Mali-Niger : Règlement militaire de la rébellion

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Le ministre de la Sécurité intérieure, le général Sadio Gassama, s’est rendu au Niger le week-end dernier à la tête d’une délégation composée des différents chefs d’état-major des armées du Mali.

Au cours de leur séjour qui s’étalera sur une semaine, ils se rendront en compagnie de leurs homologues nigériens à Arlit et à Gao. Ces hauts gradés des deux pays confrontés au phénomène du banditisme récurrent maquillé en rébellion tenteront de trouver une solution définitive au problème. Selon une source militaire proche du dossier, il n’est désormais plus exclu que nos deux armées fassent jonction pour traquer et anéantir la ‘’pieuvre’’ des sables.

Une réponse à l’impertinent Agaly Alambo, le chef de file du Mouvement des Nigériens pour la justice ?

Dans les colonnes de Jeune Afrique, N° 2427 de la semaine du 15 au 21 juillet 2007, le chef rebelle nigérien s’était vanté de la qualité de l’intervention de ses hommes dans l’attaque perpétrée contre une de nos unités à Tin Zawaten. Il disait en substance ceci : « Ce n’était pas préparé à l’avance, mes éléments étaient en mission spéciale auprès de Ibrahim Bahanga, quand il a décidé de passer en action. » Quelle mission ? Agaly Alambo ne se félicite pas moins des « très bons contacts » qu’il entretient avec ses frères touareg du Mali, notamment avec Bahanga.

Alors à chacun son tour. Vivement une solution à la crise à travers les travaux d’Arlit et de Gao suivis semble-t-il de très près en haut lieu !

Le Challenger du 20 août 2007″

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