Ils suggéraient qu’on les rattache comme avant au Niger ou bien à la Mauritanie, qui avait reçu en 1945 la région de Néma et de Oualata, anciennement soudanaise, à la suite des troubles religieux menés par les hamallistes. A cette époque, une autre demande, sans réponse elle aussi, avait été faite par les Touareg du Niger.
Mohamed Ali Ag Attaher des Kel Antsar chercha des appuis à l’extérieur du Soudan. Il alla en Libye et en Arabie Saoudite. Il demanda l’aide d’Allal el Fassi, au Maroc, qui soulevait les foules pour la réalisation d’un grand Maroc s’étendant jusqu’à Tombouctou.
L’OCRS montra aux Touareg qu’elle n’était qu’une coquille vide quand la France commença à faire ses bagages dès 1958 à la création de la République soudanaise. Elle était en pleine guerre d’Algérie et, sachant qu’elle était destinée à partir, les effectifs de ses militaires et de ses administrateurs furent réduits au minimum pour une période de passation de pouvoir qui devait être rapide.
Modibo Keïta avait hâte de diriger son pays et de régler ses problèmes avec le Sénégal de Léopold Senghor. Les deux pays formaient une fédération et leurs dirigeants s’opposaient sur des questions politiques et de préséance. La Fédération du Mali fut dissoute et, le 22 septembre, Modibo Keïta proclama la République du Mali. Il orienta son pays vers une économie socialiste et sortit de la zone franc. La création d’un franc malien en 1962 provoqua une inflation importante et les Touareg furent parmi les premiers touchés.
Le 6 janvier, les pays non alignés se réunirent à Casablanca pour apporter notamment leur soutien à l’Algérie. Peu après son retour, le président malien demanda le départ immédiat des troupes françaises restant sur le territoire. Il avait été en effet décidé avec les Algériens de créer une nouvelle «wilaya» (région militaire) qui devait faciliter l’acheminement de l’aide au FLN et permettre à celui- ci de lancer des actions contre la France dans le Sahara algérien qu’elle occupait encore.
La «Wilaya 7» n’eut pas une grande activité militaire, mais sa seule existence ancra le Mali dans l’orbite algérienne.
Bernard Nantet (Le Sahara)
Dans ce meurtre barbare, nous pouvons dire que la France a sa responsabilité
1- Kidal étant une région de no man’sland qui échappe à tout contrôle du pouvoir central, sachant la présence des deux journalistes français, je dirais que la force serval devrait avoir un œil sur ces journalistes
2- Kidal est bourré de groupes armées prétextant le MNLA, justement la grosse erreur commise par la France dans cette guerre au Mali.
3- L’accord de ouaga n’est pas appliqué le MNLA devrait être cantonné au contraire c’est l’armée régulière qui en est!
4- Aujourd’hui je dirais voila l’occasion qui doit permettre à la France de laiisser l’armée malienne de prendre sa responsabilité.
LA FRANCE PAYE AU PRIX DU SANG SA PROTECTION DU MNLA ! LES BONS TOUAREGS SONT PARTOUT SAUF DANS LE MNLA , ANCARDINE YAD OU AQMI ! FOU GOTÔ ➡ ❗ 😉
Le problème des indépendantistes Touaregs et arabes est que les 3 régions du nord du Mali qu’il réclament sont peuplées à majorité de noirs. Dans un monde où la démocratie tend à devenir le seul mode de gouvernance peut on créer un état où une minorité va éternellement gouverner la majorité en mettant en avant le critère race? La minorité blanche d’Afrique du sud nettement plus avancée du point technologique que la notre a fini par capituler et vit aujourd’hui en harmonie avec la majorité noire. Cet article montre que le problème du nord du Mali n’est pas un problème de développement mais du racisme anti noirs. Supposons que cet état touareg ou arabe ou de blancs tout simplement voit le jour, vous pensez que les noirs de la région qui sont des descendants de peuple qui ont créé des empires et royaumes vont accepter de devenir des esclaves. Il est clair qu’il vont prendre les armes et serait un cycle de violence sans fin. En plus cet état il serait touareg ou arabe? Ce problème que certains semblent prendre à la légèrement peut conduire au dépeuplement ou simplement à la disparition de certaines Communautés ou ethnies.
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