard de la partition du pays. Convaincue que cet accord est une bonne piste pour mettre fin définitivement à la crise et fidèle à sa vocation de défense de la patrie, l’Alliance pour le mouvement patriotique « An Tôrola » a décidé de s’approprier de ce document en expliquant le bien fondé de cette signature à l’intention des citoyens maliens. Ce qui explique l’organisation du meeting d’information aux populations de Niaréla. Du coup les responsables de l’alliance ont fait appel à l’ancien Premier Ministre Moussa Mara pour mieux éclairer la lanterne des populations venues en masse. Aux dires de l’ancien Premier Ministre, l’accord du 15 Mai 2015 est le meilleur accord que le Mali n’a jamais signé. Pour lui contrairement à ce qui se dit, l’accord n’est pas un boulevard de la partition du pays mais plutôt un instrument pour le retour de la paix, de la sécurité et de l’intégrité territoriale de Kayes à Kidal. « Si l’accord du 15 Mai 2015 était une partition du pays, la CMA serait la première à signer ce document. Si elle refuse de signer c’est parce qu’elle estime que l’accord exclut toute forme de partition. Or tout le
monde sait que ces gens exigent leur indépendance. Je tiens à dire aussi qu’il n’a jamais été question de remplacer les juges par les Cadis dans les trois régions du Nord. Ceux qui disent cela sont pour moi des ennemis du retour à la paix pour empêcher le président IBK de travailler pour le bonheur des populations maliennes qui ont eu confiance à lui » a-t-il déclaré. Pour le maire délégué de Bozola, la mauvaise interprétation faite certains hommes politiques relève purement et simplement de la mauvaise foi. « Pour moi on a pas besoin d’être intellectuel ou pas pour savoir que la paix n’a pas de prix. Je dis haut et fort que cet accord n’est pas pour IBK mais pour tous les maliens » a-t-il ajouté Ces gens là ne veulent saboter lancé un appel Aux différentes questions et inquiétudes posées par l’assistance, Moussa Mara a donné des réponses rassurantes aux uns et aux autres avant d’inviter tous les maliens à ne pas céder aux fausses rumeurs propagées par les ennemis de la paix. On retiendra qu’une attestation de reconnaissance lui a été remise par l’Alliance pour ses actions posées en faveur du Mali. Notons que le meeting a été rendu possible grâce au soutien financier et matériel de Binafou Sylla, maire délégué de Bozola. C’est sans surprise qu’un vibrant hommage lui a été rendu pour tous les efforts qu’il apporte à l’Alliance depuis sa création en 2012. A la fin de la cérémonie, une déclaration de l’Alliance a été faite pour remercier la Médiation et les forces étrangères et réaffirmer sans faille leur soutien au Président de la République et à son gouvernement malien pour leurs efforts inlassables afin de ramener la paix et la stabilité dans le pays. Et Mahamadou Niaré, président de l’Alliance d’exiger l’application avec la plus grande rigueur le redéploiement sans délai et sans condition de l’administration civile et militaire partout au Mali y compris Kidal et cela conformément aux résolutions 2085 et 2100 des Nations-Unies.
Sadou Bocoum
Encadré
Déclaration de l’Alliance pour le Mouvement Patriotique « An Tôrola » sur l’accord de paix et de réconciliation nationale du 15 Mai 201
Nous, Alliance pour le Mouvement patriotique « An Tôrola » réaffirmons notre solidarité sans réserve tout en exprimant notre véritable reconnaissance à toutes les composantes de la médiation qui œuvrent dans le sens de rétablir la réconciliation et la paix dans notre pays.
Considérant la dimension actuelle de la crise qui perdure dans notre pays et la nécessité d’accélérer le processus de paix pour un meilleur développement socioéconomique partout au Mali et au Nord en particulier
Reconnaissant les efforts tant consentis par des forces étrangères et onusiennes en occurrence celle de la France à travers l’Opération Barkhane en remplacement de Serval dans leur lutte contre le terrorisme international
Nous, A M P « An Tôrola » réitérons notre sincère gratitude au gouvernement et aux forces armées pour leur détermination à l’endroit de la défense de l’unité nationale et la stabilité au Mali pour une paix durable.
Nous sommes très attristés de constater le comportement indésirable de la CMA non pas seulement par le refus de signer l’accord du 1er Mars 2015 auquel elle a contribué du début à la fin, mais aussi par des attaques meurtrières spontanées sur nos forces armées et civiles partout dans le septentrion de notre pays en toute impunité en présence de l’opération Berkhane et de la MINUSMA contre lequel nous exigeons une sanction internationale
Nous rappelons aussi que c’est à la demande du gouvernement malien que la France avec son opération Serval puis Barkhane intervient dans notre pays suivant un mandat bien précis tout comme la MISMA avant de devenir la MINUSMA sous mandat onusien. Avec la résolution 2085 et celle 2100 ayant pour initiative d’aider les autorités du Mali à reprendre les zones du Nord et dans le respect le plus total de sa souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Mali et qui a été qualifié d’acte d’historique. Pourtant encore loin d’être une réalité sur le terrain ; pendant qu’une partie très importante de notre territoire nous est interdit d’accès.
Ainsi, nous, Alliance pour le mouvement patriotique « An Tôrola » exigeons avec la plus grande rigueur le redéploiement sans délai et sans condition de l’administration civile et militaire partout au Mali y compris Kidal en réponse des résolutions 2085 et 2100 des Nations Unies.
Conscient de l’intégrité de l’organisation des Nations Unies et de son rôle bien que capital dans la gestion des conflits à travers le monde
Pour ce faire nous demandons à la dite organisation, plus de persévérance et une très grande vigilance dans l’application stricte des décisions sans lesquelles elles peuvent être victimes de préjudices.
Toutefois il a été dit récemment au conseil de sécurité de l’ONU je cite « Tous ceux qui ne signeront pas l’accord d’Alger seront considérés comme les ennemis de la paix et ils seront considérés comme tels » fin de citation.
Nous appelons toutes les forces patriotiques à une large implication dans le sens de la recherche d’une paix durable à travers cet accord par un vaste front populaire pour le sursaut national, mais dans la plus grande sérénité et ne ménagerons aucun effort pour le redressement de l’unité nationale et la cohésion sociale.
Traitre
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