Mali: les rebelles touareg démentent des exécutions à Kidal

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Un membre du MNLA à Kidal
Un membre du MNLA à Kidal, le 23 juin 2013.
REUTERS

Un responsable des rebelles touareg maliens, de passage à Rome, a affirmé mardi que son mouvement n’a “exécuté personne” à Kidal (extrême nord-est), théâtre de combats meurtriers le week-end dernier, et a revendiqué une logique d’”apaisement”.
Moussa Ag Acharatoumane, qui se présente comme membre fondateur du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), de passage à la communauté catholique de Sant’Egidio à Rome, a démenti que son mouvement ait “exécuté le préfet et le sous-préfet” de Kidal. “Ils sont morts dans les affrontements, on n’a exécuté personne”, a-t-il lancé.

 

Les combats du 17 mai à Kidal entre armée malienne et rebelles touareg ont fait 36 morts, selon Bamako. Dimanche, la mission de l’ONU au Mali, la Minusma, avait parlé de “l’assassinat de deux civils et six officiels maliens à Kidal”. M. Acharatoumane a par ailleurs assuré que son mouvement avait donné des “signes d’apaisement”: “nous avons déjà commencé par la libération hier (lundi) soir de 30 personnes entre nos mains”.

 

“Nous avons l’intention dans les heures à venir de remettre le gouvernorat aux forces internationales, et notre main est toujours tendue pour le dialogue avec le gouvernment malien”, a-t-il encore affirmé. “Nous sommes toujours dans la logique du respect des engagements que nous avons pris lors des accords du 18 juin 2013 à Ouagadougou”, contrairement, a-t-il accusé, au gouvernement qui n’a pas respecté l’engagement de “démarrer les négociations avec nous 60 jours après l’élection du gouvernement”.
“On nous accuse d’avoir attaqué le gouvernorat (à Kidal) avec les terroristes, ce que nous démentons formellement. Notre engagement dans la guerre contre le terrorisme ne souffre d’aucun doute et les forces internationales sur le terrain en sont témoins”, a-t-il ajouté.
Le gouvernement malien a accusé le MNLA d’avoir combattu samedi l’armée malienne aux côtés de “terroristes”.

 

L’attaque “n’est ni plus ni moins qu’une déclaration objective de guerre à l’Etat du Mali”, a lancé lundi le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en précisant que Bamako ne renonçait cependant pas à ses engagements de dialogue avec les mouvements armés.
Mais selon le MNLA, les derniers combats à Kidal visaient à défendre les positions du mouvement contre une attaque de l’armée malienne, à l’occasion de la visite dans la ville du Premier ministre malien Moussa Mara. Sant’Egidio, proche du Vatican, s’est spécialisée dans les médiations
discrètes de conflits en Afrique.
jlv/fka/tmo

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3 COMMENTAIRES

  1. Bsr mes amis
    Voila un autre connard qui se croit peut etre plus malin en faisant une telle declaration. Ça fait bientot presque plus d’un an que les deux cent elements des forces armées du Mali sont cantonnées à Kidal et jamais il n’ya eu une provocation de leur part, alors comment et pour quelle raison ils s’attaqueraient au positions des rebelles au moment meme ou le chef du gouvernement accompagner de plusieurs ministre sont present dans cette localité. Vous venez pourtant de declencher le debut de la fin de vos fanfaronades.
    Mes chers compatriotes rebelles,vous avez tjrs vecu dans le mensonge, et vous jouyez tjrs les victimes n’est ce pas!Il ya pourtant une chose que vous ignorer: ” La Verité ” et dieu est avec les veridiques. Ni vos complisses les plus puissant pourront vous tirer d’affaires cette fois-ci, parceque dieu ne permettra pas de soumettre la volonté de tout un peuple.
    Malediction et Malediction sur tous ceux qui trahissent le Mali.

  2. Incroyable…. Mr Cissouma est administrateur civil diplômé de l’ENA qui n’a jamais tenu des armes dans ses mains. 👿 👿 Ils sont morts dans quels combats alors ??? Des ridicules menteurs de mer—de 👿

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