Mali: une opération de la force française Barkhane fait polémique

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Des soldats de Barkhane, dans la région de Ménaka, dans le cadre de l'opération Garikou. RFI/ Anthony Fouchard

Le ministre français de la Défense est arrivé vendredi soir au Mali, pour une tournée d’adieux aux soldats français de la force Barkhane. Une visite qui survient alors que de nouveaux détails sont apparus au sujet d’une opération menée par la force française Barkhane dimanche dernier. Une opération, menée dans l’extrême nord du Mali, dans la région de Kidal, au cours de laquelle deux « terroristes » ont été tués. « Des terroristes », dit la force Barkhane, « des mineurs », pointent certaines sources. Et ce alors qu’une enquête interne est justement en cours sur une opération plus ancienne.

L’opération a eu lieu au nord de Boughessa, plus précisément à Tin Afaghout, non loin de la frontière avec l’Algérie. Une zone refuge pour les combattants jihadistes d’Ansar Dine et d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Plusieurs sources font état d’un bilan de deux morts et trois personnes arrêtées. Selon ces mêmes sources, les deux personnes tuées étaient des mineurs.

La force française Barkhane ne donne aucun détail sur les personnes « neutralisées », c’est le terme employé, mais précise qu’ « au cours de l’opération, au lieu de répondre aux injonctions des soldats français qui leur demandaient de jeter leurs armes, les terroristes ont immédiatement et délibérément ouvert le feu », obligeant donc les militaires « à riposter » et à « neutraliser le groupe terroriste ».

Hors micro, un cadre de Barkhane rappelle que les cas d’adolescents enrôlés parmi les combattants jihadistes sont une réalité connue de tous et depuis longtemps.

Le 30 novembre dernier, Barkhane avait déjà été mise en cause pour avoir tué un jeune adolescent à Tigabatene, près de Tessalit : la force française assurait déjà qu’il s’agissait d’un terroriste représentant une menace, mais sa famille le présentait comme un inoffensif enfant de berger. Une enquête de commandement avait alors été ouverte par Barkhane. Une enquête dont les conclusions sont attendues, justement, avant la fin du mois.

 Par RFI Publié le 24-02-2017

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12 COMMENTAIRES

  1. C’est ça!

    On va maintenant exiger de Barkhane qu’ils se laissent tranquillement tirer dessus comme des lapins pour éviter….. tout risque de “bavure”!!!! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Quand on lit des conneries de cette ampleur, on se demande comment la France consent encore à laisser ses forces spéciales chez nous! ❓ ❓ ❓

    Il me semble me souvenir que nous faisions moins de “polémiques” quand les barbus occupaient les 2/3 du pays, tranchaient des mains, fouettaient nos mamans, et détruisaient nos mausolées sacrés!

    Et si ce pourtant pas si vieux que ça… ❗ ❗ ❗

  2. Vous voulez que barkane attende amnisty qui va décider si les français doivent tirer ou pas
    Dans le nord 99,6% des habitants n’ont pas d’acte de naissance alors savoir l’âge des combattants sauf si l’on utilise La datation au carbone 14

    • “alors savoir l’âge des combattants sauf si l’on utilise La datation au carbone 14” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Excellent!!! 😆 😀

  3. Alors, les militaires Français doivent rester les bras croisés et se laisser tuer par des bâtards armés? Il faut les tuer bien sûr. Ils sont armés pour tuer, ils méritent d’être abattus immédiatement fussent-ils des enfants mineurs. C’est à croire que les armes détenues par ces soi-disant enfants ne tuent pas. A partir du moment où ils portent des armes et non pas des jouets, ils doivent être descendu vite fait et bien fait. Pourquoi les soldats Français doivent-ils se laisser butter par des enfoirés d’enfants soldats instrumentalisés par des criminels? Abattez-les, qu’ils soient enfants ou vieux, à partir du moment qu’ils détiennent des armes de guerre faites pour tuer. Ce sont ces mêmes soi-disant enfants qui tuent les populations et les militaires chaque jour que Dieu fait. Il doivent être abattus sans pitié puisqu’ils tuent aussi. Ils ne détiennent pas ces armes pour le plaisir, mais pour tuer d’autres personnes désignées comme étant leurs ennemis.

    • Le problème est que tu laisses une Armée étrangère sur ton territoire, commettent des crimes sur crimes, sans enquêtes ne jugements, sous les faux prétextes que tu avances, ça finira comme partout où ses gens mettent les pieds…
      Viols de filles et de garçons, humiliations de la population etc…

      Mais toi, tu es un peu comme ibcon, tant que ça ne te touche pas, ni ta famille, les criminelles français peuvent y aller à cœur joie…
      Après tout, ils ne commettent jamais d’erreur, ce sont des saints…
      Les viols de gamins en centreafrique, les tuereries en côte d’ivoire, les massacres de l’armée française en Libye… Ce sont des mals entendus… N’est-ce pas?

  4. La réponse à la question :
    Pourquoi les éléphants marchent ils groupés ?
    ……trouve sa réponse après observation de la photo :
    C’EST SIMPLE ….
    C’EST CELUI DU MILIEU QUI A UNE RADIO !
    😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  5. Les crimes impunis des soldats français se multiplient ….
    Tant que le whisky coule pour ibcon et sa famille d’abord, il s’en fout du reste…

    Le Mali doit rapidement renforcer son arme et renvoyer l’armée criminelle française!

  6. La france profite des casseroles de ibk avec tomy pour lui faire chantage, mais le pillage des ressources de kidal reste une exageration face à un pays meurtri et l’histoire retiendra que des vehicules de chantier ont profité de l’appel de diancounda pour s’implanter à kidal en absence de l’Etat.

    • sm-cul (j’ai pas pu résister! 😆 )
      “mais le pillage des ressources de kidal ” 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      C’est vrai que les RESSOURCES de kidal sont bien connues de tous, à savoir:
      – Le sable,
      – Le fakoye,
      – et le thé!

  7. Qu’ils ne se laissent pas duper comme les forces maliennes et nigériennes sous des balivernes (mineurs, bergers, etc…). Tous ont été armés par ces mêmes qui parlent ainsi. Qui n’a pas vu des enfants arrêtés sur des mitrailleuses installés sur des véhicules en 2012 dans les villes du Nord, soi-disants conquis par le MNLA avec que la réalité n’apparaisse.

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