Au Mali, l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice – groupe politico-militaire du centre du pays – annonce déposer les armes. Il affiche ainsi sa volonté d’intégrer le processus de paix. Lors de sa création, en juin dernier, son leader a revendiqué les attaques contre l’armée malienne et affirmait qu’il voulait défendre sa communauté peule.
« Je dépose les armes ». L’homme qui parle au téléphone a un peu perdu de sa superbe. En juin dernier, il annonçait, avec fracas, la création de l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice dont l’objectif affiché était de poursuivre la défense des Peuls.
Pourquoi, aujourd’hui, raccroche-t-il ? Parce que des discussions ont eu lieu d’une part, avec les « autorités maliennes » et, d’autre part, avec « des groupes armés », précise Oumar al-Janah.
Fini donc le maquis pour l’homme qui revendiquait environ 700 combattants. Ils intégreront tous le processus de paix.
« Je veux participer à la réconciliation nationale », insiste-t-il.
Lors de la création de son groupe armé, Oumar al-Janah avait insisté sur deux choses à savoir qu’il n’était ni indépendantiste ni jihadiste mais qu’il avait pris les armes « pour défendre sa communauté peule » et que l’armée malienne était son « ennemie » sur le terrain.
Aujourd’hui, celui qui avait le titre de secrétaire général de l’Alliance ouvre une nouvelle page de son histoire.
Tout ça ce n’est que de la poudre aux yeux
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