Au Mali, après la guerre, une seconde bataille se joue en ce moment même, celle de la reconstruction. Les appels d’offre sont lancés dans le nord du Mali pour reconstruire les bâtiments détruits, endommagés ou pillés. Ce vendredi, les entrepreneurs de Tombouctou ont manifesté, car ils estiment que les conditions pour postuler à ces appels d’offres sont trop compliquées.
Vendredi matin, à l’appel des opérateurs économiques de Tombouctou, les ruelles et les places de la ville sainte malienne sont restées vides. Issa Bahamane Touré, le représentant des entrepreneurs locaux du BTP, s’est personnellement assuré que Tombouctou soit une ville morte jusqu’à l’ouverture de la grande prière du vendredi.
« Il y a eu une mobilisation générale, raconte le porte-parole des entrepreneurs du BTP. Nous avons marché environ 1 km et demi pour aller remettre une pétition au gouverneur de la région. »
Cette pétition interpelle le gouvernement malien pour qu’il revoie les conditions à remplir pour un entrepreneur désireux de répondre à un appel d’offre. Si à Kidal et Gao, aucun document comptable ou caution bancaire n’est demandé, ce n’est pas le cas à Tombouctou, à en croire Issa Bahamane Touré.
Tombouctou, ville ravagée
« L’agence du gouvernement à Tombouctou, explique ce dernier, exige des cautions bancaires, alors qu’à Kidal ou à Gao aucun document n’est demandé. Or, si nous ne pouvons pas fournir des pièces administratives ni des cautions bancaires , c’est tout simplement parce que les entreprises ici ont été victimes de saccages, tout comme les bureaux de l’administration. Nous demandons donc que les émetteurs des appels d’offres tiennent compte de ce drame que nous avons vécu.»
Les marchés de reconstruction des édifices publics de Tombouctou représentent, selon les opérateurs économiques locaux, plusieurs centraines de millions de francs CFA.
Par RFI / vendredi 24 janvier 2014 à 21:31
Vous savez, l’Histoire est un perpétuel recommencement. Il y a quelques mois, l’hommage d’IBK à Moussa Traoré a renversé plus et créé une véritable polémique. Il n’y avait pas à s’en émouvoir où s’il y a matière à cela, il faut regretter les élites dirigeantes qui, à force de faire “mieux” que Moussa ont fini par requalifier ses faits de crime en larcin.
Eh bien le mali de 2014, si la nouvelle équipe n’allie pas l’acte à la parole, sera une telle pourriture que nous irons nous mêmes à la recherche des jihadistes pour mettre nos destins entre leurs mains. De petits fonctionnaires incompétents profitent de l’Etat pour pratiquement flageller le timide décollage économique des régions du Nord soit par des impositions iniques ou l’absentéisme. Ces indignes sont venus prendre 250.000 F de primes offerts par un Etat malien à peine remis, pour ensuite disparaitre dans la nature. Quel sale caractère
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