#Mali : Les autorités annoncent la fin de l’Accord d’Alger

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Le gouvernement de la Transition a annoncé ce jeudi la fin, avec effet immédiat, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issue du processus d’Alger, signé en 2015.

L’information a été donnée le même jour à travers un communiqué lu à la télévision nationale par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, qui signale des faits graves dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issue du processus d’Alger.

Il s’agit du changement de posture de certains groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issue du processus d’Alger, devenus des acteurs terroristes et poursuivis par la justice malienne, après avoir commis et revendiqué des actes terroristes .

S’y ajoute l’incapacité de la médiation internationale à assurer le respect des obligations incombant aux groupes armés signataires, malgré les plaintes formulées par le gouvernement de la Transition. Cela, à travers la lettre du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, en date du 24 février 2023, transmise aux autorités de la République Algérienne Démocratique et Populaire, chef de file de la médiation internationale.

Sans oublier les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’Accord de la part des autorités algériennes dont le pays est le chef de file de la médiation, tels que mentionnés dans le communiqué n°064 du 25 janvier 2024 du gouvernement de la Transition.

Au regard de ces faits suffisamment graves, selon le ministre d’État, le gouvernement de la Transition constate l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015. Et par conséquent, le ministre Maïga annonce la fin de l’Accord, avec effet immédiat.

Le gouvernement rassure de sa volonté à œuvrer pour le règlement pacifique de la crise malienne, en tirant les enseignements des accords précédents et en consolidant leurs acquis. En outre, il invite tous les autres groupes signataires du caduc accord de paix, non impliqués dans le terrorisme, ainsi que les partenaires du Mali à s’inscrire dans l’esprit du dialogue direct inter-Maliens ouvert à tous nos compatriotes épris de paix. , annoncé par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le 31 décembre 2023.

Le gouvernement a saisi cette occasion pour appeler les Maliens à renforcer la cohésion sociale et à promouvoir le dialogue et la paix.

Souleymane SIDIBE

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5 COMMENTAIRES

  1. La Transition vous en avez mis du temps!!! Cet accord inapplicable ne faisait que entretenir le chao tout servant des Pays extérieurs à s’ingérer dans nos affaires intérieurs. Tous les signatteurs de cet accord sont de mauvaise foi.

  2. Il est étonnant qu’on puisse dénoncer l’accord d’Alger tout en prônant « le dialogue et la paix ». Cette décision radicale, prise par des politiques amateurs, est la porte ouverte à un conflit qui, de larvé, pourrait bien se muer en guerre ouverte. Le Mali, même dans le cadre de la chétive AES, ne ferait guère le poids…

    • C’est le contenu de l’accord qui est important pas le nom. L’accord appeler a diviser le mali en deux et accepter des terroristes dans les rangs de l’armée du grand n’importe quoi sachant les implications algérienne dans la logistique des dits rebelles non reconnu meme par les touareg. Cette accord est une mascarade renseignez vous deçu bravo connu avant meme l’arrivé de Goïta. Bravo a la transition pour remettre de l’ordre et recuperer son territoire

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