Depuis le début de l’intervention au Mali, c’est un phénomène dont on parle peu : la présence d’enfants soldats enrôlés de force par les groupes armés sur les champs de bataille. Certains d’entre eux ont été fait prisonniers par les armées française et tchadienne, qui combattent les islamistes dans le nord. Ils ont été confiés à l’Unicef.
Les photos sont confidentielles. Prises par les Tchadiens et les Français dans la vallée d’Ametetai, le fief d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), elles montrent une partie des cadavres des jihadistes. Sur une vingtaine de combattants, plus de la moitié sont soit de jeunes adultes, soit des adolescents.
La présence d’enfants soldats a choqué les militaires français. Le général français Bernard Barrera, chef de l’opération Serval, le concède : « Ce qui nous a choqués, c’est vrai, c’est de se retrouver face à des enfants soldats. Quand vous voyez des gamins de 10 ou 12 ans qui s’approchent à 200 mètres des troupes en armes, et qui montrent qu’ils n’ont rien sous le tee-shirt, comme pour montrer qu’ils n’ont pas d’explosifs, ça veut bien dire qu’ils sont formés pour s’approcher sans crainte. »
Des enfants soldats « formés », et même embrigadés, d’après le capitaine Lionel, du deuxième raid. « C’est quand même plus facile d’envoyer un jeune, de manipuler ces gens-là, pour porter de l’eau ou des munitions », décrypte-t-il.
Sale guerre
Guide pour l’armée française, le caporal Ag Dossane fait partie du bataillon du El Hadj Ag Gamou. Il accuse les groupes touaregs, notamment le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), d’avoir recruté des enfants soldats pour Aqmi : « Ce sont les petits enfants du nord du Mali, du Niger et de Gao. Les Aqmi ne rentrent pas dans les familles. Ils vont commissionner les MNLA pour amener les enfants pour eux. »
Pour le général Barrera, la présence d’enfants soldats est l’un des premiers éléments qui permet de connaître le fonctionnement d’Aqmi : « Ca décrédibilise Aqmi, estime-t-il, parce que les enfants soldats, ça on n’a pas l’habitude. Ce n’est pas une belle guerre quoi. Ce n’est pas un truc de soldats. »
Sept enfants soldats ont été confiés à l’Unicef depuis le 9 mars dernier. D’autres pourraient bientôt les rejoindre. Laura Perez, du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), est spécialiste de la protection des enfants pendant les conflits armés. Elle évoque le sujet avec beaucoup de précaution :
« Ce sont des enfants qui ont entre 12 et 18 ans. Ils viennent du nord mais je ne suis pas libre de vous donner des informations spécifiques sur eux. Il y a un risque très grand de représailles contre ces enfants, parce qu’en général, ils sont vus comme des terroristes et les gens ne comprennent pas qu’ils sont en fait des victimes, qui ont besoin d’être protégées, d’être assistées. »
Besoin d’aide
Inutile donc de chercher à connaître leur nationalité, les conditions dans lesquelles ils ont été recueillis, ni même l’endroit où l’Unicef les prend aujourd’hui en charge, leur prodiguant notamment des soins médicaux – certains sont arrivés blessés -, une aide psychologique, mais aussi l’alphabétisation ou l’apprentissage d’un métier.
Selon Laura Perez, « aujourd’hui ils semblent être à l’aise. Ils regardent beaucoup la télévision. On se rend vraiment compte que ce sont des enfants. Ils demandent à parler avec leur maman. Ils ont vécu des expériences assez difficiles dans le nord, parce qu’ils étaient détenus pendant les combats. Aujourd’hui, ils sont tranquilles. Ils comprennent qu’ils sont en train de recevoir de l’aide et ils l’acceptent. Ils jouent ensemble, ils veulent voir la famille. » Et Mme Perez d’insister encore : « Ce sont vraiment des enfants ».
Des recherches sont menées pour retrouver les familles de ces enfants. Mais ces derniers ne quitteront pas le centre Unicef avant que les esprits ne s’apaisent et que la situation dans le nord leur soit plus favorable. Cela pourrait prendre, d’après l’Unicef, jusqu’à une année.
Docteur Patrick Clervoy
Psychiatre, service de santé des armées. Auteur de l’ouvrage «Dix semaines à Kaboul» (éd. Steinkis) Dans notre culture, un soldat est préparé à combattre quelqu’un qui lui ressemble. Ce qui peut être traumatisant au plan psychique pour les personnels, c’est d’avoir devant eux des gens qui ne sont pas les combattants sur lequel ils ont anticipé |
Par RFI
Patience, patience, l’armée malienne se réveillera. Et Kidal votera avec le reste du Mali. Jusqu’à ce jour, la France n’a eu que ses yeux pour pleurer de la collaboration avec le MNLA: rien que des morts et des blessés. ET ZERO OTAGE EN VUE…
@ Nonalinertie………..on dirait que tu te rejouis que l’armée française n’ai pas encore retrouvé d’otages ,qu’ils soient morts ou vifs . Assez degueulasse et imbecile de ta part 👿 👿
D’autre part ce n’est pass le MNLA qui a pris des otages français ,mais ces pu.tains de barbus que vous hebergiez depuis 10 ans au Mali 😳 😳 😳 alors tu n’as pas a pavoiser là dessus et les autres maliens non plus 😳 😳 😳
Là tu touches l’endroit sensible ……
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Et tu vas encore te faire insulter !
En plus ,”nonalinertie” ignore encore que c’est le MNLA du SUD hébergé à KATI qui a fait péter les caisses du Trésor Public ……… NE LE LUI DIS SURTOUT PAS !
Moi je ne comprend pas cette photo…un militaire en position de combat alors que des enfants de 3 ans se baladent ds les environs comme si de rien n’etait???…bizarre…..Dites aux enfants au moins de rester chez eux au lieu de les laisser se balader sous le feux…. ❓ ❓ ❓ ❓
C’est un souvenir????
Partout, on utilise les enfants, en 1991, au mali c’était les enfants comme fer de lance de la révolution qui malheureusement a été confisqué par des vieux véreux! Ils sont les Ciwara!!!
les enfants soldats c’est la vérole de l’Afrique , pas un seul pays ou une rebellions ne trouve ainsi de la chair à canon bon marché !! Au Mali vous avez l’impression de découvrir çà parce que sont concernés de jeunes enfants maliens 🙁 🙁
C’est comme les clubs de football, ils recrutent et forment aussi des petits!
Qui a posé la bombe de Boston ???? Mr des scoops… 😆 😆 😆
On sait que les djihadistes sont capables du pire, c’est leur essence.
IL n’ya pas de surpise,tout le monde savait qu’il y avait le risque de manipuler nos enfants pour les envoyer a l’abbatoir.ILs n’ont jamais manque de le faire dans d’autres pays.La surprise est et restera le fait que nous on les a laisse faire pendant toute une annee sans etre inquietes.
Mobilisons tout les jeunes du Mali a la cause de l’avenir de notre patrie … je vois p de journalist parler de lui, ( ZOUMANA SACKO ), mais mais mais, jeunes du Mali, je vous jure qu’il est le meilleur candidat parmis tout ces Bamba ( crokodile) lol.
Let’s all vote for him so we can have a better Mali , An Se kena tieeeeeee …. i pray god so he can get elected for sake of Maliba, my country. VIve ZOU VIve ZOU VIve ZOU VIve ZOU
sissoko
Mon frere tu ne fais que dire la verite.La preuve est que c’est lui qui est le premier a etre Premier Ministre Pleins Pouvoirs et qu’il a mis le pays sur les rails sans meme s’enrichir.Comme si il avait eu tort de ne pas voler,il est aujourd’hui ignore par l’electeur qui croit plus au bienfait d’un T-shirt qu’a celui de la reconstuction nationale.
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