Prévu par l’Accord pour la paix et la réconciliation (APR) au Mali, le mécanisme opérationnel de coordination (MOC) est une réalité bien concrète à Gao. Pour améliorer encore l’infrastructure déjà existante, des soldats maliens et des sapeurs de la force Barkhane ont effectué des travaux les 13 et 14 septembre pour améliorer la sécurisation de l’emprise.
Le MOC de Gao est dirigé par le colonel Rhissa, des forces armées maliennes (FAMa), lequel est secondé par des représentants des deux groupes armés signataires que sont la Coordination et la Plateforme.
Le MOC a deux missions principales. Pour le présent, il est chargé de la planification et de la conduite des patrouilles mixtes, associant les FAMa, la Coordination et la Plateforme, avec l’appui de la MINUSMA et des forces internationales, afin d’assurer la sécurité dans le Nord du Mali. Pour l’avenir, il prépare le redéploiement sur l’ensemble du territoire des forces de sécurité et de défense reconstituées, issues du processus d’intégration des ex-combattants. Le MOC est donc un organisme temporaire, qui a vocation à disparaître lorsque les dispositions sécuritaires de l’APR auront été pleinement appliquées.
Afin de pouvoir le mettre en place dans les meilleures conditions, les infrastructures continuent de se développer à Gao. Le poste de commandement est d’ores et déjà fonctionnel. Les véhicules ont été livrés et le bâtiment bénéficie de l’électricité et de mobiliers de bureaux. L’équipement des troupes (treillis, armes, etc.) est également prêt à l’emploi. Aidés par leurs camarades FAMa, les sapeurs de Barkhane ont tout récemment effectué des travaux, permettant de sécuriser la zone du poste de commandement en y installant des bastion walls.
Le colonel Rhissa, en charge de cette structure, est confiant : « le personnel qui intègrera le MOC est attendu cette semaine » disait-il encore le 14 septembre au colonel Augereau, représentant du commandant de la force Barkhane à Gao. Pour la partie logement, les travaux aussi progressent. Des latrines ont été construites et l’ONU s’emploie à construire trois miradors autour du camp.
D’autres points d’appui du MOC sont prévus à Tombouctou et à Kidal.
Source : Barkhane
Bonjour,
Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.
Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui veuille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.
Nous y sommes.
A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.
L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.
L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.
D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).
C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.
Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.
Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.
Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.
Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en oeuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.
D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”
A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.
Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Devoir de mémoire aux différents artisans du MOC surtout celui de Gao mais qui aujourd’hui ne sont plus de ce monde en l’occurence le Col Salif Baba Daou. Paix à son âme.
Félicitation aux autorités politiques, administratives et militaires du Mali ainsi que tous leurs partenaires techniques et financiers qui ne ménagent aucun effort à faire de la paix une réalité et un droit à tous les maliens de quelques bords qu’ils soient.
pourquoi on interdit pas la circulation des moto entre les villes dans les zones à risque si on est en etat durgence?
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