Mali: poursuite des tractations, espoir d’un accord

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Des leaders touareg lors d'une rencontre avec le gouvernement malien, le 7 juin 2013 à Ouagadougou © AFP Ahmed Ouoba
Des leaders touareg lors d’une rencontre avec le gouvernement malien, le 7 juin 2013 à Ouagadougou
© AFP Ahmed Ouoba

 

OUAGADOUGOU – Les tractations entre le pouvoir malien, les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, et la médiation burkinabè se sont poursuivies dimanche pour parvenir à un accord, espéré lundi, en vue de la présidentielle en juillet.

 

Les délégations présentes à Ouagadougou ont planché sur un projet d’accord intérimaire pour le règlement de la crise malienne que leur a remis le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest, après avoir lancé les discussions samedi.

 

Conformément aux souhaits du médiateur, les représentants de Bamako et la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) lui ont transmis leurs observations et propositions sur la base de ce document, a-t-on appris auprès des deux parties.

 

La médiation, par l’intermédiaire du chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé notamment, devait s’efforcer d’obtenir un consensus dans les heures qui viennent pour pouvoir sceller un accord lundi, comme elle l’espère.

 

Les deux délégations se montraient en tout cas optimistes sur l’issue des négociations.

 

En principe demain (lundi) il doit y avoir un accord, c’est cette date qu’on s’était déjà fixée, a affirmé à l’AFP une source au sein de la délégation des autorités maliennes, conduite par l’ancien ministre Tiébilé Dramé.

 

En attendant, on essaie de faire bouger les choses par des contacts directs, a ajouté la même source.

 

Des représentants du régime malien et des mouvements armés touareg se sont ainsi retrouvés dimanche en fin de journée pour leurs premières discussions directes.

 

Il y a une volonté de trouver une solution, pour le moment il n’y a pas de blocage, avait souligné plus tôt Mossa Ag Assarid, un responsable du MNLA.

 

L’enjeu des discussions dans la capitale burkinabè est de permettre la tenue à Kidal de l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

Le MNLA et le HCUA, qui occupent Kidal, y ont jusque-là refusé la présence de l’armée et de l’administration maliennes, exigeant la sécurisation du scrutin par la future force onusienne, la Minusma, attendue en juillet au Mali et qui absorbera la force panafricaine (Misma) déjà sur place.

 

Les mouvements touareg armés se sont installés fin janvier à Kidal, berceau de cette minorité ethnique, à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

 

Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du Nord malien, s’alliant d’abord au MNLA qui avait lancé l’offensive, avant d’évincer ces rebelles touareg dans la région.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. MEME MASQUER DERIERE VOS TURBANS ON VOUS RECONNAITRAS UN JOURS.TURBANDER VOUS BIEN VOS MASQUES SONT DEJA TOMBER LES VOYOUX DE KIDAL.
    UNE CHOSE EST BIEN CLAIR VOUS NE RESTERER PAS UNPUNIS, VOUS ALLER PAYER VOS BETISES ET TRES CHEREMENT. CEUX QUI ONT ETE LACHEMENT EGORGER PAR LE MNLA SONT AUSSI DES MALIENS CEUX QUI ONT ETE VIOLER ET CEUX QUI ONT PERDUS LES MAINS LES PIEDS ET MEME CEUX OU CELLE QUI ONT ETE LAPIDER A MORT SONT AUSSI DES MALIENS, IL YAURAS JUSTICE POUR TOUS. LE MALI NE VOUS PARDONNERAS JAMAIS.
    ESPECES DE VOYOUX ET BANDE DES LACHES.

  2. PAS D’ACCORD COMPRENANT LE MOT AZAWAD
    PAS D’ACCORD COMPRENANT LE MOT AZAWAD
    PAS D’ACCORD COMPRENANT LE MOT AZAWAD

    CET ACCORD CADRE DE OUAGA RISQUE D’ÊTRE PIRE QUE CELUI D’ALGER

    PARMI TOUS LES CANDIDATS SEUL ZOU EN A CONSCIENCE

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