Au Mali, d’intenses combats ont éclaté le 11 juillet autour de la localité d’Anéfis, dans la région de Kidal. La Plateforme et la Coordination du mouvement de l’Azawad (CMA) se sont affrontées pour le contrôle de cette ville, brisant une nouvelle fois le cessez-le-feu.
Difficile de dire aujourd’hui qui contrôle la ville d’Anéfis, dans la région malienne de Kidal. Après plusieurs heures de combats, les ex-rebelles de la CMA affirment avoir repris la localité. La Plateforme, une alliance de groupes armés pro-gouvernementaux, clame le contraire.
Les ex-rebelles campent sur leurs positions et affirment être dans leur bon droit, selon un de leurs représentants, Sidi Brahim Ould Sidati. « Nous pensons que nous avons occupé des lieux qui nous reviennent de droit, déclare-t-il. Les milices qui ont occupé Anéfis continuent d’agir sur les populations locales et nous avons réagi en situation de légitime défense. »
« Hypocrisie » des ex-rebelles
Après cette déclaration ambiguë, les ex-rebelles réclament dorénavant un cessez-le-feu. Cette « hypocrisie » fait bondir les participants de cette 19e session du Comité de suivi (CSA) de l’accord, qui s’enlise de plus en plus.
Le président du CSA, Ahmed Boutache pense que ces évènements ne sont qu’une stratégie supplémentaire. « Que cela soit instrumentalisé, ce n’est probablement pas à exclure, estime-t-il. Chaque fois que nous avons été très proches de la réalisation du retour de l’Etat malien à Kidal, il y a eu des évènements qui sont venus perturber les plans du CSA. »
Ahmed Boutache affirme n’avoir aucun moyen concret de faire respecter un éventuel cessez-le-feu. Pour lui, les hypothétiques sanctions évoquées de toute part ne sont pas près d’être mises en œuvre.
Il n’y aura pas de sanctions car les militaires maliens ne sont pas mêlés dans les combats. La France ne peut pas prendre des sanctions contre ses alliés. Sans les rebelles la France va plier ses bagages et perdre ainsi l’occasion offerte a cette france par les autorités maliennes de contrôler l’Algérie et empêcher tout investissement étranger qui n’est pas français dans le sahel
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