Mali : rencontre entre ex-rebelles maliens à Alger pour relancer la paix

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04.11.07 | 14h18
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Le chef des ex-rebelles touareg maliens Iyad Ag Ghaly et le rebelle dissident Ibrahim Ag Bahanga, auteur d”enlèvements et d”attaques contre l”armée, doivent se rencontrer à Alger pour "relancer" un processus de paix au point mort, ont indiqué dimanche des sources concordantes.

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"Iyad Ag Ghaly est arrivé samedi à Alger pour rencontrer Ibrahim Ag Bahanga et les autorités algériennes pour relancer le processus de paix" avec le gouvernement malien, a déclaré à l”AFP un membre de l”entourage du chef des ex-rebelles touaregs maliens.

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Selon la même source, cette "relance" du processus de paix, passe par la libération d”une vingtaine d”otages toujours détenus par Ag Bahanga et "l”accélération" de l”application des accords de paix d”Alger signés en juillet 2006 entre Bamako et les ex-rebelles touaregs maliens.

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"Il faut aller vite, connaître le nombre exact des otages, obtenir leur libération et faire le point sur l”application des accords d”Alger", a expliqué cette source sous couvert de l”anonymat.

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Un proche de Ag Bahanga, joint par l”AFP, a confirmé de son côté que ce dernier "est actuellement sur le territoire algérien" et qu”il "doit rencontrer Iyad (Ag Ghaly), qui vient d”arriver en Algérie pour parler de la situation".

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Iyad Ag Ghaly est le chef de ses ex-rebelles touareg maliens réunis sous la bannière de l”Alliance démocratique pour le changement du 23 mai 2006, qui avait attaqué en mai 2006 deux camps militaires de Kidal (nord) avant de signer les accords de paix d”Alger.

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Cet accord prévoit le renoncement à la lutte armée pour les Touareg et l”accélération par les autorités maliennes du développement des trois régions du nord du Mali, désertiques, qui abritent l”essentiel de la communauté touareg malienne.

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Mais fin août dernier, Ag Bahanga, un chef rebelle touareg malien en rupture de ban, a déclenché plusieurs opérations contre l”armée dans la même région, kidnappant notamment une cinquantaine de personnes. A ce jour, une vingtaine d”entre-elles demeurent détenues.

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Ag Bahanga n”a pas formulé, en personne, de revendications après les enlèvements. Mais il a été accusé par le gouvernement malien de vouloir prendre le contrôle du poste frontière de Tinzaouatène (nord désertique) pour se livrer notamment au trafic de drogue.

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Depuis le 18 septembre, une trêve est respectée sur le terrain grâce à l”intervention conjuguée de l”Algérie, de notables et d”élus de la région de Kidal.

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Lors d”un récent séjour en France, le chef de l”Etat malien Amadou Toumani Touré a indiqué qu”il privilégiait le dialogue pour résoudre la crise, sans toutefois exclure une solution militaire en dernier ressort.

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AFP via lemonde.fr

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