Le Mali prépare les prochains pourparlers avec les groupes armés touaregs du Nord en mi-juillet à Alger

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rebelles touareg
Des délégués des rebelles touareg participent à une réunion de médiation sous l’égide du Burkina Faso, à Ouagadougou le 10 juin 2013

Sauf changement de calendrier, une nouvelle rencontre réunira à la mi-juillet à Alger, sous la médiation algérienne, le gouvernement malien et les trois groupes armés touaregs signataires d’un accord de cessez-le-feu le 10 juin, en vue d’un dialogue que le pouvoir de Bamako espère aboutir à une solution à la crise dans le Nord du Mali.

“Après les déclarations et les plateformes signées par les groupes armés qui reconnaissent l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, nous pensons qu’aujourd’hui les conditions sont réunies pour que s’engagent des pourparlers directs avec ces groupes sur la facilitation algérienne et puis l’implication des principaux acteurs de la région”, a déclaré à Xinhua le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, présent à Malabo à l’occasion du sommet de l’Union africaine (UA).

Parmi les acteurs évoqués, figure le Burkina Faso, pays voisin ayant mené une première médiation à cette crise soldée par la signature d’un accord de cessez-le-feu le 23 mai à Ouagadougou. Les Nations Unies et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont aussi citées dans le processus.

Pour le ministre Abdoulaye Diop, “la prochaine étape est qu’il est prévu mi-juillet qu’on se retrouve en Algérie et il appartient maintenant à la facilitation algérienne de dessiner les contours de cette rencontre. Pour notre part en tant que représentant du gouvernement, nous sommes disposés à répondre à l’invitation algérienne du mois de juillet pour engager cette discussion”.

Le rendez-vous a été confirmé par le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui juge les perspectives prometteuses grâce à une “bonne dynamique” aujourd’hui observée dans le processus destiné à favoriser le retour à une paix durable dans le Nord-Mali et le développement de cette région qui justifie sa lutte armée par une longue marginalisation de la part des autorités du pays.

Des pourparlers en perspective, M. Diop affirme attendre un accord en vue du redéploiement de l’administration et de l’armée nationale dans la région, par ailleurs infestée de groupes terroristes qui entretiennent l’insécurité et l’instabilité dans le Sahel, précisément dans la ville de Kidal qui échappe au contrôle de Bamako.

C’est une clause non appliquée de l’accord de cessez-le-feu conclu en mai dans la capitale du Burkina Faso. Ce dossier fait partie des sujets de discussions des participants au 23e sommet ordinaire de l’UA qui a lieu jeudi et vendredi à Malabo, avec la participation d’une quarantaine de chefs d’Etat dont le président malien Ibrahim Boubacar Keïta que l’on a vu multiplier des rencontres bilatérales avec certains de ses pairs et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

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  1. Une Federation composee de deux Etats-membres sera une structure Etatique desequilibree et non viable.Une Federation dont les 90% des revenus budgetaires proviendraient de dotations du Budget de l’Etat Federal serait une structure politique farfelue,budgetivore et incapable de generer des investissements productifs,une federation nee des sentiments de tribalisme ,d’ethnicite, de clanisme et de racisme primitifs,va aggraver la dislocation de l’Etat Malien,affaiblir tout sentiment de nationalite,de patriotisme,un Etat Federal comprenant deux Etats membres dont un membre est independantiste,s’acheminera vers une guerre de secession.Quand la France a decide de faire eclater laFederation du Mali,ni Lamine Gueye,ni les Femmes du Parti Socialiste Senegalais n’ont pu s’y opposer.Le Mali n’est ni la Suisse ni la Republique Federale Allemande,Le Mali est un pays sans doute pauvre mais nous avons une tradition politique.Le peuple du Mali estdivers mais uni.Le tribalisme ,l’ethnicite n’ont pas court au Mali.Toutes ces ethnies se connaissenbien,s’apprecientmutuellement car notre vivre ensemble ne date d’aujourd’hui.Il est base sur des concessions reciproques,sur l’acceptation de nos valeurs ancestrales.Nous sommes prets pour aller vers une Federation progressive,la Federation de la CEDEAO,mais pas vers une Federation retrograde qui nous degrade.

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