Au moment où l’intervention se précise les insurgés prient le gouvernement au dialogue. Appuyé dans cette dynamique par le médiateur de la Cédéao, le président du Faso, Blaise Compaoré. Une médiation de plus en plus discréditée par beaucoup de leaders politiques et de la société civile de notre pays. Et face à ce constat, si le Mali s’appropriait ce dossier au lieu de le laisser aux mains des personnes ou à des pays qui traitent avec ces bandits armés.
De plus en plus, comme l’a indiqué un leader politique de la place, la décision d’une intervention militaire est en train de faire effet. Et cela se fait sentir par le sentiment des insurgés, le MNLA et Ançar Eddine qui appelle le Gun malien au dialogue. Mais, cette initiative met indécis le citoyen lambda qui ne fait plus confiance sur la personne du médiateur, Blaise Compaoré, mais aussi de ces groupes armés.
Le président du Faso s’approprie du dossier malien bec et ongles, écartant à cet effet son second, le président nigérian, Goodluck Jonathan qui ne dit et ne prend aucune initiative pour la résolution de ce conflit. Cette médiation de Blaise en tout cas ne fait plus l’unanimité à Bamako, où plusieurs leaders politiques comme de la société civile doutent de la crédibilité du président du Faso dans le règlement de ce conflit.
Et pour cause, c’est le territoire burkinabé qui est aujourd’hui considéré comme le fief de la rébellion malienne notamment du MNLA qui prépare tous ces complots dans ce pays. Et, il abrite de nos jours les cerveaux du mouvement indépendantistes. Et quant à l’Algérie un pays appuyé par le nôtre pour accéder à son indépendance en 1962 est en train de tourner dos à notre pays.
Ce pays prétend fermer sa frontière avec le nôtre et pourtant est jusque-là ouverte au trafic de ses narcotrafiquants pour tout leur besoin. C’est face à tous ses jeux et insultes à la dignité du peuple malien que notre pays doit s’approprier de ce dossier afin d’éviter tout revers crucial pour l’avenir.
Le peuple malien est vigilant et suive de près l’évolution de ce dossier et observe de près aussi le PM CMD dans la gestion de cette crise. A lui de prendre toutes les mesures adéquates pour éviter que le bateau Mali ne chavire à jamais. Comme le dialogue est aujourd’hui au cœur du débat, sinon, elle n’a pas raison d’être, parce qu’aucun de ces groupes ne contrôlent le terrain de nos jours, tous en fuite notamment le MNLA qui est la source de ce conflit et de toutes les exactions qui ont été causés. Et sans oublier que le Mujao regroupe en son sein la plupart des hommes reconvertis du MNLA et d’Ançar Eddine. En tout état de cause, le dialogue d’accord, mais à côté l’intervention militaire.
Ousmane Daou
Il s’agit pour le Mali de préparer sa guerre, nous nous cachons trop derrière cette communauté internationale dont les terroristes n’ont pas demandé l’avis avant de venir occuper les 2/3 de notre territoire. Une communauté internationale très versatile qui va jusqu’à nous faire croire que notre armée n’est pas prête. Elle semble connaitre notre armée mieux que nous mêmes. L’armée malienne elle même se plait dans cet état de fait. On est pas prêt parce que la communauté internationale le dit.
Chacun interprété la crise malienne aujourd’hui comme il l’entend. Les européens veulent maintenant déplacer le problème en parlant de dialogue entre le nord et le sud. Ils refusent délibérément de comprendre que c’est une poignet de rebelles touaregs qui on pactise avec le diable et qu’il n y a vraiment pas un problème entre le sud et le nord du Mali. Un nord dont les populations sont du reste prises en otage dans cette crise. Ils savent que les maliens sont hostiles au mnla et a ansardine, il faut trouver une nouvelle formule NORD contre SUD. Les autorités maliennes semblent accepter tous ça car aucune réaction officielle pour recentrer les problèmes or nous sommes dans un monde de communication dans lequel qui ne dit rien consent qu’il y a un problème NORD/SUD au Mali. Ce qui est faut.
LES MALIENS DOIVENT DÉPASSER LEURS ÉGOS, S’OUVRIR ET PRENDRE DE LA HAUTEUR POUR SE CONCERTER, DÉFINIR LE FUTUR SOUHAITÉ, NÉGOCIER ET S’ENTENDRE LIBREMENT SUR CE QU’ILS VEULENT DEVENIR
Bonjour,
Merci pour les nombreux internautes et Maliens qui échangent sur le devenir du Mali. Certains pensent que le fédéralisme sera imposé aux Maliens par des organisations et des pays étrangers.
La bonne gouvernance passe par l’unité du commandement mais aussi par la fixation de règles claires entre commandements pouvant être différents, à condition que les parties prenantes s’y conforment.
Ce dernier cas est semblable à celui qui est nécessaire pour l’élan harmonisé entre les différents contingents qui composeront la force de la CEDEAO/UA/ONU qui sera utilisée pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali.
Donc, une parfaite harmonisation entre les différentes parties prenantes est nécessaire pour atteindre, sans surprise, un objectif.
Comme pour la négociation qui exige qu’on sache qu’est ce qu’on doit négocier, avec qui et pourquoi en ayant défini au préalable des principes, conditions et des règles à respecter, d’où la proposition que j’ai faites d’un guide et d’une plateforme de concertations nationales, de négociation pour une sortie durable de la crise.
Les propositions que font les Maliens ont pour but de retrouver leur souveraineté en s’entendant sur une solution consensuelle pour une sortie durable de la crise. Si les miennes coïncident avec celles de beaucoup de Maliens (politiciens ou membres de la société civile), tant mieux, c’est cela qu’on cherche.
Mais s’étonner, comme certains le sont, qu’il y ait identité de vues avec des pays ou des organismes étrangers est surprenant.
Chacun a sa façon de voir, ce qui n’empêche pas des points de vue identiques.
Au contraire, nous devons apprécier le fait que plusieurs pays s’accordent, aujourd’hui, sur l’intérêt de la négociation pour éviter les méfaits et les effets collatéraux d’une guerre.
Contrairement à ce que disent certains, je ne pense pas que tout soit déjà ficelé par l’ONU ou par certains pays.
C’EST AUX MALIENS DE DÉFINIR LE FUTUR QU’ILS SOUHAITENT ET DE TRAVAILLER ENSEMBLE EN FIXANT DES PRINCIPES ET DES CONDITIONS A RESPECTER POUR Y PARVENIR.
Le MNLA et Ansar Dine seront soumis à des principes (non impunité, respect des droits de l’homme, refus du terrorisme, coexistence pacifique) et des conditions (dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) fixés par les Maliens d’un commun accord et non par des étrangers, comme certains le pensent.
La condition d’indivisibilité est contraire au concept de fédéralisme. De ce fait, si ailleurs certains veulent imposer ce dernier, c’est aux Maliens de s’y opposer.
C’est aux Maliens de s’entendre pour bâtir un Mali nouveau répondant à leurs souhaits et aux conditions et principes qu’ils définiront.
C’est pourquoi, les Maliens doivent s’entendre sur un guide et une plate-forme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.
D’où l’intérêt de ma proposition en ligne sous forme de lettre ouverte au Président du Mali, au gouvernement, à la commission nationale d’organisation des concertations nationales et à tous les Maliens, mais aussi au médiateur.
Souhaitons que tous les Maliens dépassent leurs différences pour s’accorder sur ce qu’ils veulent devenir sans qu’on le leur impose d’ailleurs.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail : Webanassane@yahoo.com
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