"Sept otages viennent d”être libérés", a déclaré Al Ghabas Ag Intalla, député et fils du chef d”une tribu touarègue, notable de la région de Kidal, où est située la localité de Tinzaouatène, à environ 2.000 km au nord-est de Bamako.
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Ibrahima Ag Bahanga "a libéré cinq civils et deux militaires. (Ils) nous ont été remis, à un délégué algérien et à moi", a ajouté le notable, qui n”a pas fourni, dans un premier temps, d”autres détails.
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Une trêve mettant fin aux attaques des rebelles touaregs contre l”armée et aux ripostes de celle-ci avait été annoncée le 18 septembre, trois jours après le début d”une "mission d”apaisement" dans le nord-est malien de Al Ghabas Ag Intalla et de deux autres notables touaregs.
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Les autres médiateurs de la délégation sont Aladi Ag Alla, ex-dirigeant rebelle touareg dans les années 1960, et Bayène Ag Ahawali, ex-maire de Kidal et membre de "l”Alliance démocratique pour le Changement du 23 mai" (ex-rébellion touarègue).
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D”autre part, mercredi, un responsable à la présidence malienne avait indiqué à l”AFP que Bamako avait officiellement demandé à l”Algérie de participer "aux efforts de retour à la paix" dans le nord du Mali, au lendemain de l”entrée en vigueur de la trêve, la seconde depuis le début des attaques.
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Les hommes de Ag Bahanga avaient enlevé les 26 et 27 août une cinquantaine de personnes dans le nord-est, malgré des accords de paix signés en juillet 2006 entre le gouvernement malien et les ex-rebelles touareg sous l”égide de l”Algérie.
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Depuis, 20 otages environ ont officiellement recouvré la liberté.
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Une première trêve décidée le 31 août, après une médiation d”un autre chef rebelle touareg, Iyad Ag Ghaly, avait volé en éclats à la mi-septembre, quand sept rebelles et un soldat avaient été tués dans des affrontements selon l”armée.
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Au lendemain de la seconde trêve, Ibrahima Ag Bahanga s”était dit prêt à libérer, sous conditions, tous les otages, a indiqué cette semaine un des médiateurs touaregs.
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M. Ag Bahanga n”avait pas formulé, en personne, de revendications après les enlèvements, mais il a été accusé par le gouvernement malien de vouloir prendre le contrôle du poste frontière de Tinzaouatène pour se livrer notamment au trafic de drogue. Cette localité difficile d”accès est située dans la région désertique et montagneuse de l”Adrar des Iforas.
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(©AFP / 21 septembre 2007 11h27)
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