Au lever du soleil, le piège s’est refermé. Un millier de soldats français a encerclé dimanche cette vallée perdue dans le désert au nord de Gao, pour en chasser ou y éliminer les combattants islamistes.
Lundi, vingt-quatre heures après le début de l’opération “Gustav”, les soldats de la 3ème brigade mécanisée basée à Clermont-Ferrand (centre de la France) n’ont pas tiré un coup de feu, pas aperçu l’un des jihadistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (ujao) qui, selon les renseignements, auraient pu avoir établi un camp dans un bois touffu du lit de l’oued.
Mais ils ont saisi 340 obus et roquettes de gros calibre, sommairement cachés au bord d’un petit ravin sous des acacias. Un pick-up Toyota recouvert de branchages, invisible à dix mètres, a été découvert et détruit à l’ancienne, à coups de pioche dans les carters.
“Nous avons défait les groupes jihadistes plus au nord, dans les Ifoghas. On n’y trouve plus personne”, explique à quelques journalistes le général Bernard Barrera, chef de la composante terrestre de l’opération Serval. “Nous opérons maintenant dans le centre-nord du Mali, pour casser l’ennemi en lui refusant le temps de se réorganiser”.
Depuis des semaines les services de renseignements, grâce aux écoutes, aux observations aériennes, au recoupement de témoignages, avaient estimé que cette vallée de vingt km de long sur deux de large avait toute les chances de recéler des stocks d’armes et peut-être, s’ils n’ont pas fui devant l’avancée de l’armée française, de petits groupes de combattants.
La colonne d’un millier d’hommes et plusieurs dizaines de blindés a quitté Gao samedi, en plein jour. Pas vraiment discret: pour tenter d’endormir la méfiance de l’ennemi, les forces françaises ont fait mine de se diriger vers une autre ville, plus à l’Est. Dans la soirée, un faux ballet d’hélicoptère a été organisé dans le secteur. “Une manoeuvre de déception”, sourit le général Barrera.
“Ne pas se laisser surprendre”
Et en pleine nuit de samedi à dimanche, les blindés commandés sur le terrain par le colonel Bruno Bert ont foncé vers la vallée. Ils ont pris les deux lignes de crête, bloqué le fond de la vallée et, couverts par des hélicoptères et plus haut par des Mirages, ils ont avancé dans l’oued. Deux heures plus tard, le gros bois était fouillé. Puis ses environs. Personne.
Des soldats français au nord de Gao le 6 avril 2013 © AFP Joel Saget |
Les quelques maisons de terre et les nombreuses tentes touareg ne sont occupées que par des femmes et des enfants. “Etrange, non?” commente un capitaine français. Les hommes du Mujao, dont les services de renseignements français sont persuadés qu’ils étaient là quelques jours, voire quelques heures auparavant, ont sans doute changé de vallée, se sont fondus dans le paysage. Le vent de sable qui a soufflé les deux jours précédents les y a peut-être aidés.
“Mais il faut faire attention, ne pas se laisser surprendre” dit le colonel Bruno Bert, qui commande l’opération. “Plusieurs fois des gars se sont cachés pendant des heures à quelques mètres de nous, pour tout d’un coup se lever et rafaler. Ce n’est pas fini. Cette vallée est grande, avec de multiples oueds secondaires, nous allons prendre tout le temps nécessaire pour la fouiller”.
Au cours des jours à venir, les soldats français vont passer les lieux au peigne fin. Ils comptent sur les témoignages d’autochtones hostiles aux islamistes pour leur indiquer, le plus anonymement possible, l’emplacement des caches d’armes.
Dans la nuit de dimanche à lundi, tous les instruments de vision nocturne des blindés postés sur les crêtes ont été activés, ainsi que les caméras thermiques des drones et des avions, afin de vérifier que des jihadistes ne profitent pas de la nuit pour tenter de sortir de la nasse.
“L’éternel problème”, commente le colonel Bert: “Ce sont les gars que l’on croise en civil, en chemise et pantalon. Même si nous avons des doutes ou des suspicions, ce sont des éleveurs, des locaux. Ce n’est souvent que des heures ou des jours plus tard que nous trouvons dans les buissons, bien cachés, des postes de tir, des armes, des munitions, du ravitaillement”.
Le titre de cet article est incense par au contenu. Bon bref, l’important est que ces malades trafiquants de toit genre et mutilent et tuent comme ils veulent soient exterminer. Aidez nos hommes la bas en les equipant et formant pourqu’ils puissent etre efficace et metriser bien la zone et leurs positions.
Si ces maliens responsables de l,armee malienne ont le cerveau en sable pour oser envoyer un containgeant burkinabe au nord mali , ils vont faire commettre la plus grosse erreur de leur histoire ! Qui dit BURKINA dit MNLA .
Quel lien entre le corps de l’article et le titre qui en a été donné??!!!
« Nous avons défait les groupes jihadistes plus au nord, dans les Ifoghas. On n’y trouve plus personne » Attention les jihadistes se sont fondus dans la masse dans cette région. tant que le MNLA ne sera pas dissout et désarmé tout ce qui est fait dans la région de kidal sera vain. soyont vigilants. l’armée française a bien aidé le Mali mais se laisse distraire par le MNLA qui fait bien parti de la nébuleuse.
Qui a donné ce titre à l’article, Mw ou AFP?????
Hors sujet! Ou est l’unification des mouvements arabes dans tout sa?
Les islamistes ne sont pas a confondre avec les paisibles populations arabes. Arretez vos amalgames qui risquent de sonner la fin definitive de ce que vous appellez mali. A bon entendeur salut!
il est hors sujet et toi aussi car vous deux chacun dit ce qu’il a dans la tête; mais dans tout ça rien ne vaut la paix.
Bien sur, mon cher…
Moi-Même!
Si vous passiez un peu moins de temps à penser aux Maliens,votre vie serait peut-être moins désastreuse.Pensez-y!
il faut que les civils maliens nous aident, car ce territoire est beaucoup trop vaste
il faut equiper les blindes et fantassins maliens d appareils de vision nocturne leurs fourguer quelques drones
a charge pour nous d assurer la couverture aerienne si ca chauffe
car on n a pas les moyens de faire cela tout le temps
Dis donc! Tu rêves ou quoi? Tu veux donner indirectement des appareils à vision nocturne aux terroristes? Sans déjà en possession de ces agréables jouets par ces hommes d’un autre temps, ne vois-tu pas que “nos bidasses à tabasser des civils sans défense” ne s’en sortent déjà pas. Non, non et non… pas de livraison interposée de ces jolis accessoires d’armes à l’ennemi.
Suis un peu sceptique quand on oriente l’axe d’effort vers cette vallée du Tilemsi qui en réalité commence à 20km de Gao pour continuer jusqu’à Tabankort. Cette zone est moins est dénudée et moins viable par rapport à des zones nord de ladite vallée. Il s’agit de NTilenkof (très boisé avec des puits de moins de 3 mètres de profondeur), de Ibankar (encore plus boisé) plus au nord encore paradisiaque pour un rebelle ou un djihadiste. Certes ces zones sont éloignées de Gao mais ce sont de véritables lieux de refuse pour des hommes, véhicules et armement. Suis convaincu qu’avec plus de pugnacité les reins de ces fous de Dieu seront définitivement brisés.
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