Marche de la Comode : union sacrée contre partition

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PROCESSUS DE PAIX : DES MALIENS MARCHENT CONTRE LA MINUSMA
Photo marche à Bamako

Sous une forte escorte policière et de la gendarmerie nationale, la Comode, le Forum des organisations de la société civile, le Mp22, des partis politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition et bien d’autres ont marché ensemble côte-à-côte pour dire haut ce que les Maliens ont longtemps pensé tout bas. «A bas la France, Barkhane dehors, non à la partition du Mali, Minusma et Cédéao dehors, oui à l’armée malienne à Kidal et à Anéfis», scandaient les manifestants.

Sur des banderoles, on pouvait lire : «Non à la Partition du Pays. Non à l’Évacuation d’Anefis par la Plate-forme et le G.A.T.I.A, forces de résistance patriotiques à la partition du pays, forces qui luttent pour le recouvrement de l’Intégralité du territoire national. Non à la Réoccupation d’Anefis par la C.M.A  (Coordination des mouvements armés de l’Adrar) avec la complicité de la Minusma, force séparatiste au service des forces étrangères décidées à diviser le Mali. Non à la stigmatisation des forces de résistance patriotiques à la partition du pays par le 1er responsable de la Minusma au Mali et par le Représentant spécial de la Cédéao. Non à la politique de deux poids deux mesures de la Minusma. Non à une Minusma, force d’interposition entre unionistes et séparatistes».

Par ailleurs, la  marche a été l’occasion d’affirmer que la région de Kidal et Anfis sont parties intégrantes du territoire malien. Et aussi d’afficher la détermination de l’ensemble du peuple malien à être aux côtés des autorités élues pour l’exercice de la souveraineté de l’Etat malien sur l’étendue du territoire national, en vue de sauvegarder l’unité nationale, la cohésion sociale, la forme républicaine et laïque de l’Etat.

Pour le président du Parti socialiste (Ps Yeelen-koura), Amadou Goita, «Cela fait un an et demi que l’autorité malienne n’est plus à Kidal. Cela fait aussi un an et demi que ceux qui sont venus nous aider à recouvrer notre intégrité et notre souveraineté sur l’ensemble du territoire national font semblant de le faire. Voilà pourquoi nous disons à la Minusma, à Barkhane, à la Cédéao et même à l’Onu, de faire extrêmement attention. Le Burkina aujourd’hui a prouvé que le peuple est le dépositaire de la légitimité, de la légalité du pourvoir suprême. Le temps des revendications est révolu. Levons-nous et donnons-nous la main pour que le Mali redevienne une fierté pour les Maliens».

Selon le Pr. Alioune Diallo, président de la Comode, «si la Minusma est aujourd’hui au Mali, c’est parce que le Mali en a fait de même dans de nombreux pays en situation de crise. Le Mali a bien et bel le droit de réquisitionner les forces internationales pour sécuriser son peuple et faire valoir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. Mais quand cette force de stabilisation se donne une autre mission différente de celle pour laquelle elle a été réquisitionnée, il incombe au Mali et aux Maliens de demander son départ».

Gabriel TIENOU/Stagiaire

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3 COMMENTAIRES

  1. la munusma.l’o.n.u. barkane,tout le monde dèhors le mali a besoin de se rétrouver c’est valeurs et réconcilier avec sont peuple;ce qui veule divisé le mali que bon DIEUX les divises leurs pays;

  2. la munusma.l’o.n.u. barkane,tout le monde dèhors le mali a besoin de se rétrouver c’est valeurs et réconcilier avec sont peuple;ce qui veule le mali que bon DIEUX les divises leurs pays;

  3. Yèrèdonbali, vous avez oublié dans kel contexte l’opération servale est venu au Mali; vous n’avez pas d’armée et vous voulez chasser la minusma loll vraiment drole

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