Le Maroc a exprimé aujourd’hui sa “vive inquiétude” face à la “grave détérioration” de la situation dans le nord du Mali, appelant toutes les parties au dialogue après les affrontements sanglants du week-end entre armée et rebelles touaregs.
Le Maroc, qui s’est imposé comme un des médiateurs dans le dossier malien, “condamne vigoureusement les actes de violence” ainsi que la prise d’otages, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par l’agence officielle MAP.
Relevant que le royaume s’est “engagé de manière tangible et crédible pour le retour de la paix”, le texte exhorte “toutes les parties maliennes à la retenue” et en appelle à un “retour rapide et sans conditions au calme”, ainsi qu’à “l’esprit de dialogue et de compromis”.
Le roi Mohammed VI, qui s’est rendu à deux reprises à Bamako au cours de l’année écoulée, a reçu en janvier le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, lui demandant de “rester ouvert au dialogue politique” avec Bamako.