Dans la ville de Gao, frappée la semaine dernière par des combats et des attaques kamikazes, la vie reprend doucement. Les habitants osent enfin sortir de chez eux pour constater les dégâts. Du poumon de la ville, il ne reste rien.
Tout le week-end, les habitants sont restés terrés chez eux, de crainte de nouvelles attaques. Pour la première fois, en ce début de semaine, les habitants de Gao osent enfin sortir, pour constater les dégâts. «Je suis venu regarder, explique une mère de famille, escortée de plusieurs de ses filles et d’un bébé. Jusqu’ici, on restait à la maison. Vraiment, on ne voulait pas sortir, insiste-t-elle. Nous sommes venues aujourd’hui seulement». Mais cette première balade dans le centre-ville n’est pas un réconfort. Le retour à la vie est synonyme d’amertume. «Le marché est gâté (endommagé, NDLR), Ca me fait tellement mal au cœur! Tout est détruit!»
«Je ne sais pas comment nous allons vivre»
Tous ressentent la même tristesse, le même écœurement. Juchée sur un monceau de détritus, une jeune femme reste immobile. Son long voile jaune lui recouvre parfaitement les cheveux, mais laisse voir à tous ses grands yeux noirs qui regardent au loin, comme perdus. «Je suis trop touchée, je ne sais pas quoi dire, soupire-t-elle, ça me dépasse.» En un tour de tête son regard revient au monde et embrasse les débris alentours. «Tout est cassé, tout est détruit. Il ne reste rien. J’avais entendu que le marché avait brûlé, mais je n’imaginais pas que c’était à ce point». Elle habite loin du centre-ville, n’a pas voulu revenir plus tôt. «On disait que c’était dangereux, qu’ils étaient peut-être encore là, explique-t-elle, en parlant des combattants islamistes infiltrés au sein de la population.» À nouveau, son regard se perd. «Je ne sais pas comment nous allons faire, je ne sais pas comment les habitants de Gao vont vivre.»
Pourtant, les habitants de Gao sont bien décidés à reprendre une vie normale. Comme ce commerçant, de l’autre côté du marché, dont la boutique a été épargnée. «Je viens de rouvrir. Il n’y a personne». Un double constat qui résume parfaitement la situation: difficile, mais il faut bien aller de l’avant. Le commerçant reste assis devant sa porte, parce que c’est tout ce qu’il peut faire. À quelques mètres, un confrère patiente aussi. Les pinasses, sorte de pirogues locales, restent amarrées au bord du fleuve. Un peu plus loin, un ouvrier de l’EDM (Électricité du Mali), répare une ligne électrique. «Elle a été endommagée par les tirs de la semaine dernière, raconte-t-il, et depuis tout ce bloc de maisons est privé d’électricité.»
Sur les murs, les impacts de balle résonnent encore, comme une menace… Ici, tout le monde craint de nouveaux affrontements. Mais veut croire qu’il n’y en aura plus.
lefigaro.fr / 27/02/2013 à 09:10
il faut que la popultion de gao garde certaines armes avec lesquelles elle doit liquider les apatrides du mn..,ce sont ces criminels qui ont en premiers mis gao a sac,apres le pillage ils ont violé alors gao gardez vos armes qui ne seront dirigées que contre la vermine du mn..
Au non de l ‘Islam ,quel genre de religion .ses honteux parcequer le berceau de l’islam qui est l’arabie saoudite ne dis rien a ces Islamistes au contraries ils les soutiennnent conclusion ces ca l’islam ?. Tuer les innocents au non de dieu et avoir le paradis , c est Triste si c est que c est Ce que le coran dis rebellement. Semer la terreur chez les africains noires et les occidentaux .ils est temps les diirigeant de l’islam se reveillent et arretent de soutenir ces malfrats.comclusion les Arabes veulent coloniser l’afrique noire . La charia au Mali, pourquoi pas en Algerie ?…..
Il faut ré coloniser ce pauvre Mali. Dont son nom me donne à vomir
Pays de honte de misère et de désespoirs
Abas Att des rats corrompus au Mali
Abas le Mali
Encore un lieu qu’il va falloir reconstruire!
Comments are closed.