Mandat de la MINUSMA, rôle du gouvernement, rôle de la France : « L’heure n’est pas au dépeçage du Mali… il faut s’attaquer aux graves défaillances qui ont provoqué l’effondrement de l’Etat »

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Joseph Brunet-Jailly, Consultant et enseignant en Sciences Po à Paris
Joseph Brunet-Jailly, Consultant et enseignant en Sciences Po à Paris

L’heure n’est pas au dépeçage du Mali sous prétexte de satisfaire aux revendications culturelles d’une ultra-minorité. Mais il est temps de s’attaquer aux graves défaillances de la gouvernance, d’où est résulté l’effondrement de l’Etat : il ne s’agit pas seulement de la gestion désastreuse des  FINANCES publiques, mais, bien plus profond encore, du fait qu’une apparente démocratie prive les institutions de toute légitimité dans l’opinion.

Les scores de l’élection présidentielle ne doivent pas faire illusion : la grande inquiétude de la population après l’occupation des deux tiers du territoire et le sinistre épisode du coup d’Etat, d’une part, l’ampleur des moyens mis à la disposition d’un candidat qui promettait beaucoup, d’autre part, expliquent le résultat. Mais on voit bien que le pays n’est pas pour autant gouverné. Ni l’exécutif ni le législatif ne fonctionnent. Un nouveau souffle s’impose, qui pourrait provenir d’une sorte de conférence nationale, où seraient représentées toutes les populations du Mali, et qui serait chargée de redéfinir le contrat social.

La MINUSMA et la gouvernance

L’heure n’est pas au dépeçage du Mali sous prétexte de satisfaire aux revendications culturelles d’une ultra-minorité. Mais il est temps de s’attaquer aux graves défaillances de la gouvernance, d’où est résulté l’effondrement de l’Etat : il ne s’agit pas seulement de la gestion désastreuse desFINANCES publiques, mais, bien plus profond encore, du fait qu’une apparente démocratie prive les institutions de toute légitimité dans l’opinion. Les scores de l’élection présidentielle ne doivent pas faire illusion : la grande inquiétude de la population après l’occupation des deux tiers du territoire et le sinistre épisode du coup d’Etat, d’une part, l’ampleur des moyens mis à la disposition d’un candidat qui promettait beaucoup, d’autre part, expliquent le résultat. Mais on voit bien que le pays n’est pas pour autant gouverné. Ni l’exécutif ni le législatif ne fonctionnent. Un nouveau souffle s’impose, qui pourrait provenir d’une sorte de conférence nationale, où seraient représentées toutes les populations du Mali, et qui serait chargée de redéfinir le contrat social.

Le système démocratique calqué sur les exemples occidentaux a échoué parce que la réalité du pouvoir est restée confinée au niveau national, qui reçoit la totalité de l’aide extérieure, et la gère sans avoir à rendre compte à qui que ce soit : l’Assemblée Nationale ne représente que les caciques désignés par les partis, et les partenaires au développement se satisfont de « décaisser ». Réunir une conférence nationale permettrait que les forces vives, les seuls militants d’organisations indépendantes des subsides publics expriment leurs critiques et proposent des solutions. Une formule inspirée de l’espace d’interpellation démocratique pourrait être retenue : l’administration et le personnel politique seraient d’un côté, des représentants directs de la société civile de l’autre, en nombre égal.

Le lien avec les institutions décentralisées est immédiat. Il faut éviter que la régionalisation soit le mot qui masquera qu’on prépare la partition du Mali, et pour cela il faut créer de nouvelles institutions susceptibles de représenter valablement la population, de décider en son nom, et de promouvoir une gestion responsable des moyens consacrés au développement, tant régional que national. Ni l’Assemblée nationale, ni les assemblées régionales et conseils de cercle ou communaux, ni les groupes armés n’assument ces fonctions. Les collectivités territoriales ne pourront le faire que si l’Etat exerce une tutelle ferme et légitime, en justifiant et expliquant son rôle de péréquation et redistribution entre elles. Cette tutelle suppose que la collusion entre les partis et l’Etat soit rompue, et que les élus retrouvent une responsabilité locale au lieu d’être les délégués locaux de l’exécutif, ce qu’ils sont aujourd’hui. La décentralisation des années 1990 avait permis un relatif renouvellement du personnel politique, il faudrait provoquer aujourd’hui l’accession de beaucoup plus de jeunes aux responsabilités politiques locales et nationales.

La conférence nationale devrait évidemment se saisir aussi de l’autre aspect de la gouvernance : le contrôle par la justice de la gestion des deniers publics et des conflits entre l’Etat et les particuliers, et entre particuliers. Ces problèmes dépassent de loin ce qu’on peut attendre d’une reconnaissance du rôle des cadis, dont le domaine est essentiellement celui du droit de la famille ; en outre, la laïcité de l’Etat, tant qu’elle n’est pas remise en cause, interdit de confier la justice à une juridiction religieuse.

Certains auteurs couvrent de leur autorité la thèse selon laquelle la corruption constitue désormais une réalité des sociétés africaines, une réalité avec laquelle il faudrait vivre. Pourrait-on au moins redonner quelque lustre à la notion d’intérêt collectif, et quelque poids à sa prééminence sur tout intérêt particulier ? Pourrait-on imaginer que, dans le cadre d’un nouveau contrat social soutenu par les forces vives de la Nation, la conférence nationale donne un mandat politique explicite à la Nation de « tolérance zéro » en matière de corruption, trafic d’influence, concussion, escroquerie, détournement, abus de pouvoir, etc. ?

La déliquescence et la corruption des institutions maliennes sont telles que la MINUSMA doit aller très loin dans la recherche de solutions susceptibles de recréer les conditions d’un vivre ensemble soutenu par une large majorité de la population. Elle en a le mandat.

La MINUSMA et la sécurité

La MINUSMA a un mandat indiscuté en matière de sécurité et de rétablissement de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national. Conformément à la doctrine des Nations-Unies, ce mandat doit être rempli en parfaite coopération, depuis la conception jusqu’à l’exécution, avec le gouvernement du Mali. Cependant, les FAMA sont à reconstruire, et c’est une tâche d’une dizaine d’années : les moyens militaires viennent donc de l’étranger. Barkhane se concentre sur les opérations spéciales de lutte anti-terroriste. Par conséquent, les troupes de la MINUSMA sont en première ligne pour les opérations de sécurité. Elles affrontent des groupes armés qui par ailleurs, pour la plupart participent à des négociations de paix, et qui ont désormais adopté une stratégie de guerilla.[19]

Il est admis que les ressources des mouvements armés proviennent de divers trafics, et donc, au Mali comme ailleurs, le retour à la sécurité dépend de la lutte contre les trafics. Les moyens d’observation dont dispose la MINUSMA sont suffisants pour que, d’après la presse, elle ait pu voir, le 24 décembre 2014, deux convois de drogue roulant à quelques kilomètres l’un de l’autre, dans la région de Gao, l’un escorté par des 4×4 battant pavillon de la Coordination des mouvements de l’Azawad, l’autre par des véhicules portant les couleurs du Gatia ; et qu’elle ait pu également remarquer deux petits avions qui se sont posés, entre les 13 et 15 mars derniers, dans le nord-est du pays, l’un vers Ménaka, à proximité de la frontière nigérienne, l’autre à une soixantaine de kilomètres de Tabankort, chacun d’eux transportant 500 kilos de cocaïne.[20]

Les termes du mandat de la MINUSMA ont été rappelés plus haut. Et donc, si la MINUSMA ne couvre pas un Etat qui s’accommode du trafic de drogue, elle devrait depuis longtemps s’être engagée, aux côtés de cet Etat, dans la lutte contre les trafiquants. Elle en a les moyens, elle affaiblirait par là les groupes armés de tous bords, elle serait parfaitement dans son rôle. Dans ce contexte, n’est-il pas pitoyable d’entendre son porte-parole, RadhiaAchouri, déclarer ingénument : « Nous n’avons pas de mandat spécifique pour lutter contre les trafics ».[21]Une nouvelle fois, le mandat est interprété de façon scandaleusement étriquée, et l’opinion est abreuvée d’arguties qui masquent mal la dérobade de la MINUSMA devant les responsabilités qui lui ont été confiées par le Conseil de sécurité.

La MINUSMA doit aussi se montrer aux côtés du Gouvernement et des FAMA dans la lutte contre les groupes armés qui ont ouvert la porte du pays à des agresseurs étrangers. Comme on ne peut pas imaginer que les FAMA s’attaquent aux milices unionistes, qui sont nées des souffrances que les groupes armés soutenus par l’étranger imposent à la population, la MINUSMA doit intervenir à côté et éventuellement à la place des FAMA contre les groupes armés sécessionnistes. Il convient de rappeler ici que la CEDEAO, lors de son sommet du 19 avril 2015 a clairement pris position sur le sujet : le sommet « déclare que seules les forces de défense et de sécurité du Mali disposent du droit et de la légitimité d’occuper toute localité du territoire dans le cadre de leurs missions régaliennes de protection des frontières, des personnes et de leurs biens ; que toute occupation par les forces irrégulières est illégale ; et exige qu’elle prenne fin. »[22] Dans ces conditions, il faut bien conclure que l’accord du 5 juin entre la CMA et le gouvernement du Mali à propos de Ménaka[23] est une reculade du gouvernement, dans le seul espoir de voir la CMA signer un accord d’Alger dont on sait qu’il n’est pas bon.

Rôle du gouvernement

Le gouvernement du Mali aurait pourtant mieux à faire ! IBK est aux affaires, après l’avoir longtemps désiré et après avoir réuni les soutiens puis les suffrages qui y étaient nécessaires. Il a certainement trouvé auprès de la France des appuis considérables. Il lui incombe aujourd’hui de faire face à la situation, telle qu’elle est analysée par tous les observateurs et aussi par le Conseil de Sécurité, et d’utiliser les moyens mis à la disposition du Mali dans le but de régler certains problèmes de fond.

Pourtant la stratégie actuelle du gouvernement semble être au contraire d’en faire le moins possible : la « communauté internationale » s’est occupée d’apporter un surcroît d’aide au Mali, puis de l’aider à organiser les élections, puis lui a fourni un appui militaire, puis a pris en charge une médiation… Suffisait-il à des dirigeants de se laisser porter par ce grand mouvement de solidarité ? Ne leur revenait-il pas de constater qu’aucune de ces interventions ne s’attaquait aux problèmes de fond  relevés par le Conseil de sécurité ? Evidemment, aborder ces problèmes et les solutions envisageables pour y remédier, est risqué, parce que c’est mettre en cause le fonctionnement de l’Etat, tel que le connaissent et le pratiquent avec de grands succès d’enrichissement personnel tant de responsables politiques et syndicaux, tant de fonctionnaires et tant d’entreprises commerciales et industrielles. Mais maintenir envers et contre tout cette armature vermoulue alors que la société craque de toutes parts, et que des groupes armés extérieurs sont prêts à déferler au prochain signe de faiblesse, voilà une stratégie suicidaire.

C’est d’ailleurs tout autre chose que le Président IBK a laissé espérer lorsqu’il était en campagne électorale et dans son discours d’investiture. C’est donc à ces changements risqués mais nécessaires pour assurer l’avenir du Mali qu’il devrait se consacrer maintenant. Peut-on imaginer que le gouvernement et le Président de la République, qui, depuis bientôt deux ans, tout occupés par des conflits de personnes et d’intérêts, ont évité toute initiative politique d’envergure –à la dimension de la situation gravissime où se trouve le pays–, pourraient prendre l’initiative de s’attaquer aux problèmes bien identifiés qui obèrent de vive-ensemble du Mali ? Pourrait-on envisager qu’ils se consacrent à un grand dessein de refondation du Mali du XXI° siècle ? Ou bien le Mali est-il condamné à des attentes toujours déçues –paraphera ? paraphera pas ? signera ? signera pas ?– et à des reculades toujours plus dangereuses, jusqu’à ce que se confirme une scission du pays et une nouvelle implosion ?

En matière de sécurité, le problème de fond est d’engager la MINUSMA dans une stratégie qui ramènera les séparatistes à la raison. Evidemment, il faut pour cela rompre avec la stratégie française qui a conduit à réinstaller le MNLA à Kidal. La France elle-même devrait rapidement comprendre que si le MNLA a bien joué son rôle de supplétif pour Serval, il a été incapable de situer son action dans son contexte géostratégique, de sorte qu’il a été joué par les groupes armés islamistes en 2012[24] et qu’il n’est qu’un pion dans leur jeu. Il ne subsiste maintenant que grâce au soutien intéressé de l’Algérie et à celui, irréfléchi, de la France. Ni le Mali, ni ses voisins, ni ses partenaires au développement n’ont intérêt à laisser durer l’insécurité que le MNLA entretient.

La situation qui prévalait en 2013 justifiait peut-être que le MNLA soit choyé : il avait rendu service à Serval, alors que par ailleurs personne ne pouvait vraiment répondre du comportement de l’armée malienne. Les temps ont changé : désormais le MNLA entretient l’insécurité, et l’armée malienne est à nouveau aux ordres –là est d’ailleurs le seul, mais important, succès d’IBK. Aujourd’hui, la sécurité et l’autorité de l’Etat doivent être rétablies sur tout le territoire, et telle est la tâche prioritaire du gouvernement avec ses moyens propres et avec ceux de la MINUSMA.

Mais comme les groupes armés de l’étranger veillent, rangés sous diverses bannières islamiques, la paix à moyen et long terme exigera que le Mali règle la question de la place de la religion dans ses institutions. Il ne faut pas se cacher que ces groupes armés, du fait de leur affiliation religieuse affichée, bénéficient d’appuis au sud.[25] Ce problème devra être vidé un jour ou l’autre.

Rôle de la France

Que ce soit par intérêt, comme veulent le croire beaucoup de Maliens aujourd’hui, ou par solidarité fraternelle, comme ils le pensaient en masse en janvier 2013, la France est engagée au Mali comme elle ne l’a jamais été depuis cinquante ans. Serval a au moins donné un peu de temps au Mali pour se ressaisir après l’invasion des deux tiers de son territoire. Aujourd’hui Barkhane joue un rôle essentiel en empêchant les groupes armés étrangers de réimplanter au nord caches d’armes, réserves de carburants, refuges, etc. Cet engagement est coûteux et n’est pas forcément bien compris par la population française. Mais l’engagement doit être tenu et mené à son terme, qui sera le rétablissement de la paix des armes et des esprits.

Paix des armes ? En juin 2013, la France avait sans doute ses raisons de stopper l’armée malienne en route vers Kidal. Ces raisons n’ont pas été comprises au Mali ; mais elles ne sont plus d’actualité. Début 2015, l’idée de créer une « zone de sécurité » près de Tabankort a également été perçue comme un appui indu au MNLA et un geste hostile à l’égard des milices d’autodéfense, et c’est le général français Christian Thiebault qui avait signé l’accord au nom de la MINUSMA, dont il était chef d’état-major. Au-delà de ces incidents, il devrait être clair pour la France aujourd’hui que son soutien à des enclaves séparatistes menace la paix.

Paix des esprits ? Chacun peut comprendre que les opérations militaires ne peuvent faire qu’une partie du travail : un dialogue politique national et effectivement inclusif, et la définition d’un nouveau contrat social s’imposent au Mali. Tous les partenaires ont voulu mettre tous leurs espoirs dans le processus d’Alger, mais il a été un échec. Il faut aujourd’hui le terminer et l’oublier. Seul un travail politique approfondi, entre Maliens, sur les véritables problèmes sur lesquels ont achoppé la démocratie et le développement au Mali, permettra de ramener la paix dans les esprits et dans les cœurs : une sorte de conférence nationale. Dans ce domaine, tout reste à faire, la France doit le comprendre et y aider. Elle le peut, puisqu’on dit IBK soucieux de ses bons rapports avec François ; elle le peut puisqu’on la dit écoutée par le Conseil de sécurité lorsqu’il y est question d’Afrique francophone.

Elle le peut, donc elle le doit.

Par Joseph Brunet-Jailly

 

Commentaires via Facebook :

34 COMMENTAIRES

  1. Quant on est perdu on ne saura plus quoi faire ou quoi dire, les gens qui pensent que cette
    Analyse Est bonne ; non vous vous trompez. Il critique seulement nos autorités, tous les
    Problèmes que nous traversons aujourd’hui c’est la faute à qui d’abord, est ce que ce n’est pas leur coup monté ;
    Qu’il n’a qu’à dénoncer cela d’abord avant de se mêler à notre erreur. La politique française est très profonde
    , ne soyons plus leur victimes, le Mali ne doit plus revivre ce qu’on vienne de traverser. Soyons unis et soutenons nos autorités.

  2. On doit vite chercher à réparer et après on s’attaque aux causes d’une erreur.
    L’effort de ce nouveau régime n’est pas à ignorer, ils sont venu trouver que
    Le pays est en chaos total et maintenant on est presque à un nouveau départ. Vive le Mali

  3. Cette analyse ne montre qu’une politique de la France. Dans cette analyse il bafoue
    Notre gouvernement et il critique le président IBK. Le Mali n’est pressé que de voir un Mali
    De paix et de sécurité ; c’est là-bas aussi que réside l’effort de nos autorités. Les erreurs faites , on cherche maintenant de ne plus les reprendre et nous sommes en retard.

  4. Il fait un double jeu ce monsieur, il n’est pas impartial, il ne dénonce pas les vraies erreurs
    De la France et de communauté internationale. On est tous au courant ce que ces blancs
    Jouent avec nous sauf si tu ne veux pas comprendre. Notre armée est cantonnée, les bandits armés circulent
    Comme ils veulent au nord, leur presse perturbe notre président ; ce monsieur est un espion ne l’écouter pas .

  5. La stabilité et la sécurité du Mali sont les seuls défis majeur d’abord, monsieur ton analyse est bonne mais
    On veut la paix d’abord. Et on soutient nos autorités quoi qu’il arrive

  6. Très bonne analyse mais elle ne touche pas à notre grand souci , elle cherche à dénoncer notre gouvernement , nous on a plus besoin de cela , nous voulons des solutions a nos blêmes et quant on critique on doit apporter des solutions

  7. Tous ceux qui soutiennent ce monsieur est un ennemis du Mali , il ne propose pas des solutions mais il critique et fait comme il est impartial . Mes frères je vous conseille tout cela est un jeu de la france ne les écouter pas , ils veulent nous en avoir et créer des confusions c’est cela leur politique

  8. zambougou toto vous êtes les ennemis du Mali walahi , le monsieur nous dénigre tous en critiquant nos autorités ou il était lui au moment ou la france et la minusma nous manipulaient , on est fier de notre gouvernement et on les soutient . c’est notre choix ce grand président et non quelqu’un d’autre.

  9. Sikasso si tu avais ses positions comme tu te vantes , tu n’allais pas perdre ton temps chaque jour à critiquer IBK et son gouvernement a cause de 1000 f 😆 😆 😆 un pauvre type comme toi tu me fais pitié

  10. SIKASSO votre dit n’est qu’un abois de chien 😆 😆 😆 il faut nous foutre la paix 😆 😆 😆 tu es un imbécile fait; 😆 😆 😆

  11. DJOROBO merci et ce soi-disant analyseur essaie de dénigrer cette concertation nationale.
    je ne sais pas sur quelle base les ignorants qui donnent raison a ce monsieur se fondent.

  12. Joseph Brunet-Jailly, tu essaies de nous manquer le respect , comment votre analyse ne porte que sur les gestes qui sont défavorables a nos autorités :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: ,”Les scores de l’élection présidentielle ne doivent pas faire illusion : la grande inquiétude de la population après l’occupation des deux tiers du territoire et le sinistre épisode du coup d’Etat, d’une part, l’ampleur des moyens mis à la disposition d’un candidat qui promettait beaucoup, d’autre part, expliquent le résultat. Mais on voit bien que le pays n’est pas pour autant gouverné. Ni l’exécutif ni le législatif ne fonctionnent. Un nouveau souffle s’impose, qui pourrait provenir d’une sorte de conférence nationale, où seraient représentées toutes les populations du Mali, et qui serait chargée de redéfinir le contrat social.” :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Nous ne voulons plus de polémique , on croit en nos élites et on les soutient . Le médecin après la mort merci a vous garder tes visions pour vous mêmes 😆 😆 😆 on en a pas besoin 😀 😀 😀

  13. Cette analyse est politique , elle ne touche pas à l’avenir du Mali , mais que les problèmes passés et essaie de dénoncer notre président comme incapable face à la situation.
    cela est un piège il ne faut pas q u’on soit des victimes encore , on a dépassé ce stade. vive le Mali

  14. Joseph Brunet-Jailly, votre analyse se rapporte peu avec le problème du Mali.
    Le problème du Mali c’est les séquelles de plusieurs années passées.
    Depuis l’investiture d’IBK jusqu’à présent le gouvernement n’est jamais resté assis.
    L’eau versée n’est jamais récupérable, on doit prendre des mesures pour qu’on ne se retrouve
    Plus dans une telle situation. Si je comprends bien cette analyse est basée sur notre gouvernement,
    Elle ne cherche pas à résumé l’ensemble des problèmes du Mali, mais critiquer l’effort du gouvernement.
    Faites attention mes frères le monsieur fait semblable d’être neutre, alors que cette analyse n’est pas
    Impartiale, elle cherche à créer une confusion. On est sur le point de voir un Mali nouveau, il veut nous faire reculer en arrière, est ce que vous avez compris ?
    Ce n’est pas à lui de nous dire le rôle de notre gouvernement, on les a choisi parce qu’on croit en eux
    Et souhaitons qu’ils relèvent ce défi.

  15. Sikasso le détracteur qui incarne le plus haut sommet de l’imbécilité , le soutient de nous les maliens suffit IBK , Il a été élu a plus de 70% de voies , je pense que c’est sa compétence qui l’a mis a ce poste et non par chance. Espèce d’idiot

  16. ” Sikasso ” slp avant de prendre part à un forum ou une discutions, corriges ton français d’abord, vraiment ça serait mieux, pour toi et pour tout le monde !!!!

  17. C’était normal qu’IBK recadre ladsous et autres, c’était normal qu’il fasse comprendre aux maliens la mission première de l’ONU, car s’il ne l’avait pas fait serez les premiers à le signaler. Alors ne venez pas nous dire que cela à mit en péril la sortie de crise de notre pays, car même si cela était à refaire, il le ferra et nous le soutiendrons toujours !!!

  18. Le MALI n’a nullement besoin d’incitation à la division maintenant, quelque soit la décision prise par nos autorités, nous devons être à même de les soutenir, car elles nous ont montré toute leur détermination pour cette sortie de crise !!!!

  19. Cette sortie de crise nécessite une sensibilisation et une concertation nationale, pour qu’ensemble on puisse trouver une solution, car ce n’est pas le président seul qui pourra gérer cette situation !!

  20. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que des maliens, des fils du pays s’adonnent à une insolence médiatique, avec une même argumentation tous les jours, concernant la même personne. Ce qui me fait le plus de mal, est que chaque jour on essaye de les ramener à la raison, mais c’est peine perdue. Ils ont la volonté de destruction dans leur sang et dans leurs poches.

  21. “Comment peut-on avoir peur du bruit de son pet?” La campagne de dénigrement de la Munisma a été voulue, initiée et mis en œuvre par IBK lui même. Le discours du 15 mai 2015 a été celui de trop dans les relations malienno-Onusiennes. Une organisation qui nous a secourus au moment où ça chauffait au nord , quand les ponce pilates du regime se lancèrent bêtement à l’assaut de Kidal sans la moindre précaution et ce qui devrait pas arriver, arriva. IBK a genou et signant l’armistice devant le président mauritanien incubateur financier de la rébellion malienne . Un célèbre avocat nous disait que quand on entre à l’école intelligent, elle te rend plus intelligent; mais quand on rentre bête à l’école , l’école te rend plus bête. C’est ce qui nous arrive en l’espèce. Le pouvoir et l’argent ont transmues l’homme, l’ont rendu dévergondé et bête ne sachant plus faire la différence entre le jour et la nuit. Quand on montre la lune au sot, il ne regarde pas la lune mais ta main.
    Au lieu de chercher à défendre le pays de ses ancêtres, en s’armant et en armant le peuple, le président s’adonna à la mondanité et la mégalomanie financières: Boeing, Hélicoptère, Limousine, montre, chapeau israélien, paires de verres commandés spécialement de chez la mafia( Tomi), costumes, vieux vins Bordeau, ….et le verbiage inutile goinfrant la poitrine: je, je je,..que du vent.Voilà qu’on s’agenoue encore devant la minusma, toute honte bue pour parler du sexe des anges…et demander leur bienveillante protection.

  22. comme on le dit chez nous au Mali ” forrô ntoly dabôra”
    Les français savent qu’ils ont trahi les maliens et qu’il n’est jamais trop tard pour se racheter.
    La crise a duré si longtemps parce que les forces onusiennes n’ont pas respecté leur mandat et leurs missions au Mali . Les FAMAS ne devraient pas être cantonnées.
    Les FAMA avec l’appui de la MINUSMA devraient se redéployer sur toute l’étendue du territoire national pour une meilleure sécurisation des populations.
    La MINUSMA au Mali fonctionne sur les directives de la France.
    La France pensait que tant que Kidal reste occupé par les terroristes , l’Etat malien serait obligé de négocier et de faire des concessions. Le fait de croire à cela a été une très grosse erreur. La MINUSMA victime des effets nocifs des propagandes et de discours victimaires du MNLA ne pouvait que faire du service minimum au Mali.
    Malheureusement certains écervelés pensent encore que c’est la faute au premier ministre .Quoi de plus normal et de plus professionnel pour un premier ministre que d’installer l’administration dans une région qui en manquait depuis des années. Malheureusement les cons ,les zozos , les tarés , les zombies, les cinglés et les illuminés de tout poil il en aura toujours .
    Si la MINUSMA avait respecté son mandat et sa mission , il n’y aurait jamais de 17 et 21 Mai avec son lot de massacres et plusieurs dizaines de morts inutiles

  23. Très bonne analyse, malheureusement que la France ne n’écoute pas et fais tout pour installer les narco djihadistes trafiquants de la CMA au grand dame de la majorité. Ces appuis suicidaire à son rejeton de la CMA via le maudit MNLA conduira un génocide dont elle aura encore sur la conscience.

  24. Sikasso, n’essaye pas de noyer le poisson dans l’eau, l’avenir du Mali n’a jamais été ton souci, si tu as peur c’est pour ton propre avenir et tu as raison d’y être car il n’y aura plus la liste de LOBO ou du mouvement citoyen.Les petits arrangements que vous étiez habitués sont terminés, aujourd’hui seul le travail paye rien que le travail. Donc tu as raison d’avoir peur parce que tu n’es pas habitué à ça.

    • Le réaliste

      “Les petits arrangements que vous étiez habitués sont terminés, aujourd’hui seul le travail paye rien que le travail” 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯

      J’ose croire que tu n’es pas sérieux en disant celà!!!! 😆

    • Réaliste ne t inquiète pas je n’est jamais fait de la politique et tu parle att et sa femme ont trahi le mali comme ibk
      Et je te dit que j’ai peur ses pas pour moi ses pour la dignité du peuple que je défend
      Et il y’a une chose que je suis d’accord avec toi c le travail rien que le et peut remercie le bon dieu qui ma gatte sur ce point je ne me plaint pas

  25. Il faut que les maliens comprennent que les Nations Unies respectent seulement les pays qui sont forts économiquement, politiquement, socialement et militairement. Si les maliens ne comprennent pas çà, ils ont tout raté.

    “Dans la vie des nations et des peuples, il y a des instants qui semblent déterminer une part décisive de leur destin, ou qui en tout cas, s’exprime au registre de l’histoire en lettres capitales autour desquelles les légendes s’édifient, marquant de manière particulière au graphique de la difficile évolution humaine, des points culminants, des sommets qui expriment autant de victoire de l’homme sur lui-même ; autant de conquêtes de la société sur le milieu naturel qui l’entoure.” fin de citation d’un grand Panafricaniste, Ahmet Sékou TOURE ex-Président de la Guinée Conakry.

  26. 🙄 🙄 🙄 Pensez vous pas que nous connaissons tous et toutes ceux la tant dans les pays developpés que sous developpés ou en voie de development ❓ :mrgreen: Mr Brunet-Jailly .
    Pour Nous precisement au Mali est pire et vous avez bien parler des defaillances de la gouvernance et d’une soit disante democratie. Mais depuis AOK le Mali ne vit que sous une democratie de facade. Faites pas le Con pour l’ignorer. Sous ATT ca c’est devenu pire et sous IBK actuellement c’est pire et catastrophique voir la fin du Mali.
    Vos articles ont du sens amis helas ne m’imprissionne pas comme ceux de Ag Rissa et autres de la sorte.
    Vous êtes la a souvent faire le medecin après la mort et je trouve cela très hypocrite.
    Les crises en Afrique et particulièrement au Mali ne sont pas seulement la faute de nos requins, crocodiles, coyotes, rapaces et vampires chefs d’etat mais aussi vos implications sur la France que l’Angleterre en Afrique. Les mains invisibles des crises africaines sont plus francaises que britanniques. Qu’on le crois pas et je vais me faire massacré aujourdhui en disant ceux la par certains copains :mrgreen: . Les presidents africains sont generalement soutenus par vos pays même dictateurs et criminels soient ils tant aussi longtemps qu’ils feront l’affaire.
    Je ne bien pas une nouvelle Volonté de changements de la France, de l’Angleterre etccc mais egal a egal c’est de la foutaise. Ex: quand le Niger a voulu renegocier les contrats d’avera avec la pression populaire et a gagné qu’est ce qui c’est passé par la suite ❓ . La fermeture de la mine d’uranium des milliers de familles dans la misère pour des années. Soit disant que le prix d’uranium a baissé et que la compagnie ne peut plus satisfaire les doleances du Niger et de ses employés. Hahaha on voit ces genres d’escroqueries a travers le monde. Et j’en passe. La France et la CI particulièrement l’ONU ont très bien la solution a cette crise malienne mais la bonne Volonté n’est pas la. Pas pour notre president con et sa racaille mais pour LE PEUPLE MALIEN.
    Alors arretez vos blablabla et faisons le boulot ensemble car il n’y a jamais eu au tant un probleme ethnic de touareg. La vraie raison est ailleurs.
    OÙ J’EN SAIS RIEN MAIS NOUS LE SAURONS TOT OU TARD.
    Merci a tous nos partenaires (la France, la Minusma et la CI).

    Vive le Maliba Un et Indivisible.

    • 1FILSDUMALIBA .

      “je vais me faire massacré aujourdhui en disant ceux la par certains copains”

      CEUX DE TES COPAINS QUI S’EN PRENDRONT A TOI POUR AVOIR DIT LA VERITE VONT SE FAIRE SOUFFLER DANS LES BRONCHES . JE NE LAISSERAI PAS FAIRE CE TERRORISME LA . TOUT LE MONDE A LE DROIT DE DIRE SON OPINION “SANS CRAINTE” DE QUI QUE ce SOIT .
      👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

      Salut le fils du MALI , je te soutien fermement . 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  27. Merci bien Professeur. On aimerait bien que tous les acteurs ici mis en cause joue leur partition dans la recherche de la paix et la cohésion de l'ensemble national. Vous l'avez bien dit que l'Accord d'Alger est un échec. Il l'est mais bien pire, il est antinational et son application par les dirigeants actuels peut et doit les conduire devant une Haute Cour de Justice ici et maintenant! Que nul ne se trompe : que le peuple ait confié la gestion du pays à une équipe ne revient pas à hypothéquer l'avenir de toute une Nation.

  28. Merci bien Professeur. On aimerait bien que tous les acteurs ici mis en cause joue leur partition dans la recherche de la paix et la cohésion de l'ensemble national. Vous l'avez bien dit que l'Accord d'Alger est un échec. Il l'est mais bien pire, il est antinational et son application par les dirigeants actuels peut et doit les conduire devant une Haute Cour de Justice ici et maintenant! Que nul ne se trompe : que le peuple ait confié la gestion du pays à une équipe ne revient pas à hypothéquer l'avenir de toute une Nation.

  29. J’ai tjours dit que ibk n’est pas la carrure de diriger le mali la preuve même les organisations international ont des doute pour sa capacité a gouverner ibk est grillé partout personne ne veut se faire voir avec lui depuis l’affaire tomi ce qui pénalise le mali et je commence a avoir peur pour l’avenir de mon pays

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