Le nord du Mali est toujours loin d’ĂŞtre stabilisĂ©, les Ă©vènements le dĂ©montrent malheureusement chaque semaine. Ainsi ces derniers jours, deux militaires maliens ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă MĂ©naka, et deux prĂ©sumĂ©s jihadistes ont Ă©tĂ© abattus par la force française Barkhane Ă proximitĂ© de la frontière burkinabè.
Ce sont des hommes de la Garde nationale qui ont Ă©tĂ© attaquĂ©s jeudi 14 septembre à MĂ©naka. Selon un communiquĂ© de l’armĂ©e malienne, deux soldats ont Ă©tĂ© tuĂ©s, un autre blessĂ©, un quatrième est toujours portĂ© disparu. On ne sait pas s’il a pu s’enfuir, s’il est mort ou s’il a Ă©tĂ© kidnappĂ©.
Les assaillants sont repartis avec le vĂ©hicule des militaires maliens, ils n’ont pas Ă©tĂ© identifiĂ©s. Au dĂ©but du mois, une tentative similaire de vol de vĂ©hicule avait dĂ©jĂ eu lieu dans la mĂŞme ville de MĂ©naka. Les assaillants avaient Ă©tĂ© tenus en Ă©chec mais un soldat malien avait trouvĂ© la mort.
Dans le nord du Mali toujours, cette fois Ă proximitĂ© de la frontière avec le Burkina Faso, deux hommes ont Ă©tĂ© abattus par l’armĂ©e française. Cela s’est passĂ© il y a une semaine, le 8 septembre, mais Paris ne le rĂ©vèle que maintenant.
La force française Barkhane a tuĂ© deux « prĂ©sumĂ©s jihadistes » Ă Ndaki, dans le Gourma, rĂ©gion de Gao, lors d’une opĂ©ration ponctuelle visant un campement terroriste. L’armĂ©e française assure que les deux hommes abattus avaient d’abord pris Ă partie les soldats de Barkhane et prĂ©cise que cette opĂ©ration a permis de dĂ©truire des pick-up et de saisir de l’armement.
Publié le 16-09-2017
les français nous racontent des histoires.
la base du terrorisme au mali c’est le nord et c’est lĂ que les patrouilles doivent sevir et non au gourma.
au gourma et frontière du Burkina ce sont juste les envoyĂ©s de…..
il faut traité le mal a sa racine.
Les Français sont trop louches dans cette affaire. Pourquoi ne diffusent-ils jamais ces informations? Elles mettraient un peu de baume au cĹ“ur des Maliens de savoir que ces enfants de salauds de djihadistes sont soit abattus, soit arrĂŞtĂ©s. C’est parce que, avec les forces Maliennes elles, elles sont toujours soit Ă la poursuite des assaillants ou bien, les enquĂŞtes se poursuivent. VoilĂ le genre d’informations que les Maliens reçoivent de leurs militaires au quotidien. Jamais de djihadistes capturĂ©s ou tuĂ©s, comme si les bandits ne meurent pas ou sont invulnĂ©rables. Nos soldats n’ont jamais exposĂ© des cadavres de djihadistes tuĂ©s ou ceux vivants comme prisonniers. A moins qu’ils n’emportent chaque fois leurs cadavres, ce qui est peu crĂ©dible si la violence des combats qui se dĂ©roulent est telle que le racontent nos soldats sprinter.
Toure
“Nos soldats n’ont jamais exposĂ© des cadavres de djihadistes tuĂ©s ou ceux vivants comme prisonniers. ”
Mon frère, cette affirmation est (hĂ©las) exacte, mais l’explication est (hĂ©las) très simple:
Au cours de ces attaques rĂ©currentes qui les frappent quasiment chaque semaine, COMBIEN de djihadistes nos soldats ont-ils tuĂ©s jusqu’ici, et COMBIEN de djihadistes nos soldats ont-ils fait prisonniers jusqu’ici?
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