Mali: manifestations à Kidal contre des accords en vue à Alger

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Le premier ministre va se rendre à Kidal, Tombouctou et Gao
L’entrée de la region de Kidal

 En effet, sur le terrain, les pro-Azawad sont mécontents du texte qui n’intègre ni l’autonomie ni le fédéralisme dans le projet d’accord de paix.

Une cérémonie de clôture des discussions et de paraphe du projet d’accord est prévue ce dimanche matin à 9 heures à Alger en présence de toutes les parties et des partenaires internationaux qui soutiennent ce processus depuis des mois. Bamako et la plateforme des mouvements pro-Mali ont accepté de parapher ce texte, le jugeant équilibré.

En revanche, il en va tout autrement du côté des mouvements pro-autonomie de l’Azawad.La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) se retrouve coincée entre la médiation et sa base sur le terrain. En effet, certains délégués sont convaincus qu’un mauvais accord vaut mieux que pas d’accord du tout et se disent prêts à parapher, sans conviction. Or, sur le terrain, à Kidal, à Ber ou à Ménéka, la base pense tout le contraire : pas question de reconnaître un texte qui a oublié l’essentiel des revendications des populations de l’Azawad.

La journée de samedi a donc été très compliquée pour la délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Des manifestations ont donc eu lieu samedi après-midi dans plusieurs localités du nord du Mali, à Ber et à Kidal. Le texte proposé par la médiation a été brûlé à côté de l’arbre dit « de la Liberté », une place située près de l’aéroport de Kidal. Entre 400 et 500 personnes, selon plusieurs témoignages, se sont rassemblées devant l’aéroport avant de prendre la direction du centre-ville.

Les manifestants demandent à leurs représentants de ne pas signer de texte

Les manifestants demandent à leurs représentants partis à Alger de rentrer sans signer un texte qui ne correspond pas à leurs attentes. « Nous sommes venus manifester, car nous rejetons le projet d’accord qui est en train d’être signé à Alger parce qu’il n’y a pas de fédéralisme,explique à RFI un habitant de Kidal. On a reconnu le nom l’Azawad, mais en tant que simple nom. Notre révolution a commencé par l’indépendance de l’Azawad et on nous a demandé de renoncer à l’indépendance et maintenant qu’il n’y a pas de fédéralisme, nous ne signerons pas d’accord. Nous demandons à notre délégation à Alger de rentrer et de ne rien signer. » « Ce texte ne parle ni de fédéralisme ni d’autonomie, déplore un autre joint au téléphone, il n’y a que le Mali que ça arrange ! » « Il ne faut pas accepter cet accord, il faut trouver une meilleure solution,clame cet autre manifestant, nos représentants doivent quitter les négociations, ils doivent partir d’Alger et rentrer à Kidal. » « L’Algérie veut nous tordre le bras, poursuit ce militant du MNLA, l’Algérie veut coûte que coûte valider son accord »……….…..Lire la suite sur rfi.fr

 

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8 COMMENTAIRES

  1. Le MNLA est composer seulement des Ifogha et quelques uns qui se croie toujours esclaves, ils ne représentent même pas les 5% de la population de Kidal, donc si leurs chef dit qu’il est Malien et que les Azawachiens n’ont qu’a foudre la paix au population de Kidal, ça veut dire maintenant que le MNLA n’existe plus il reste seulement les mnlachiens, les azawamoutons, les Azawachinges et le R FI hypocrite qui demandent autonomie ou indépendance.
    VIVE LE MALI UNI SANS Azawachiens.

  2. POEME : JE VEUX CE MALI
    Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde de Paix et de Liberté où seul l’Avenir,
    Surtout des enfants, est le seul cheval de bataille !
    Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde reconnaissant où Seule la femme est la Reine,
    Respectée et reconnue dans ses droits de Procréation et de Bonheur !

    Je voudrai ce Mali, mon pays, ce Mali de la Joie, du Bonheur,
    De l’Amour des uns envers les autres, sans calculs ni de rejet de l’autres de par la couleur de sa peau
    Je voudrai, pourtant ce Mali qui s’éloigne chaque jour de moi,
    De toi et de moi, dans ce monde qui se perd chaque jour !

    Oui, mais c’est vrai ! Je voudrai ce Mali où le chat affamé caresse les petits de la souris et,
    Non ce Mali où la souris cherche, toujours, un trou pour y cacher ses petits!
    Ce Mali, que je rêve, est là, tout près de moi, de toi et de tous contre la partition,
    Contre l’esclavage, contre les tiraillements politiciens pour des fins personnels !

    Ce Mali qui ne me parle pas de Kidal touareg ni de Ségou bambara ni de Kayes kassoké,
    Ni de Sikasso Sénoufo mais du Mali des maliens ouverts à tous les africains et du Monde
    Servant de Refuge à tout homme de Paix, épris de Paix, soucieux du bonheur des autres,
    Les autres, pour qui, il sait, qui l’enteront un jour dans sa derrière demeure comme ils l’ont accueilli.

    Je veux ce Malien de ce Mali lointain, si loin, si possible par toi et par moi
    Ce Mali cultivateur de la Paix pour répondre aux 4 lettres qui forment son nom
    De Modèle Africain pour la Liberté des Idées,
    Des idées quelles soient religieuses, politiques, culturelles.

    Ce Mali de Peulh dormant sous le hangar de la forge du Forgeron,
    Ce Mali du dogon toujours respectueux de sa colline sous le rire du bozo sur le fleuve,
    Ce Mali du Minianka et du Sénoufo, ce Mali du Sonrhaï et du Dogon,
    Ce Mali du tamasheq réfléchi envers le Bellah son proche de tout temps !

    Et NON, ce Mali de l’opposition aveugle et stérile rejetant tout du Pouvoir,
    Et NON, ce Mali du Pouvoir qui abuse de sa puissance pour tout écraser
    Au détriment du bonheur du Peuple, ce Peuple de malien meurtri
    Ne courant que derrière sa survie, sa survie menacée par les simagrées.

    Oui, c’est ce Mali que je veux comme toi, Malien de souche,
    Ce Malien qui endure sachant quand, où et comment se soulever,
    Ce Malien, donneur de leçon de Paix, d’hospitalité et d’Amour,
    Ce Malien qui vend tout sauf son honneur, sa dignité, sa fierté.

    Oui, Moi, je veux ce Mali du malien conscient, droit dans ses bottes,
    Ce Mali de la malienne fière de son appartenance et de son identité
    Dans son boubou blanc de Bazin parmi les femmes du Monde
    Pour ne vulgariser que sa beauté, sa splendeur, sa fierté d’être femme.
    ADAMA SIDIBE, « Je voudrai bien ce Mali du Malien fier de l’être » Ségou

  3. UN POEME : KIDAL PARLE AU MALI
    (Kidal si triste parle enfin au Mali mais pour qui ?)
    « Plongée dans la nuit noire, nuit noire, aussi noire comme l’obscurité de la tombe,
    Ma tombe qu’ils veulent m’y enfoncer par leurs cœurs de méchants et d’opportunistes,
    Grelottant si lourdement, pas par ce froid aigri mais, mais par leur volonté malsaine,
    Leur volonté si bien animée par cette haine sans fondement contre toi
    Pour les rendre si aveugle par le fait de leur orgueil exacerbé, irrationnel
    Je suis ta Kidal, ta région si lointaine aujourd’hui de ta chaleur maternelle,
    Ta fille de moi Kidal qui te pleure, qui te pleure ma chère mère, mon Mali !

    Je suis Kidal, ta région du fonds de ce désert, ce désert chaotique qui te réclame,
    Qui te réclame tes camions remplis de vivre et de tes enfants du Sud
    Sans lesquels, je ne saurai exister ou tenir jusqu’à cette date qu’ils ont voulu,
    Qu’ils ont voulu me jeter dans cette nuit noire pour que je te réclame aujourd’hui
    Haut et fort puisque me voyant vider de mes fils, tes fils,
    Ces dignes fils de toi, tout comme moi, qui ne savent où aller ou que faire
    Puisque ne sachant comment se défaire d’eux puisque armés contre eux.

    Je suis ta Kidal, l’orpheline abandonnée dans ce désert brulant par ce soleil révolté
    Qui vagit comme cet enfant affamé, assoiffé, aux lèvres sèches, les yeux hagards
    Devant les seins flasques, sans lait de sa mère mourante sur ce désert !
    Kidal, je le suis ! Kidal, je le serai de toi, chère mère « Maliba »,
    Toi qui as toujours su me dompter, toi qui m’a tant nourri de tes seins si doux !
    Je suis ta ville de Kidal qui veut tes enfants travailleurs pour moi
    Pour que je vive encore sous le rythme de mon takamba et du tinden non aigris.

    Je ne suis pas cette Kidal de la haine pour la couleur de la peau
    Sinon, je n’allais pas être ce mélange salué par la Culture Universelle
    Où j’ai des Coulibaly, des Keita, des Soumahoro….. issus de mon brassage !
    Je ne suis pas cette Kidal du contre Dieu, l’Unique, l’Absolu
    Pour s’anéantir avec ces bombes, tuant de surcroit ces innocents qui n’ont rien fait
    Au nom de l’extrémisme jamais dictée par le Prophète, le Dernier paraclet de Lui Dieu,
    Non, je ne suis pas ces Kidal chantées par eux pour leurs buts personnels malsains.

    Je suis cette Kidal de Toi, mon Mali Unique et envié du Monde entier par ce cousinage inégalé,
    Ce Mali du Peulhs sur le dos du bwa, du sonrhaï sur la tète du dogon,
    Du bellah ami du touareg, du senoufou esclave du Minianka, du, du ……..
    Hum ! Du coulibaly et ses Keïta, du Maiga et ses Touré, du Diarra et ses Traoré,
    Du Monékata et ses Diabaté, du Diallo et ses Fané et Ballo et vis-versa, du, du……
    Oui, Je suis cette Kidal de tes biennales où le brassage m’a permis
    La connexion aux autres, les autres à moi où l’on ne parlait que toi, Mali !

    Ils ont dit ! Oui, ils ont dit : « Azawad ! Azawad ! Azawad ! » Hum !
    Que sera moi, si je suis Azawad et que Sikasso n’était pas kénédougou,
    Si Ségou n’était balanzan, Si Kayes n’était pas kasso,
    Si, si, si ce Mali n’était pas unique et indivisible devant le Monde entier,
    Ce Monde entier qui me rie, moi Kidal et non toi, Mali
    Puisque sachant que je ne serai rien sans toi Mali, toi ce Mali des grands empires
    Pour que je dise aujourd’hui à qui veut l’attendre : je ne te quitterai jamais, toi Maliba, ma mère »
    ADAMA SIDIBE « Je veux ce Mali »

    • C’est Homère de Kidal ou homard le crustacé ?

      Votre poème est cousu de constructions malheureuses et de fautes: “Ma tombe qu’ils veulent m’y enfoncer par leurs cœurs de méchants et d’opportunistes”, etc.

      Vous êtes ému mais manquez le matériau de composition: maîtrise de la langue et de l’art poétique.
      Vous n’avez que des sentiments et ce n’est pas assez pour faire un poème qui réponde à ce nom.

      Merci quand même pour l’émotion.

      Mahamane

  4. Ho les frères et soeurs de Kidal, arrachez vous de Satan. Vous êtes des maliens au même titre que les autres maliens. Vous êtes victimes de la même mauvaise gestion de la chose de l’état comme les autres. Mais en plus de cela, vous vous laissez abuser par des vendeurs des rêves qui vous font croire qu’ils vous feront descendre le paradis dans le désert.
    Qu’Allah bénisse le Mali.

    • Cessez de donner une raison a ces brigands. Mauvaise gestion, mauvaise gestion? Alors et pourquoi les autres n’ont pas pris les armes? Prenez seulement un car et dirigez-vous vers ln’importe quel village de la region de Kayes. Rien absolument rien Sinon que nos braves freres de cette regions sont partis a l’aventure et construit eux meme des centres de sante de mosquees ect.. dans leur villages.
      Au mois d’Avril et midi sortez et mettez vous au soleil. Ca tape meme pire qu’a Kidal. J’ai ete plusieurs fois a Kidal et une seule fois a Kayes.
      Et quand ces btrds ont pris Kidal quelle a ete leur premiere action? Destruction des ecoles, du centre de sante, la mairie sacagee . Ils ont d’abord commence a faire stoper la construction de la route Tonka -Tomnouctou ect….Alors est ce qu’ils sont plus maliens que les autres? Depuis 91, as-tu vu un seul gouvernement sans la representation de toues les ethinies au Mali?
      Et puis parlons de mauvaise gestion. Les 20 dernieres annees, ce qui a ete fait dans les regions du Nord ne l’a ete null part ailleurs au Mali. S’il n’y avait pas eu cette ignoble guerre, je suis sure qu’a la date d’aujourd’hui, avec un autre batisseur, on serait entrain de lier les trois regions du Mali par route goudronnee.
      A vrai dire, IL N’Y A AUCUNE RAISON A LA REBELLION DE 2012.
      DE TOUTE FACON, JE SUIS CONTRE TOUTE NEGOCIATION AVEC CES GENS. MES FRERES TOUAREGS, CEUX QUI SONT HONNETES ET QUI SOUFFRENT LE PLUS DANS CETTE AFFAIRE SAVENT QUE J’AI RAISON

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