Les deux principaux groupes armés rivaux du Nord impliqués dans la mise œuvre de l’accord de paix d’Alger ont obtenu gain de cause. Jusqu’à nouvel ordre, leurs dissidents n’auront pas de place dans les sous-commissions du comité de suivi de l’accord d’Alger. Ils demandent même à leurs anciens camarades de réintégrer tout simplement les rangs.
Après avoir tapé du point sur la table, les rebelles et leurs adversaires d’une plateforme composée de groupes armés pro-gouvernementaux reviennent main dans la main autour de la table des négociations. On sent même une nette décrispation. Ce jeudi, la réunion de la commission technique de sécurité s’est même tenue à Bamako. Composée des représentants des rebelles, des groupes armés de la plateforme, de l’armée malienne et de la mission de l’ONU, cette commission a même abordé les questions de patrouilles conjointes sur le terrain dans le Nord ainsi que la question du cantonnement des troupes.