Mali: le nord du pays toujours en proie aux attaques

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Des soldats de Barkhane, dans la région de Ménaka, dans le cadre de l'opération Garikou (photo d'archives). © RFI/ Anthony Fouchard
Des soldats de Barkhane, dans la région de Ménaka, dans le cadre de l'opération Garikou (photo d'archives). © RFI/ Anthony Fouchard

Le nord du Mali est toujours loin d’être stabilisé, les évènements le démontrent malheureusement chaque semaine. Ainsi ces derniers jours, deux militaires maliens ont été tués à Ménaka, et deux présumés jihadistes ont été abattus par la force française Barkhane à proximité de la frontière burkinabè.

Ce sont des hommes de la Garde nationale qui ont été attaqués jeudi 14 septembre à Ménaka. Selon un communiqué de l’armée malienne, deux soldats ont été tués, un autre blessé, un quatrième est toujours porté disparu. On ne sait pas s’il a pu s’enfuir, s’il est mort ou s’il a été kidnappé.

Les assaillants sont repartis avec le véhicule des militaires maliens, ils n’ont pas été identifiés. Au début du mois, une tentative similaire de vol de véhicule avait déjà eu lieu dans la même ville de Ménaka. Les assaillants avaient été tenus en échec mais un soldat malien avait trouvé la mort.

Dans le nord du Mali toujours, cette fois à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, deux hommes ont été abattus par l’armée française. Cela s’est passé il y a une semaine, le 8 septembre, mais Paris ne le révèle que maintenant.

La force française Barkhane a tué deux « présumés jihadistes » à Ndaki, dans le Gourma, région de Gao, lors d’une opération ponctuelle visant un campement terroriste. L’armée française assure que les deux hommes abattus avaient d’abord pris à partie les soldats de Barkhane et précise que cette opération a permis de détruire des pick-up et de saisir de l’armement.

Par RFI Publié le 16-09-2017

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3 COMMENTAIRES

  1. les français nous racontent des histoires.
    la base du terrorisme au mali c’est le nord et c’est là que les patrouilles doivent sevir et non au gourma.
    au gourma et frontière du Burkina ce sont juste les envoyés de…..
    il faut traité le mal a sa racine.

  2. Les Français sont trop louches dans cette affaire. Pourquoi ne diffusent-ils jamais ces informations? Elles mettraient un peu de baume au cœur des Maliens de savoir que ces enfants de salauds de djihadistes sont soit abattus, soit arrêtés. C’est parce que, avec les forces Maliennes elles, elles sont toujours soit à la poursuite des assaillants ou bien, les enquêtes se poursuivent. Voilà le genre d’informations que les Maliens reçoivent de leurs militaires au quotidien. Jamais de djihadistes capturés ou tués, comme si les bandits ne meurent pas ou sont invulnérables. Nos soldats n’ont jamais exposé des cadavres de djihadistes tués ou ceux vivants comme prisonniers. A moins qu’ils n’emportent chaque fois leurs cadavres, ce qui est peu crédible si la violence des combats qui se déroulent est telle que le racontent nos soldats sprinter.

    • Toure
      “Nos soldats n’ont jamais exposé des cadavres de djihadistes tués ou ceux vivants comme prisonniers. ”

      Mon frère, cette affirmation est (hélas) exacte, mais l’explication est (hélas) très simple:
      Au cours de ces attaques récurrentes qui les frappent quasiment chaque semaine, COMBIEN de djihadistes nos soldats ont-ils tués jusqu’ici, et COMBIEN de djihadistes nos soldats ont-ils fait prisonniers jusqu’ici?

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