Mali : les rebelles touareg libèrent un autre otage (médiateur)

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26.09.07 | 16h39

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Un militaire malien, retenu en otage avec une vingtaine de personnes depuis fin août dans le nord-est du Mali par le groupe du rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga, a été libéré mercredi, a annoncé à l”AFP un médiateur touareg joint depuis Bamako.

L”ex-otage est un soldat, "il s”appelle Abdoulaye Sanogo", a déclaré Al Ghabas Ag Intalla, député, fils du chef d”une tribu touareg et notable de Kidal, région où se trouve Tinzaouatène (environ 2.000 km de Bamako), localité dans les environs de laquelle les otages sont retenus.

M. Ag Intalla et deux autres notables touareg effectuent depuis mi-septembre une "mission d”apaisement" dans le nord-est malien.

"Après notre intervention, Ibrahim Ag Bahanga a libéré (cet otage) en guise de bonne volonté. Nous l”avons remis aujourd”hui au gouverneur de Kidal", a ajouté le médiateur, qui n”a pas souhaité fournir plus de détails.

Cette libération est la deuxième en moins d”une semaine.

Les hommes de Ag Bahanga avaient enlevé les 26 et 27 août une cinquantaine de personnes dans les environs de Tinzaouatène, malgré des accords de paix signés en juillet 2006 entre le gouvernement malien et les ex-rebelles touareg sous l”égide de l”Algérie.

Le 21 septembre, sept otages – cinq civils et deux militaires – avaient été libérés par Ag Bahanga, qui s”était engagé à respecter une trêve mettant fin à ses attaques contre l”armée et aux ripostes des militaires.

Une vingtaine d”otages avaient recouvré la liberté auparavant. Aucune information n”était disponible sur le nombre exact des autres prisonniers.

La cessation des hostilités avait été annoncée le 18 septembre, trois jours après le début de la "mission d”apaisement" des notables touareg.

Une première trêve décidée le 31 août, après une médiation d”un autre chef rebelle touareg, Iyad Ag Ghaly, avait volé en éclats mi-septembre après des affrontements ayant fait, selon l”armée, huit morts (sept rebelles et un militaire).

Ag Bahanga n”a pas formulé, en personne, de revendications après les enlèvements. Mais il a été accusé par le gouvernement malien de vouloir prendre le contrôle du poste frontière de Tinzaouatène pour se livrer notamment au trafic de drogue. Cette localité difficile d”accès est située dans la zone désertique et montagneuse de l”Adrar des Iforas.

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AFP via lemonde.fr

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