Le gouvernement malien a récemment nommé les gouverneurs de deux nouvelles régions administratives dans le nord du Mali, pour rapprocher d’avantage l’administration des administrés. Les deux nouveaux représentants de l’exécutif dans les nouvelles régions de Taoudéni, au nord-ouest, et Ménaka, au nord-est, s’apprêtent à prendre leurs fonctions rapidement pour relever les défis.
C’est depuis 2012, dans le cadre de la décentralisation et dans le but de rapprocher l’administration des administrés, que les deux nouvelles régions administratives ont été créées, mais sur papier.
Taoudéni, le nom de l’une des deux nouvelles régions administratives, est située au nord de Tombouctou. Le gouverneur nommé est un inspecteur des impôts, ancien sous-préfet. Abdoulaye Alkadi est également membre d’un groupe armé, le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), branche pro-gouvernementale.
Ménaka, ville malienne qui était située dans la région administrative de Gao, est le nom de la deuxième nouvelle région dont le gouverneur, Daouda Maïga, vient d’être nommé. Ce dernier est connu pour avoir dirigé le Programme intégré de développement rural de la région de Kidal, financé par des bailleurs étrangers.
SOS – ARMÉE MALIENNE-
Pour faire face à ce nouveau type de combat <>asymétrique, l’armée a pris l’initiative de donner une réponse à ce nouveau défi par la création de la force spéciale. A cet effet, des éléments ont été présélectionnés sans avis dans les unités de l’armée ainsi qu’au niveau des écoles militaires (EMIA-ESO) pour être envoyé au centre de formation commando de SAMANKO en début de l’année 2015. En cours de formation, tous les élèves officiers venus de l’EMIA et certains éléments venus d’autres unités de l’armée ont déserté les lieux à cause de la rigueur de la formation dispensée au centre. Seuls les élèves sous-officiers au nombre de 17 prélevés sur l’effectif de BANANKORO et quelques volontaires d’autres unités sont restés pour finaliser la formation. Ces élèves sous-officiers ont même continué la formation pour 4 mois en ÉGYPTE puis Ils ont été déployés aux forces spéciales a SOFARA (région de Mopti) ils constituent les éléments de point dans la lutte contre les djihadistes dans le SENO (se sont les éléments combattants a moto).
Problème et injustice : pendant que les élèves officiers et sous-officiers déserteurs du centre ont rejoint leur école en vue de terminer leur cycle sont nommés successivement Sous-lieutenants et Sergent, par contre les 17 élèves sous-officiers restés au centre et ayant accompli la formation complète de commando sont déployés à la forces spéciales et demeurent sans galon, pire on les demande de retourner à l’école des sous-officiers s’ils désirent le grade de Sergent sinon ils restent élevés sous-officiers ou peuvent rejoindre a volonté la vie civile. Quel pays ? Quelle Armée ? Quelles autorités ?
Question : au Ministre de la Défense.
Monsieur le Ministre,
Êtes-vous au département de la Défense pour votre parti ou pour l’action gouvernementale ?
Avez-vous connaissance de ce dossier démoralisant et démobilisant de troupe ?
La gestion du personnel fait-elle partie de votre mission ?
Conseil : c’est la gestion similaire qui a accouche de cette armée de nos habitudes ou les fils de parents pauvres n’ont aucune place et ou les <> ont pris la clé des champs au premier bruit de Pete retenti au Nord du pays. Dans la foulée, sans honte, à Bamako, ils continuent à faire la vitrine d’opérette a l’occasion des galas de flatterie médaillée et de courbette.
Ôter vos lunettes pour mieux observer les soldats des pays voisins. Ce ne sont point la résultante d’une discrimination car le métier dont il s’agit est le croisement du fer dans le sang par l’action du choc et du mouvement (esprit saint dans un corps saint)
Garder à l’esprit que l’intégration avec son déluge de pluie de galons pointe à l’horizon déjà assombri de nuage de larmes et de désespoir au terme du processus DDR. Inchallahou !
Ne faites pas davantage de frustres en cette période de consolidation du tissu social.
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