Mali: les défis de la mise en œuvre de l’accord de paix

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Mali: les défis de la mise en œuvre de l'accord de paix
La président malien Ibrahim Boubacar Keïta (en blanc à gauche) écoute le discours de Mahamadou Djeri Maïga, vice-président de la Coordination des mouvements de l’Azawad, après la signature de l’accord de paix.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Les groupes rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont signé samedi 20 juin l’accord de paix, déjà accepté il y a un mois par le gouvernement malien et par les groupes armés loyalistes. Une signature qui met fin à plus de trois ans et demi de conflit, et à près d’un an de négociations. Et qui ouvre une nouvelle période sans doute pas moins compliquée, tant les défis à relever sont nombreux pour mettre en place cet accord.

L’accord de paix inter-malien est signé, mais le plus dur reste à faire. Désormais, la priorité, c’est sa mise en œuvre. A l’issue de la signature du texte par les groupes rebelles, un comité de suivi a été installé. Quatre commissions thématiques pour décider des prochaines échéances. Parmi les « travaux d’Hercule » à engager désormais : l’épineux problème du désarmement, la reconstruction ou encore la formation de la nouvelle armée nationale, notamment au nord avec une cohabitation entre soldats gouvernementaux et « ex-rebelles », comme il convient de les appeler désormais.

Le comité devrait tenir sa première réunion ce dimanche à Bamako pour « organiser les modalités de mise en œuvre » de l’accord, explique le représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) au Mali, Chéaka Touré, membre de l’équipe de médiation. Il dit s’attendre concrètement sur le terrain à un « normalisation progressive », avec une cessation des hostilités. Le plus important selon lui, c’est de « s’assurer qu’aujourd’hui, tous ces groupes qui ne se voyaient pas puissent se voir rapidement ».

Au sein du comité de suivi siègeront plusieurs groupes et forces, dont la partie gouvernementale, les anciens rebelles et plusieurs médiateurs, notamment l’Algérie, qui a pris quelque peu de force la direction de l’instance. Ne voyant pas d’un bon œil cette « présence envahissante » du grand voisin malien, selon les mots d’un diplomate en place à Bamako, les cinq pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU auront également leur place dans le comité.

« Mesures de confiance » entre les parties

« A partir de ce moment, nous allons voir du côté du gouvernement comment faire en sorte que le document puisse être pris en charge réellement par la partie malienne », commente le représentant de la Cédéao. Du côté du gouvernement justement, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, mise notamment sur la perspective d’un déploiement prochain de l’armée et sur la gestion un désarmement des anciens rebelles.

« Nous devons pouvoir déjà engager le processus pour que l’armée puisse se déployer sur l’ensemble du territoire national mais de façon progressive. Des groupes thématiques se mettront en place pour regarder le processus de désarmement et de démobilisation. Une stratégie de développement doit pouvoir être élaborée. Nous espérons pouvoir organiser dans le semaines qui viennent une conférence des donateurs pour pouvoir mobiliser toutes les ressources nécessaires par rapport à l’application de l’accord », détaille le ministre…….Lire la suite sur rfi.fr

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8 COMMENTAIRES

  1. A l école des malvoyants les lettres sont palpentes .
    ici il sagit de la sous tutellisation . est ce compris BABA.

  2. RFI, France24 et autres media doivent arreter de jetter de l’huile sur le feu en mettant fin a leur partialite. LE PROBLEME DU NORD MALI EST L’OEUVRE DE LA COLONISATEUR QUI CONTINUE A LE MAINTENIR AVEC SA PARTIALITE BASEE SUR DU MENSONGE ET DE MALSIFICATIONS DE DONNEES. Comment RFI fait allusion Ai discours de Maiga mais pas de Tpure. A quand la fin de la MALHONNETET et de l’HYPOCRISIE? Trop d’innoncents tuer a cause de l’IRRESPONSABILITE des hommes politiques comme Sarkhozy et que malheureusement Hollande est en train d’entretenir. En plus, comment peut-on parler de paix si Iyad y est exclu? Le MNLA a lui seul n’a aucun poids militaire. Alors tout accord avec lui et meme le HCUA et le MAA semble vouer a l’echec. Prions Dieu que nous ayons tord pour le bonheur d’un Mali Prospere, Uni et Indivisible.

  3. Qu’est-ce qu’un Comite de suivi? Un Comite de suivi de l’Application d’un Accord, dans notre cas inter-Malien , donc non pas international mais interne.Que reste de la souverenaite du Mali dans tout cela,la part de l’Assemblee Nationale qui semble etre prise par la Mediation et la Communaute Internationale,le role de la classe politique et de la Societe Civile ? Le role d’une Mediation est de rapprocher les deux parties d’un differend.Puisque les pourparlers avaient ete qualifies inter-Maliens,cela voulait dire, dans le cadre de la Constitution du Mali et des exigences de vivre ensemble des citoyens Maliens.Apres les pourparlers officiels,dans le cadre de consultations demandees par les rebelles,on est venu poser le probleme de la definition du statut de l’AZAWAD,et d’en faire une entite politique.Quel accord sera-t-il applique?L’Accord signe par toutes les parties ?Ou bien les conclusions de cnsultations auxquelles la Plateforme a refuse d’opposer sa signature?Dans les termes des Nations-Unies,un Comite de suivi examine un rapport d’activites d’un organe ou d’organes et emet des conseils sur les defaillances .Que va-t-il faire ce Comite de suivi.Donner des directives ?Cela serait une violation flagrante de la souverainete du Mali.Toutes actions et activites doivent etre realisees en respectant les procedures et les lois Maliennes ainsi que obtenir les feux verts des organes de Souverainete du Mali,Assemblee Nationale.Le Comite de suivi se prononce apres coup,apres les decisions internes prises par le Gouvernement et s’il y a des corrections a faire,ces corrections doivent etre effectuees en respectant les lois du Mali.

  4. Ibk a trahi son peuple j’espère qu’il reconnaîtra sa lâcheté devant les bandits du nord on peut être lâché mais pas jusqu’à ce point

  5. je suis beaucoup de su de ibk qui c est bien mis a 4 patte devant les bandit arme quel honte quelqu un qui se bombe le torse et montre du dois les petit bandit ne seront jamais a ma hauteur 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

  6. @yugubané malheureusement ce con de “antilope mégot” n’a rien compris du fait qu’il est instrumentalisé par le mnlmachin. Ils lui font lire leur discours pour donner l’impression qu’il y a des noirs parmi eux, alors qu’à Alger ils lui ont retiré toutes responsabilités. Il finira très mal. De même ils ont fait signé l’accord par un arabe tout cela pour édulcorer leur machin et montrer sa diversité alors qu’il n’en est rien 👿 Ce sont des targui et ingrats, ils n’auront jamais ce qu’ils veulent, ni autonomie du Nord, ni insertion dans quoi que ce soit ou l’État fasse de même pour tous les diplômés sans emploi (qui ont eux n’ont pas d’armes pour se faire entendre). Ces cons après 3 ans de chienlit revienne pour dire qu’ils acceptent la paix, alors qu’on pouvait discuter entre nous en gens civilisées sans en arriver là. Résultats de petits se sont faits massacrer alors que leurs pseudo-intellectuels se la coulent douce entre les capitales ouest-africaines sans jamais participer à un combat sur le terrain et aujourd’hui ce sont eux qui vont prétendre aux prébendes et autres primes à la rébellion 👿

  7. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    Ce “nègre-marron” de Djéri Maiga semble de réjouir de son rôle.
    On lui a donné un Turban, un boubou propre et il côtoie les grand et les salauds et il s’en fiche de la souffrance de ses propres frères. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    J’espère que le frère IYAD n’attend que le bon moment pour botter le derrière à tous ces traitres

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