Mali: un responsable malien a rencontré des représentants de groupes armés

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Modibo Kéïta
Modibo Kéïta nommé Haut Représentant du chef de l’État pour le dialogue inclusif inter-malien

Le responsable nommé par le président malien Ibrahima Boubacar Keïta pour le dialogue entre Bamako et les groupes armés du nord du Mali a rencontré à Nouakchott des représentants de ces mouvements, ont indiqué mercredi l’officiel malien et ses interlocuteurs.

 

 

« J’ai pris contact avec ces organisations pour d’abord les connaître, ensuite leur dire le message du président (malien) privilégiant le dialogue et recevoir leurs suggestions », a déclaré à l’AFP Modibo Keïta, représentant spécial du président malien, chargé du dialogue avec la rébellion, après sa rencontre avec ces groupes armés.

 

 

« C’est la même mission de contacts préliminaires que j’ai menée au Burkina Faso », a ajouté M. Keïta, qui avait rencontré la semaine dernière dans la capitale burkinabé d’autres représentants de ces groupes.

 

 

A Nouakchott, il s’est entretenu avec des membres du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et de la Coordination des mouvements et des Fronts patriotiques de résistance (CMFPR), formée de milices comprenant surtout des communautés noires du Nord proches de Bamako.

 

 

« Evidemment, nous n’avons pas la même position. Nous estimons que le minimum que peuvent accepter les gens de l’Azawad (appellation du nord du Mali par les Touareg) est bien sûr l’autonomie interne », a affirmé à l’AFP le secrétaire général du MAA, Mohamed Ould Sidi Mohamed.

 

 

M. Keïta, ex-Premier ministre du Mali, avait été en avril nommé « haut représentant » du président IBK « pour le dialogue inclusif inter-malien », avec notamment pour tâche de mener des négociations avec les groupes armés du nord du pays. Il est rentré au Mali mercredi.

 

 

Le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, également président de l’Union africaine (UA) avait arraché le 23 mai à Bamako et aux groupes armés un cessez-le-feu, réclamé par la communauté internationale aprè la reprise le 17 mai de combats meurtriers qui s’étaient soldés le 21 mai par une nouvelle déroute de l’armée malienne à Kidal (nord).

 

 

Bamako a signé le document de cessez-le-feu, de même que trois groupes armés, composés essentiellement de Touareg mais aussi de combattants arabes: le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, formé par des dissidents d’un groupe jihadiste) et le MAA.

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4 COMMENTAIRES

  1. Ces gens là sont à combattre même s’il faut que tous les maliens y laissent leur peau, on cède un centimètre à gens ils vont grignoter notre territoire jusqu’à kayes.

  2. Pas d’autonmie,indépendance, féderalisme pour le groupe criminel MNLA soutenu par la France.Si ils veulent un de ces 3 options , qu’il fassent la guerre et prendre tout le Mali.Nous céderons 1m de notre sol aux bandits.

    • As des interets avec les narcos ?
      Fais tu partie du “MNLA SUD” ?
      Ton discours est surprenant …..
      😆 😆 😆 😆 😆 😆
      Comme le Malien “double” toujours le Malien ……..On est en droit de s’interroger mossieu CHURCHILL !
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      • 😛 😛 😛 @coco ne t’inquièter pas je vais te doubler je suis sincère.Tu sais j ai beaucoup investi au mali j’aime ce pays salut.

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