Mali – Violences à Kidal : Déclarations du Porte parole relatifs aux évènements survenus à Kidal.

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La France condamne les violences inacceptables et meurtrières survenues le 17 mai lors de la visite du Premier ministre malien à Kidal. Rien ne saurait justifier de tels actes alors que tous les efforts doivent tendre au dialogue et à la réconciliation, conformément aux décisions du conseil de sécurité des Nations unies.

 

 

Il est essentiel que toute la lumière soit faite sur les crimes commis à l’encontre des civils et des représentants du gouvernement malien et que les responsables soient identifiés et traduits devant la justice.

Nous demandons que les groupes armés libèrent immédiatement et sans condition les personnes détenues comme otages et restituent le gouvernorat de Kidal.

Les forces françaises présentes au Mali ont apporté leur aide à la mission des Nations unies (MINUSMA) pour sécuriser le déplacement du Premier ministre malien. Elles demeurent par ailleurs engagées dans le combat contre les groupes armés terroristes au Nord du Mali. Des résultats très significatifs ont été obtenus ces dernières semaines.

 Quelle est votre réaction aux événements du week-end à Kidal ?Près d’un an après l’élection d’IBK, cette zone du nord échappe totalement au contrôle de l’Etat malien. Quelles en sont les causes ? Absence d’une politique de dialogue et de réconciliation, retour de jihadistes dans la zone?Par ailleurs la France, présente militairement à Kidal, est accusée au Mali de passivité, voire de complaisance envers les rebelles du MNLA. Une réaction ?

Je vous renvoie à la déclaration que je viens de faire.

S’agissant de votre dernière question, la France soutient les autorités démocratiquement élues et est attachée à la souveraineté du Mali.

 

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1 commentaire

  1. Certains disent que la France est complice du MNLA.Pour moi c’est le contraire. La France veut diviser le Mali et le MNLA est son complice.

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