Au Mali, de présumés jihadistes ont attaqué, samedi 6 janvier, dans le nord du pays, près de la frontière nigérienne, une position de combattants du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia). Ce groupe armé est impliqué dans le processus de paix et participe à la sécurisation de la zone sahélo saharienne avec le feu vert de l’armée malienne. Au moins trois personnes ont été tuées.
Selon plusieurs sources, c’est sur des motos que les présumés jihadistes sont arrivés dans la localité malienne de Andéramboukane (nord-est), près de la frontière nigérienne. Ils étaient au moins huit et avaient, semble-t-il, des complices locaux.
En tout cas, sur place, les combattants du Gatia ont été surpris. Le Gatia, groupe d’autodéfense, sont des Touaregs de la tribu des Imrads. Le groupe est impliqué dans le processus de paix et participe à la sécurisation de cette région.
Sur le coup, lors de l’attaque, au moins trois des combattants du Gatia ont été tués. On compte également un blessé dans les rangs du Gatia.
Après cette opération, les assaillants se sont dirigés vers une autre position d’un autre mouvement armé, le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), qui participe également à la sécurisation de la région de Ménaka. L’endroit était désert.
Des combattants d’Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, qui a fait allégeance à l’organisation Etat islamique, sont fortement soupçonnés d’être les auteurs de l’attaque. C’est en tout cas dans cette zone qu’ils opèrent depuis un moment.
Quand ils sont recherchés au Mali, ils sont sur le territoire nigérien et vice et versa. Ils recrutent localement et c’est actuellement l’une de leurs forces pour mener des opérations dans les deux pays voisins.
Par ailleurs, un civil et un militaire maliens enlevés, en juillet dernier, par de présumés djihadistes ont été libérés vendredi dans la région de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali.
La faute à qui?
Comments are closed.