Initiateurs de la marche du 13 juin dernier à Koutiala, contre l’absence de l’armée à Kidal et les négociations de Ouaga, Sidiki Diabaté, Aly Dembélé et Moussa Sangaré ont été inculpés par le Tribunal de la localité pour “opposition à l’autorité légitime”. Le jugement est fixé au 9 juillet prochain.
La vague d’arrestations et de répression continue de s’abattre sur les Maliens qui s’opposent à tout compromis avec les bandits du MNLA à Ouaga, et qui exigent la présence de l’armée malienne à Kidal.
Après l’interpellation le 8 juin dernier des militants du Mouvement populaire du 22 mars (MP- 22) et des responsables du Forum des organisations de la société, le lundi 17 juin dernier, plusieurs manifestants continuent de faire les frais de leur opposition à la gestion de la question de Kidal.
A Koutiala, le 13 juin dernier, trois manifestants ont été interpellés après une tentative de marche. Il s’agit notamment de Sidiki Diabaté, Aly Dembélé et Moussa Sangaré. Motif : ils sont organisateurs de manifestation pour exiger la présence de l’armée à Kidal, et le “non” au projet d’accord avec les groupes armés du Nord.
Face à la presse ce mardi 18 juin, ils ont exprimé leur indignation après “le traitement inhumain” infligé par les services de sécurité. “Notre arrestation a été marquée par une brutalité qui ne dit pas son nom. Comme de vulgaires voyous, nous avons été jetés dans le véhicule de la police, puis envoyé en cellule au commissariat de Koutiala”, témoigne Sidiki Diabaté, pour qui, les autorités avaient été informées de leur manifestation.
Interrogé sur les contraintes de l’état d’urgence, le manifestant est formel : “L’état d’urgence, qui est décision illégitime et illégale, ne peut justifier la privation de droits pour des patriotes décident de se soulever et de dire non au complot qui se prépare contre leur pays. Nous disons que ça suffit !”, assène Sidiki Diabaté, qui appelle à la mobilisation pour faire échec au projet de partition du Mali.
Mis en liberté provisoire, les trois prévenus ont été inculpés d’ “opposition à l’autorité légitime”. Leur jugement est fixé au 9 juillet prochain.
A suivre…
I. F. Sissoko
liberta ya sin fianza acusados
Ces bandits armés du MNLA/HCUA/ZZ TOP savent que militairement, ils ne sont rien sans l’appui, hier des djihadistes, aujourd’hui de la France. Ils savent qu’ils sont minoritaires même dans la ville de Kidal. Ils savent que les recettes fiscales de toute la Région de Kidal ne peuvent prendre en charge rien que l’hôpital de la ville de Kidal, de sorte que toutes ces questions de statut, d’autonomie, d’indépendance, de laïcité, de charia ne sont que poudre aux yeux. L’épouvantail d’un génocide par les militaires maliens ne sert à sauver que leur propre tête en réalité. Ils savent aussi que les trafics humains et d’armes (difficiles en ces heures de surveillance internationale), le sous-développement de la Région de Kidal avec comme corollaire le chantage de l’Etat, restent leur unique fonds de commerce personnel. Les populations de Kidal elles, seront très heureuses de la fin de la prise d’otage de la ville, heureuses de la fin à terme des pénuries d’eau, d’électricité, d’école, de santé, de justice, etc. Alors, devant la pression de la société civile malienne et de la communauté internationale, nos fameux bandits sont prêts à signer n’importe quoi, pourvu que :
1. Leurs éléments n’aillent pas en prison, ne soient pas égorgés ou amputés ;
2. De l’article 6 relatif à la DDR, seule la lettre R (Réinsertion économique) les intéresse réellement pour gagner ce que les uns ont appelé ‘’Primes de la rébellion’’. Comme par le passé : intégration/désertion/réintégration dans l’armée, argent frais, recrutement à la douane, postes juteux nationaux et internationaux. ET REBELOTE QUAND LA SOURCE AURA TARI, DE SORTE QU’INEVITABLEMENT, TOT OU TARD, IL FAUDRA UTILISER LES ARMES CONTRE CES BANDES ARMEES QUI NE CONNAISSENT PAS D’AUTRE MODE DE VIE, ET CELA DEPUIS DES MILLENAIRES, SEULES LES FORMES AYANT EVOLUE AVEC LES SIECLES.
AVEC UN GOUVERNEMENT FANTOCHE, LA SOLUTION DEFINITIVE AU CHANTAGE DES BANDITS DU NORD ET AUSSI DU SUD, NE VIENDRA QUE D’UNE PRESSION VIGOUREUSE DE LA SOCIETE CIVILE MALIENNE COMPRISE AU SENS LARGE DU TERME: ASSEMBLEE NATIONALE, HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, COREN, COREK, PARTIS POLITIQUES, ONG ET ASSOCIATIONS DIVERSES DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME. AVEC DES MOUVEMENTS COORDONNES DE PROTESTATION TANT AU SUD QU’AU NORD DU MALI AINSI QU’A L’INTERNATIONAL…
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