C’est en principe, ce 16 juillet que se rencontreront à Alger des représentants du gouvernement Malien et des responsables des groupes armés de “l’Azawad” afin de trouver un consensus pour que le Mali sorte de cette situation chaotique d’insécurité et d’instabilité qu’il traverse depuis maintenant trois longues années dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.
Au cours de cette rencontre pour la paix (il faut espérer qu’il s’agira de cela), les autorités maliennes et les responsables des groupes armés devraient faire des propositions concrètes et acceptables pour tous pour sortir de cette grave crise qui n’a que trop duré.
Déjà, et cela est connu autant du peuple malien que de la communauté internationale, nos hautes autorités sont prêtes, au nom de la paix et de la réconciliation nationale d’accepter tout compromis avec nos frères égarés, en dehors de l’acceptation d’une partition du pays.
La position malienne est claire et nette à propos : le Mali est et restera laïque. Le Mali est et restera Un et Indivisible.
Cela n’est pas, ne sera jamais négociable.
“Rien ne bloque désormais le processus de négociation pour une paix durable au Mali”, a dit récemment Mahamadou Djéry Maïga le vice président du MNLA.
Alors, peut-on espérer que cette rencontre d’Alger entre le Mali et ses fils égarés sera la bonne pour que, enfin reviennent la paix et la sécurité dans notre pays ?
Il faut y croire car, en Algérie, de Tamaraset en 1991 à Alger en 2006, il y a toujours eu une solution (même éphémère) à cette ridicule et insensée histoire de rébellion Touareg au nom de l’indépendance de l’Azawad, un pays imaginaire.
En tout cas nous souhaiterons une paix durable mais comment en dehords du Mali qui est une nation souveraine , ce dialogue inclusif inter malien doit derouler dans la plus grande serenité
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