Dakar – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé lundi avoir rendu visite à 50 personnes détenues par deux groupes armés à Kidal (extrême nord-est du Mali) depuis les récents affrontements dans cette ville.
Les cinquante prisonniers sont “32 personnes détenues par le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et 18 par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA)”, selon ce communiqué reçu par l’AFP à Dakar. “Des secours d’urgence (nattes et produits d’hygiène notamment) ont été distribués aux détenus, et nous avons permis à ceux qui n’avaient pas encore pu contacter leur famille de leur téléphoner”, a affirmé Christoph Luedi, chef
de la délégation du CICR au Mali.
“Quelles que soient les raisons de leur détention, l’intégrité physique et morale des détenus doit être respectée. Ils ont aussi besoin d’eau, de nourriture et de soins de santé”, a-t-il ajouté. Le CICR “espère pouvoir renouveler dans les prochains jours” ces visites
aux prisonniers, destinées “à s’assurer que toutes ces personnes sont détenues et traitées avec humanité”, d’après le communiqué.
Des affrontements ont opposé les 17 et 21 mai à Kidal (à plus de 1.500 km de Bamako) les militaires maliens et une coalition de groupes armés, dont le MNLA et le HCUA. Les combats ont tourné en défaveur de l’armée, qui s’est retirée de la ville, contrôlée depuis le 21 mai par les rebelles.
Selon l’ONU et des sources dans le Nord, les groupes armés ont aussi investi le 21 mai la ville de Ménaka, dans la région de Gao (nord-est), qu’ils ont prise sans combats, ce que réfute le gouvernement malien. Dimanche soir, le ministre malien de la Défense a indiqué que les forces maliennes avaient enregistré dans leurs rangs “une cinquantaine de morts” et
“48 blessés”.
Il avait précédemment reconnu que des soldats avaient été faits prisonniers par les combattants rebelles, mais moins que ce que revendiquent ces groupes. Le MNLA avait parlé la semaine dernière de 40 soldats maliens tués, 50 blessés et 70 faits prisonniers depuis le début des hostilités le 17 mai. Vendredi, le gouvernement malien, le MNLA, le HCUA et un troisième groupe armé ont signé un accord de cessez-le-feu à la faveur d’une médiation conduite par l’Union africaine.
En plus de la cessation des hostilités, l’accord prévoit “la libération des prisonniers dans les meilleurs délais” et “la mise en place d’une commission internationale d’enquête”.
cs/stb/aub
QUE DES MENSONGES DE LA PART DE IBK ET COMPAGNIES,MAIS IL EST TEMPS DE DIRE LA VERITE AU PEUPLE SOUVERAIN
Kidal s’éloigne d’avantage tous les jours. Voulant une base et le contrôle de la zone, la France aider les rebelles , elle n’est pas là pour aider le Mali. Après le Mali, les rebelles et leurs alliés arabes et européens irons conquérir d’autres terrains. Les pays africains qui se sentent épargnés se trompent infernalement. Les dirigeants africains sont constamment sous pression et n’osent pas se fier au peuple. Je trouve triste et pitoyable que ce petit pays de France parvienne à berner avec aisance tout un continent. Une preuve suffisante que les pays africains sont dirigés par des incapable, apatrides, traitres. Si non comment confondre un pays à un bien personnel, comment préférer son propre bonheur à celui d’un peuple tout entier. Admettons qu’on est incapables et méditons dessus afin d’en tirer les leçons pour l’avenir. Ou tout simplement, acceptons qu’on (noirs africains) est inférieur aux autres peuples et vivons pour les servir loyalement, et dans le silence.
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