Dans un entretien exclusif à L’Aube, le porte-parole des mouvements républicains de la Plateforme du 14 juin 2014 d’Alger, Me Harouna Toureh, a fait un survol des questions d’actualité nationale. Les affrontements entre les combattants de la Plateforme et de la CMA, le comité de suivi de l’accord d’Alger, les élections communales et régionales, la Coordination des mouvements prônant l’inclusivité et signataires de l’accord du 15 mai 2015 (COMPIS 15), sont, entre autres, des sujets sur lesquels le porte-parole de la Plateforme s’est prononcé.
Affrontements entre Plateforme et CMA ?
Actualité oblige, Me Toureh a évoqué d’abord les affrontements entre les combattants de la Plateforme et de la CMA dans les environs de Kidal, à Amassine. Le porte-parole de la Plateforme accuse les combattants de la CMA d’avoir ouvert les hostilités en s’attaquants aux positions de la Plateforme entre Anefis et Tabankorte. « C’est une violation de l’accord d’Alger à laquelle nos combattants ont répondu », a indiqué Me Harouna Toureh. Qui ne comprend pas les pratiques de la CMA, dont les combattants bénéficient, sans aucune obstruction, des avantages de l’accord de paix. Celui-ci garantit la liberté de mouvements des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. « Les combattants de la CMA sont à Gao, à Kidal, à Tombouctou et partout au Mali, dans leur famille et avec leurs parents. Mais la CMA ne veut pas que cette liberté de mouvement et autres avantages soient accordés aux combattants de la Plateforme dans les localités qu’elle contrôle. Elle ne veut pas que nos combattants partent chez eux, dans leur lieu de naissance, pour voir leurs proches… », a affirmé le porte-parole de la Plateforme. Qui précise : « voilà pourquoi nous avons riposté à leurs attaques. Nous n’avions d’autres choix que de se défendre. Et la riposte a été à la hauteur des agressions car les assaillants ont subi d’énormes pertes ».
Aux dernières nouvelles, la localité d’Anefis est tombée. Selon Me Toureh, elle est totalement sous le contrôle des combattants de la Plateforme. Qui voulaient libérer Kidal, n’eût été l’étonnante réaction de la Minusma. Dès que la menace fut réelle, les forces internationales ont décidé de créer une zone tampon pour (protéger ?)… les rebelles de Kidal.
Tout en déplorant le regain de violence, malgré la signature de l’accord de paix et de réconciliation, par toutes les parties, Me Toureh affirme que la plateforme est prête à coopérer pour le retour de la sécurité et de la paix.
Le blocage du comité de suivi ?
Depuis la signature de l’accord de paix, les 15 mai et 20 juin 2015, par toutes les parties, les regards sont tournés vers la mise en place du comité en charge du suivi de l’Accord d’Alger. Il se trouve que cette structure peine à sortir des chantiers battus à cause de divergences entre les mouvements signataires. Toute chose qui aurait bloqué les travaux. Mais Harouna Toureh balaie cette information d’un revers de la main. « Il n’y a pas de blocage », disait-il.
Le porte-parole de la Plateforme précise qu’il y a eu un premier round qui a permis aux parties de s’entendre, entre autres, sur le règlement intérieur et la représentativité des mouvements. « Les parties vont se retrouver dans un second round pour finaliser le processus de mise en place du comité de suivi », a-t-il souligné.
Sur notre insistance au blocage, le porte-parole de la Plateforme lance ceci : « sauf qu’on veut nous imposer de nouveaux gens ». Qui veut imposer ? « Il s’agit d’une partie de la médiation internationale et du gouvernement », répond Me Harouna Toureh.
La COMPIS 15 ?
Le porte-parole de la Plateforme ne reconnait pas cette nouvelle coordination de mouvements armés. Qui se dit d’ailleurs signataires (comme son nom l’indique) de l’accord de paix du 15 mai 2015. Ceux-ci se disent exclus du processus de paix ? Pour Harouna Toureh, personne n’a été exclue.
Sauf que dans le comité de suivi de l’accord de paix, seulement 3 parties (le gouvernement, la Plateforme et la CMA), sont représentées. Il est composé de 30 membres (18 titulaires et 12 suppléants). Chaque partie désignera 6 titulaires et 4 suppléants.
Les élections communales et régionales ?
« Il n’y aura pas d’élections en octobre au nord », a répondu le porte-parole de la Plateforme. Qui ne comprend pas comment on peut parler d’élections dans ces « conditions » d’insécurité (les djihadistes attaquent sur tous les fronts ; les combattants de la CMA et de la Plateforme sont en guerre ; les mines anti personnelles sont en train de crépiter).
Et le gouvernement n’a pas hésité à convoquer le collège électoral le 25 octobre prochain. Me Harouna Toureh a précisé que cela viole même l’accord de paix qui indique que les parties au processus de paix doivent se mettre d’accord la mise en place des institutions intérimaires régionales. Cela ne semble pas possible dans la mesure où, selon Me Toureh, le retour des réfugiés est aussi une des conditions pour l’organisation des élections.
Entretien réalisé par Idrissa Maïga
Bonjour mes félicitations aux général. Toureh et maréchal. Gamou toutes malien son derrière. Vous il faut aller jusqu’au bout si la cma est des hommes qu il vienne il son cacher derrière la munisma et avec les mot il parle a la radio France internationnal rfi les gatia il faut les brûle la cma c est des criminel teoriotes voleur et violeur vos Kouilles seron grilliez donner à vos femmes mangeras la cma gros imbécile chien vive les gatia et allié nos bénédiction. Vous protège vive le mali merci
Vive le Dr TOURHE, Vive le GATIA, Vive le Mali ! (Baba)
Gatia provoque CMA replie MINUSMA eempute Gata=cma-CMA=minusma Fou gooto
La contre-offensive contre le Plan de partition du Mali commande la passatiion sous l’autorite militaire et administrative du Mali de la ville de Kidal et toute la region de Kidal.Cela ne figure pas en noir sur blanc dans le fameux Accord de Paix.La guerre finira et la paix sera retablie quand Kidal de force ou de gre sera sous le commandement de l’Armee Malienne.La partition de Kidal decidee par la MINUSMA doit etre rejetee d’une facon ou d’une autre.La securite de Kidal et de ses habitants est d’abord le souci majeur du Gouvernement Malien.Aucune armee Malienne ou des Milices d’auto-defence Maliens iront etablir la terreur a Kidal.C’est une idee saugrenue qui n’est de nature qu’endurer cette crise pour leur gagne-paix.Il est temps que l’administration Malienne appuyee par l’Armee et les milices d’auto-defense ainsi que toutes les forces qui veulent mettre fin aux souffrances des Kidalois entrent dans la ville pour leur apporter nourritue,eau et electricie,assurer l’education continue des enfants et renforcer les soins de sante des populations.Apres cette grande tromperie,voila ce qui doit etre fait au plus tot.Entre temps,la MINISMA qui vient mettre un mur de partition autour de Kidal doit presenter un programme d’urgence d’assistance de Kidal au lieu que les femmes Kidaloises ne soient reduites aux belles du jour.
Abas la petite France.
pourquoi Kidal est si spécial?Pourquoi la MINUSMA n’a pas mis de ceinture de sécurité pour RARHOUS TENENKOU les villages martyrs de la frontière mauritanienne?La Minusma fait-elle le jeu de la puissants France.Aux dires de certains la France est entrain d’exploitée le sous sol malien de kidal. Pas un jour où de grands cargos ne viennent déverser du matériel. la France en fait trop .nous devons dénoncer cet état de fait.Au Mali nous ne sommes pas des gens qui oublient un bien fait .mais quand le bienfaiteur sort de ses prérogatives eh bien nous devons le rappeler à son devoir de neutralité.
Je souhaiterai que Me Toureh observe une attitude plus réservée sur la situation qui évolue en ce moment.
De toute façon, la MINUSMA ne fera pas varier le positionnement des belligérants sur le terrain. Notre intention tactique demeure invariable jusqu’à notre objectif.
Si la CMA est culottée, qu’elle essaie de revenir au lieu stratégique et même tactique, dit “carrefour du monument” qu’elle occupait avec la complicité de Barkane et de la MINUSMA. A la prochaine contre offensive, on se retrouvera sur le plateau les gresseux d’Ibankar aux portes du Markouba.
Nous sommes à ANEFIS et nous y sommes. La fameuse ceinture sécuritaire autour de Kidal est un mode d’action de la MINUSMA et elle aura ses conséquences pour ceux qui l’ont délimitée. Nous Républicains, ne concluons qu’à une ligne imaginaire ne pouvant entraver notre mobilité d’action et sur notre objectif majeur (KIDAL).
Chers maliens, la question de Kidal sera réduite à sa plus simple expression. Kidal, avec ses habitants constitue une circonscription communale et non un enjeu de revendication d’indépendance.
Nous ne sommes pas à Kidal mais nous n’y sommes pas loin. Que cela soit clair dans les esprits avant que les choses sérieuses ne commencent.
Le mot Azawad continuera à n’être que virtuel pour nous Républicains. Il faut que certains aventuriers se figent sur Kidal et non sur l’Azawad. Cette appellation ne devra nullement lié à une velléité d’indépendance ou d’autonomie.
Parlons seulement de Kidal et de son sort et non de l’Azawad car ce néologisme français ne passera nullement dans notre mental.
La République vaincra.
Kidal is our homeland.
VIVE LA REPUBLIQUE
analyser bien et vous comprenez ce que minusma fait au Mali. Qui ne comprend pas les pratiques de la CMA, dont les combattants bénéficient, sans aucune obstruction, des avantages de l’accord de paix. Celui-ci garantit la liberté de mouvements des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. « Les combattants de la CMA sont à Gao, à Kidal, à Tombouctou et partout au Mali, dans leur famille et avec leurs parents. Mais la CMA ne veut pas que cette liberté de mouvement et autres avantages soient accordés aux combattants de la Plateforme dans les localités qu’elle contrôle. Elle ne veut pas que nos combattants partent chez eux, dans leur lieu de naissance, pour voir leurs proches… », a affirmé le porte-parole de la Plateforme. Qui précise : « voilà pourquoi nous avons riposté à leurs attaques. Nous n’avions d’autres choix que de se défendre. Et la riposte a été à la hauteur des agressions car les assaillants ont subi d’énormes pertes ».
Aux dernières nouvelles, la localité d’Anefis est tombée. Selon Me Toureh, elle est totalement sous le contrôle des combattants de la Plateforme. Qui voulaient libérer Kidal, n’eût été l’étonnante réaction de la Minusma. Dès que la menace fut réelle, les forces internationales ont décidé de créer une zone tampon pour (protéger ?)… les rebelles de Kidal. Rien à ajouter.
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