Mali-Niaiserie – Accord d’Alger : entre menace de partition et abandon du pays à la dérive

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«Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appel aux hommes plus valeureux.» (L’hymne de l’empire du Wassoulou au 19e siècle ; bâti par Samory Touré en Afrique de l’Ouest).

Un certain 15 mai 2015, «l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger» était, semble-t-il, signé à Bamako en grande pompe. Un après, le constat est l’extension de la violence sur l’ensemble du territoire avec  son  corollaire de reflux de l’administration des localités du centre du pays et leur abandon pour le pouvoir central. La mauvaise gouvernance et surtout de déficit d’Etat lié à l’immobilisme et au manque d’initiative du gouvernement rendent la situation encore plus dangereuse pour l’ensemble de la nation. Le pays vit dans les incertitudes, et surtout dans une absence de visibilité qui pèse sur les populations. Les Maliens ont la nette impression d’une «action publique sans but, d’un exercice du pouvoir qui tourne à vide…».

Un an après, le Mali est un Etat en décomposition plus avancé, un pays à l’abandon dans lequel on cherche à imposer de prétendues autorités intérimaires qui ne sont en réalité que la préfiguration de nouvelles  administrations d’Etat. C’est pourquoi elles commencent par la dissolution de l’administration malienne ainsi que les symboles de l’Etat démocratique : les élus(es). Les groupes armés qui sont à la manœuvre dans cette opération,  sont aussi utilisés comme soupapes d’épuration d’un système à bout de souffle, ce qui leur permet de mener le pays du bout du nez. L’accord d’Alger dit de paix signé à grand renfort de corruption, reste un catalogue d’intentions au total malveillant pour la survie de la nation.

Pendant ce temps, notre pays, dont la vacuité du régime est à la mesure de la déception des populations, continue à entretenir un système de prédation qui n’épargne aucun secteur de la vie nationale, même les nomenclatures des gouvernements successifs en portent la marque.  Le pire, le plus déshonorant est le sort fait à notre armée nationale. Celle-ci évolue dans le délabrement le plus complet, et est devenue la cible privilégiée du système de prédation qui s’est installée au pouvoir. Les surfacturations dénoncées par l’ensemble de la nation et même les institutions internationales n’étaient en fait que la partie visible de l’iceberg. Notre armée est privée de ressources et volontairement cantonnée sur son propre territoire par un pouvoir politique complètement grabataire.

Cette situation, nous l’avons suffisamment dénoncée dans une précédente chronique. Mais le président restant sourd à tout conseil, la sécurité du Mali est sous-traitée aux milices et autres groupes armés, et le Pouvoir lui-même prend pour acquis que sa propre survie ne dépend que de la mansuétude des groupes armés, en particulier celle de la CMA qui est désormais utilisée comme seule stratégie possible de reconquête de Kidal.

Malgré tout, ces derniers évoluent constamment en dehors de l’accord d’Alger.

En effet, ce  que ces groupes ont appelé «le processus de Anefis» est, semble-t-il, sur le point de remplacer le fameux accord pour la paix et la réconciliation au Mali. L’illustration finale de l’incapacité de notre direction nationale a été donnée au dernier sommet de l’UA dans cette terrible phrase : «les terroristes nous empêchent de mettre en œuvre la paix». Un prétexte fallacieux qui fait de notre pays la risée du monde. Car tout le Mali connaît qui sont les terroristes, on ne peut plus les chercher loin. Ils sont dans les groupes armés et leurs démembrements à travers le pays. La dignité de notre armée en a pris un sérieux coup, car on lui manque du respect, en le présentant à la face du monde comme une armée d’incapables, sans patriotisme, une bande de «soldats dépenaillés», pour reprendre l’expression du Premier ministre Moussa Mara dans sa Déclaration de Politique Générale. Plutôt que de lui restaurer un mental de fer, de l’équiper, après la formation assurée par les experts européens, on en vient à justifier le détournement de ses ressources par un accord qui ne permettrait pas la montée en puissance de notre armée. Plutôt que de créer des liens de confiance entre elle et le peuple, on l’isole davantage du peuple.

Cette Institution majeure de la nation qui a besoin de savoir qu’elle est aimée du peuple et qu’elle est respectée de l’autorité légitime, a été conduite à une défaite dans le seul but de la conservation d’un pouvoir dérisoire. Il y a fort à craindre que notre armée reste pour longtemps constamment endormie et ses ressources entre les mains d’une kleptocratie, à nulle autre pareille dans la sous-région, amoureuse des paradis fiscaux comme «Turquie Caicos» ou des banques françaises d’Asie mineure. Voilà comment une des meilleures armées du continent a été transformée en fantôme dans le désert. Une armée trahie et un peuple volé et nargué par ses dirigeants. L’incompétence et la médiocrité  se lisent dans la gestion de toutes les tragédies que notre pays a connues durant ces quatre dernières années. De Sévaré à Radisson Blu Hôtel en passant par La Terrasse, après chaque tragédie liée aux crimes de terrorisme, le pouvoir ne délivre aucun message et de perspectives d’avenir à l’endroit du peuple, en indiquant clairement les actions entreprises.

Face à l’insécurité, la fatalité a été le seul message qu’il a trouvé pertinent à livrer aux Maliens. Aussi, la défaillance au sommet de l’Etat, l’incapacité à gouverner le Mali sont-elles la cause de toutes dérives auxquelles le pays est soumis. Les récents affrontements dans le cercle de Tenenkou, la révolte des populations à Yelimané en sont les illustrations. En effet, la situation créée dans les localités de Koroguiri et de Maleimana est de la seule responsabilité du président la République, parce qu’elle est née de l’absence de nos forces armées et de sécurité dans les zones concernées. L’Etat y a totalement délaissé les populations entre les mains des hommes de Amadou Koufa, créant ainsi dans l’esprit leur sentiment d’abandon, d’où des velléités à défaut d’être armé de créer des milices d’autodéfense. Les victimes des affrontements intercommunautaires dans les localités de Koroguiri et de Maleimana sont celles de la mauvaise gouvernance du pays.  Que dire de la situation à Yelimané ? Personne ne doit sous-estimer les sit-in des Maliens de Yélimané à Paris et à  New York etc., le pire n’arrivant pas qu’aux autres, les Maliens doivent prendre en main leur pays. Car la situation en Yélimané prend sa source dans le sentiment de plus en plus généralisé qu’il y a des Maliens de seconde zone face à ceux qui bénéficient de tous les privilèges y compris prendre les armes contre la nation en toute impunité.

En vérité, le pays va en laisse-guidons, face à l’échec patent d’un homme et pour mettre fin à l’abandon de notre pays qui va à la dérive, notre nation a clairement besoin de reprendre son destin. C’est dans ce sens qu’il faut entendre «l’Appel à la Marche pour le Mali» de l’opposition démocratique et républicaine, une marche pour faire entendre le sanglot de la nation victime des effets destructeurs de la gestion familiale du pays. Il ne fait aucun doute que notre pays a besoin d’un acte fondateur qui rappelle la conférence nationale de 1991, un espace de dialogue à mi-chemin entre une instance révolutionnaire et les assises nationales du Sénégal, qui devra être tenue dans un contexte démocratique et serein. Cela est à la portée de la nation malienne, mais, il n’est pas dans l’entendement du pouvoir en place, là est le problème du pays face auquel le peuple se doit de se déterminer. Un citoyen malien l’a récemment souligné, il est temps que nos dirigeants et le peuple se rappellent l’hymne de l’empire du Wassoulou du 19e siècle : «Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appel aux hommes plus valeureux ; si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fais appel aux hommes plus courageux. Si tu ne peux pas être impartial, cèdes le trône aux hommes justes. Si tu ne peux protéger le peuple et braver l’ennemi, donnes ton sabre de guerre aux femmes, elles t’indiqueront le chemin de l’honneur…».

Souleymane KONE

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54 COMMENTAIRES

  1. Les patrouilles mixtes vont commencer bientôt. Les décrets de création de la commission nationale d’intégration et la commission DDR (Démobilisation Réinsertion et Désarmement) ont été signés par le président de la République et les équipes vont bientôt être constituées

  2. La loi de la mise en place des autorités intérimaires vient d’être adoptée à l’Assemblée nationale. Pour la conférence nationale d’entente, les consultations préparatoires en amont avec les parties, avec les ministères impliqués et la société civile sont en cours.
    Et le MOC bientôt va être opérationnel, pour faire les patrouilles mixtes.

  3. Pour que cet accord soit un succès pour tous les maliens et maliennes, nous devons se donner la main souffler dans le même soufflé, le gouvernement seul ne peut rien, la CMA veut commercialisée cet accord en prenant des jeunes pour les faire entrer dans l’armée qui ne sont pas des combattants.

  4. L’accord pour une année, il y a des avancées. La commission vérité justice et réconciliation est mise en place. La loi de la mise en place des autorités intérimaires vient d’être adoptée à l’Assemblée nationale.
    le blocage est au niveau de la CMA, il veut faire faire le gouvernement ce qu’il n’aime pas faire.

  5. Un an après la signature de cet accord, les acteurs déplorent la lenteur dans sa mise en œuvre. C’est la CMA qui est de mauvaise foi qui bloque l’accord, c’est maintenant à la communauté internationale et au gouvernement de tirer les choses au claire.

  6. La communauté internationale doit obligée la CMA a respectée son engagement vis-à-vis du Mali, le problème ne se pose pas à la mise en place d’un gouvernement d’union national, surtout de la mise en oeuvre de l’accord de paix et de la réconciliation issu du processus d’Alger, signé par le gouvernement et les groupes armés.

  7. Il faudra arrêter les calculs politique pour sa je m’adresse aux partenaires et aux soutient des ex rebelles ils doivent tous voir maintenant ce qui peut être fait et qui ne peut être fait dans la pratique car en théorie et en pratique il y a souvent une contradiction

  8. Le gouvernement ne ménage aucun effort pour la bonne marche de cet accord de paix mais la CMA fait tout pour casser le rythme du gouvernement en faisant leur jeu façon façon la, elles ont intérêt d’aller vers la paix tant attendu par les maliens depuis la signature de cet accord, en Mai 2015.

  9. Depuis la signature de l’accord de paix et de la réconciliation, la mise en place d’un gouvernement d’union a été dit, c’est la mauvaise foi de ses gens de la CMA, qui freine tout et la mise en oeuvre de l’accord et la formation d’un gouvernement d’union national, au lieu d’accuser le chef de l’Etat de faire preuve de responsabilité alors qu’il l’a toujours été, au moins ayez le courage de dénoncer ce que fait la CMA.

  10. La CMA veut faire tout pour bloquer cet accord, la mise en oeuvre est conditionnée par la mise nen place des autorité intérimaires, le DDR, le patrouille mixte aussi sont tous pris en otages par ces bandits armés, les pays amis ne disent rien pour ça et en plus il veut un gouvernement d’union national.

  11. Tantôt la cma demande le gouvernement d’union national, tantôt elle conditionne la mise en oeuvre à la mise en place des autorités intérimaires, Le problème n’est pas à la mise place d’un gouvernement d’union nationale, mais la mise en place de l’accord, c’est après ça que le gouvernement sera mise en place, la CMA ne peut pas nous dire que le blocage se trouve au niveau de la mise en place d’un gouvernement, ce n’est pas vrai, eux il joue à la politique d’autruche.

  12. Tu sais le problème de blocage de lenteur, n’est de la faute d’IBK , mais je pense que le gouvernement ne ménage aucun effort pour la bonne de cet accord, nous voyons tous le blocage du processus de mise en oeuvre, la CMA de mauvaise foi est là stopper le DDR, et le cantonnement des ex-combattants.

  13. Cela ne se dit pas, même pendant la signature de l’accord, on a vu ces gens nous malmené, l’accord a été signé le 15 Mai 2015 et ses bandits l’ont signé le 20 juin 2015 avec l’aide de la communauté internationale, et parfois j’accuse cette communauté internationale de part son laxisme et par ces lenteurs.

  14. Tout ce que la CMA fait, il gagne dedans, il ne veut pas que la crise finit, personne ne peut nier que le gouvernement fait de son mieux pour la marche vers la paix, je pense que la situation se trouve dans la main de la communauté internationale eux qui ont forcé le Mali à aller à la négociation avec ces bandits armés, qu’il joue leur part de jeu.

  15. Le gouvernement n’a pas dit je bloque. Beaucoup de sous sont sortis dans ce sens, qu’est-ce qu’ils sont devenus ? Moi je pense que vraiment la bonne foi doit nous guider, notamment la CMA qui dit toujours on a des réserves, on a ceci, on a cela”.
    Des répliques à la hauteur des critiques.

  16. Ces bandits la gagnent quel que chose dans cette situation, c’est pour cela il bloque la mise en oeuvre de l’accord, la CMA doit faire preuve de diligence, et de retenu, nous voulons la paix et nous sommes fatigué de leur conneries façon façon. S’il ne veut pas la paix, le gouvernement les laisse on va les botté fort.

  17. Vraiment la déontologie manque ces journaliste, il faut être un idiot pour ne pas les choses comme il se passe, l'accord que le Mali a signé, si ce n'était la signature de cet accord le Mali sera divisé en petite partie, mais deouis la signature de cet accord, le gouvernement et le président de la république ne ménage aucun effort pour la mise en oeuvre de cet accord. Et tout le monde le sait que la CMA n'est pas de bonne foi depuis la signature de l'accord.

  18. La CMA veut faire tout pour stopper la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, aposter par eux même.

  19. Vraiment la déontologie manque ces journaliste, il faut être un idiot pour ne pas les choses comme il se passe, l’accord que le Mali a signé, si ce n’était la signature de cet accord le Mali sera divisé en petite partie, mais deouis la signature de cet accord, le gouvernement et le président de la république ne ménage aucun effort pour la mise en oeuvre de cet accord. Et tout le monde le sait que la CMA n’est pas de bonne foi depuis la signature de l’accord.

  20. CET ACCORD DE LA HONTE VA NOUS AMENER DROIT AU MUR!!!
    LE MALI EST TRAHI PAR SES DIRIGEANTS A LA SOLDE DES LOBBYES ET LEURS ALLIES NARCO-DJIHADO-TERRORISTES

  21. Je crois que il faut aller doucement avec ses groupes armes même nous sommes tous pressés pour le retour de la paix et de la réconciliation.Le gouvernement doit continuer à doubler d’effort pour que nous puissions atteindre nos objectifs.

  22. La crise était le résultat de la succession de non-applications des accords signés. Je lance un cri de cœur à tous les compatriotes d’accompagner IBK dans l’application intégrale de ce document.
    En commençant d’abord par l’application de l’autorité intérimaire.

  23. Le menace de ses terroristes n’est pas une menace pour le Mali seulement mais contre toute l’Afrique entière même le monde.Les organisations internationales doivent prendre des mesures radicales pour exterminer ses terroristes de toute urgence.

  24. Nous voulons vraiment un retour rapide de la paix dans notre pays.S’il y aucun moyen sans passer par ces autorités intérimaires alors nous voulons la paix et la réconciliation.

  25. L’État malien a vraiment besoin de la mis en œuvre rapide de l’accord paix pour des nombreuse raisons.Déjà nous sommes à une année de la signature de l’accord de paix .Donc il est grand temps de passer une étape supérieure pour la paix et la réconciliation nationale.

  26. Ramener la paix et la réconciliation nationale dans un pays n’est pas quelque chose de facile du tout donc admettons que le gouvernement est entrain de fait tout son possible pour pouvoir ramener la paix au pays.

  27. Nous savons tous bien que les choses sont un peu lentes concernant l’application de cet accord de paix et la réconciliation je crois qu’après la mise en place de l’autoritaire intérimaire chose pour pourrons aller plus vite.

  28. La mise en place des autorités intérimaires se fera comme prévue par l’accord issu du processus d’Alger en 2015. Les groupes armés ont beau manigancer cette mise en place entre eux, le gouvernement y sera associé et se fera selon les exigences de l’accord de paix.

  29. Depuis que le monde est monde, tout conflit, interne ou international s’achève toujours par un compromis. Et le document qu’à signé nos autorités mettra fin à notre désastre.Pour mettre ses accord en place demande du temps encore.

  30. Nous savons réellement un grave probleme dans ce pays nous ne savons que critique les autres sans apporter de solution nous connaissons que le devoir des autres en oubliant les nôtres.Ce n est pas de cette manière qu’un pays se construire.

  31. Cet accord du 20 juin à un jeu plus qu’important, surtout si elle est appliqué comme il se doit, car le Mali est en train d’écrire l’une des pages importantes de son histoire. L’accord de paix du processus d’Alger est vraiment très salutaire pour notre pays, le Mali ne pourrait en trouver mieux, le plus important reste maintenant la mise en œuvre effectif de cet accord de paix.

  32. La paix sur le papier n’est pas forcement la paix sur le terrain. Certes, IBK et son gouvernement sont conscients de cela, mais l’accord la mise en application rencontre des difficultés ardentes mais pas insurmontables. Les différents acteurs doivent se faire confiance, le gouvernement est déterminé pour le en œuvre effective de l’accord de paix et de réconciliation.

  33. La signature de cet accord est favorable pourvu que la paix revienne au Mali. Le gouvernement est actif pour la mise en œuvre effective de cet accord. Cet accord de paix est très favorable pour notre pays car la paix, sécurité, l’intégrité territoriale et la constitution reste toujours à préserver. Certes le défi est énorme mais le gouvernement sait comment s’y prendre.

  34. Le retour de la paix dans le nord Mali est certes difficile, mais possible. Tout le peuple malien doit se mobiliser derrière nos leaders, IBK et son gouvernement sont engagés, déterminés pour la lutte du retour et le maintien de la paix et la réconciliation dans le nord Mali en favorisant la mise œuvre de paix.

  35. La crise du nord Mali est une crise qui date depuis la veuille de l’indépendance. C’est normal que les maliens doutes de cet accord, car la crise a connu des confusions et beaucoup d’atrocités. Mais IBK et son gouvernement œuvrent pour une paix possible et durable. Les maliens doivent accorder la confiance totale à nos leaders.

  36. Cet accord est très favorable pour le Mali, le président IBK et son gouvernement ne signeront jamais un accord compromettant l’avenir du Mali. Pour la mise en œuvre le comité de suivi est certes lente mais avance surement, le plus important est la mise en pratique d’une manière effectif et durable.

  37. Le retour de la paix dans le nord Mali est certes difficile, mais possible. Tout le peuple malien doit se mobiliser derrière nos leaders, IBK et son gouvernement sont engagés, déterminés pour la lutte du retour et le maintien de la paix et la réconciliation dans le nord Mali. La crise du nord Mali est une crise qui date depuis la veuille de l’indépendance. C’est normal que les maliens doutes de cet accord, car la crise a connu des confusions et beaucoup d’atrocités qui continue jusqu’à présent. Mais IBK et son gouvernement œuvrent pour une paix possible et durable. Les maliens doivent accorder la confiance totale à nos leaders.

  38. Cet article est un article incitateur à la haine, les journalistes apatride, de mauvaise foi et corrompus se permet de manipuler la conscient des pauvres citoyens avec des stupidités de toute sorte. La stabilité politique du pays importe peu à ces journaliste affamés, ils sont tous corrompus jusqu’aux osseux. Leur objectif est de rendre service aux opposants malintentionnés en faisant circuler des informations diffamatoires, gratuites et légères.

  39. Une chose est sûre et certain, le Mali ne sera pas le premier fautif de l’échec de l’accord. Le gouvernement malien mettra tout en œuvre pour que la paix au nord Mali soit une paix et réconciliation durable et éviter tout risque qui pourra annuler cet accord, mise en application quel que soit sa lenteur est sur de bonne voie et je pense que c’est le plus important.

  40. IBK a tout mis en œuvre pour la paix. La signature de l’accord de paix et de réconciliation est un grand pas franchit par le gouvernement malien. Le paraphe de cet accord ouvrira de nouvel horizon crédible pour le Mali. Mais cela sera vraiment que si tous les parties font preuve de responsabilité et de bonne foi.

  41. En fait lire ces journalistes, on a l'impression qu'ils ne sont pas normaux.La mauvaise gouvernance est sous leur plume partout et pourtant un membre de l'opposition n'a pu faire jusque là une proposition de bonne gouvernance au gouvernement.

    L'accord de paix d’Alger est la suite des pourparlers de Ouagadougou mené par Tiébilé Dramé qui croupit aujourd'hui sous le poids de ses nombreuses factures impayées.Et la signature de l'accord de paix a vu la participation de toute les couche de la société malienne.Si cet accord de paix traîne ce n'est pas la faute au gouvernement malien.

    Maintenant si cet accord ne peut pas nous conduire à la paix,j'aimerais que les personnes qui ne sont pas favorables à cet accord fassent une proposition qui va nous y conduire .Qu'est ce que les gens proposent comme autres alternatives pour sortir de cette crise du nord Mali.

    Combien de temps dure cette situation du nord de notre pays?Plusieurs décennies que cette crise dure.Alors posons nous la question de savoir pourquoi les régimes qui se sont succédés n'ont pas pu mettre à cette crise?

    Les journalistes payés par l'opposition malienne oublient que ce n'est pas le régime actuel qui a créé cette situation du nord Mali.Le Mali est pour tous et pour léguer un pays plus radieux à nos générations futures,il faut que les maliennes et maliens s'accordent sur ce qui nous unit qui est l'intérêt général de la nation malienne.

    Il est donc important et primordial qu'on fasse bloc autour de nos autorités pour mener à bien le programme de développement.Cela dit, rien n'est perfectible,l'opposition malienne a le droit de porter des critiques sur la gestion des affaires mais ces critiques doivent être constructives.

    Nous constatons malheureusement que l'opposition ne formule que des critiques futiles qui ne nous aident pas du tout.La cupidité du pouvoir l'a aveuglé à tel enseigne qu'elle a fait du pouvoir central un ennemi.

    Cela est vraiment regrettable.On a pas besoins forcement d'être au pouvoir pour être utile à son pays.Le président IBK comme tous les autres sont de passage. Mais le Mali demeure.On ne maudit pas le pilote d'un avion dans lequel on est passager.Car en cas de crash c'est tout le monde qui paye le prix.

  42. Tout ce que je sais dans cette situation est que la responsabilité de la lenteur de la résolution de la crise malienne qui doit passer par la mise en œuvre de l’accord de paix issu du processus d’Alger, après une longue période de négociation à laquelle elle a pris part, incombe à la Communauté Internationale. Car c’est cette communauté qui est censée protéger les populations maliennes aux côtés des forces maliennes.

  43. Un accord est juste un document. Pour qu’il soit la solution à la crise, il faut qu’il soit mise en œuvre intégralement. Chaque partie doit s’acquitter de ses obligations vis-à-vis des autres parties. Malgré certaines difficultés d’applications, il y a eu des progrès dans le cadre du processus de paix. Donc le bilan est passable.

  44. La lenteur dans la mise en œuvre de l’accord de paix réside à plusieurs niveaux. Il faut reconnaître qu’en dehors de la mauvaise foi de certaines parties signataires, le gouvernement malien manque de moyens pour tout mettre en place pour cette mise en œuvre et la communauté internationale ne veut pas la fin de la crise aussi tôt.

  45. L’accord de paix d’Alger de 2015 est une réussite pour le régime d’IBK. Mais cet accord a du mal à s’appliquer. Car le comité de suivi avait lui aussi du mal à se mettre en place. Les opposants et autres classes politiques et certains journalistes ne veulent pas toujours reconnaitre les actes posés par le gouvernement. Je trouve le bilan du processus acceptable.

  46. Le Mali, depuis qu’un accord de paix a été signé par les parties au conflit, a connu ne situation d’après crise. Les assassinats et autres crimes ont cessé et le pays commence à s’imposer sur la scène internationale après des moments difficiles dans les relations diplomatiques.

  47. Soyons optimistes pour le bien de toute la nation. Depuis que l’accord de paix a été signé, les affrontements ont diminués et le bilan de victimes n’est plus celui d’avant signature. Donc que les sceptiques fassent preuve de bonne foi en reconnaissant le bien fondé des travaux effectués par le gouvernement.

  48. Le Mali est un pays plongé dans la crise, depuis plus de trois ans maintenant. Le retour de paix dans cette nation n’est pas le rôle du seul gouvernement mais celui de toute la nation malienne qui est la première bénéficiaire.

  49. Il est sans doute normal que le bilan de l’accord pour la paix e la réconciliation nationale, après les signatures du 15 mi et du 21 juin 2015. Chacun a son analyse à faire. Ceux qui pensent qu’il y a eu peu de progrès ont leur raison et ceux qui pensent le contraire aussi ont leur raison à eux. Donc les points de vus des uns et des autres ne sont pas les mêmes.

  50. La volonté de parvenir coûte que coûte à la paix du gouvernement malien est connue de tous. Les groupes armés ont toujours été, sont et resteront les plus grands obstacles au retour de la paix dans notre pays.

  51. Je pense que de la signature de l’accord de paix à aujourd’hui, les choses s’améliorent de jour en jour. Le bilan d’un an après signature de l’accord peut diviser les citoyens car chacun à sa manière d’analyser mais ne doit pas nous inculquer une notion pessimiste. Vive l’accord de paix d’Alger.

  52. Les seuls ennemis de la paix sont les rebelles qui ont rejeté l’accord de paix et ne veulent pas de son application. Il s’agit d’Iyad Ag Ghaly et ses collaborateurs. Donc ces gens sont les ennemis de tous. Le gouvernement et les autres acteurs de la paix sont en collaboration. Seul le processus de DDR mettra fin à l’insécurité. Le retard accusé n’est pas du sur-place. La paix reviendra dans ce pays.

  53. Certes, des difficultés jalonnent le processus de paix, après plus d’un an de signature mais nous devons comprendre que le retour de la paix à travers la mise en œuvre d’un accord de paix n’est pas du tout une chose facile. Donc j’invite tout un chacun à rester optimiste pour le retour de la paix dans notre pays.

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