Mali: un «pacte pour la paix» pour accélérer l’application de l’accord d’Alger

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Patrouille militaire mixte de soldats de l'armée malienne et d'ex-combattants des groupes armés, Gao le 23 février 2017. © AFP
Patrouille militaire mixte de soldats de l'armée malienne et d'ex-combattants des groupes armés, Gao le 23 février 2017. © AFP

Ce pacte avait été souhaité par le Conseil de sécurité dans la dernière résolution de juin 2018.

Ce pacte d’à peine deux pages, négocié encore toute la journée, est paraphé par le gouvernement malien et les Nations unies. Une troisième page associe les ex-indépendantistes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les pro-gouvernementaux de la Plateforme. Fait nouveau, le paragraphe 7 du texte rend par ailleurs les décisions de la médiation internationale obligatoires.

Combat contre le crime

Selon le point 9, le Conseil de sécurité de l’ONU prendra les actions nécessaires pour supprimer les entraves à la mise en oeuvre de cet accord de paix « en particulier celle en lien avec l’article 29 ». Cet article 29 consacre l’engagement des signataires de l’accord à combattre le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue.

En août, le Conseil de sécurité a justement prolongé le régime de sanctions après la sortie d’un rapport accablant des responsables de groupes armés accusés d’être impliqués dans des attaques terroristes ou dans du trafic de drogue ou de migrants.

Par RFI Publié le 16-10-2018

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2 COMMENTAIRES

  1. Que c’est pitoyable pour le Mali. Les dirigeants maliens sont trimballés de gauche à droite pour faire signer des faux accords qui les condamnent et dont les maliens ne sont même pas informés au préalable des contenus et des tenants et aboutissants.

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