Mali: le Pentagone appelle Le Drian

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Chuck Hagel le nouveau secrétaire américain à la Défense
Chuck Hagel le nouveau secrétaire américain à la Défense

Le nouveau secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a appelé hier son homologue français et a discuté avec Jean-Yves Le Drian de la situation au Mali, a annoncé le Pentagone.

Le ministre américain “a noté que les opérations au Mali constituent un bon exemple de la mise en place d’alliances faites d’intérêts mutuels pour faire face aux défis et menaces communs”, affirme le porte-parole du Pentagone George Little dans un communiqué.

Chuck Hagel, qui a pris ses fonctions fin février, a “à nouveau fait part de la reconnaissance des Etats-Unis pour le leadership actif des Français à régler les problèmes de sécurité au Mali”, poursuit-il. Les deux  hommes ont convenu de se rencontrer “dans un avenir proche”, selon George Little.

Washington apporte un soutien à l’opération menée par les troupes françaises et africaines au Mali en fournissant à Paris des moyens de transport et de ravitaillement aérien.

Les Etats-Unis partagent également des renseignements recueillis par voie électronique, par le biais de reconnaissance spatiale ou aérienne avec les Français. Ils ont également déployé au Niger voisin plusieurs drones Predator non-armés pour effectuer des vols de surveillance au-dessus de la zone de conflit.

 

lefigaro.fr/

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7 COMMENTAIRES

  1. “la mise en place d’alliances faites d’intérêts mutuels pour faire face aux défis et menaces communs”.
    Voilà, le genre de déclaration qui en dit long sur les intentions de recolonisation impérialiste du Mali et de l’Afrique par les Occidentaux. Une alliance inter-impérialiste pour la défense d’intérêts communs qui certainement ici ne sont pas ceux des peuples d’Afrique. Une alliance face aux défis et menaces communs; lesquels défis et menaces qui ici peuvent s’identifier aux militants patriotes et révolutionnaires maliens ou africains pour l’indépendance des peuples, à leur volonté de contrôle de nos richesses, à leurs aspirations à l’indépendance. Et voilà pourquoi dans un tel contexte, nous n’avons pas droit aux erreurs d’analyses quant à nos fameux libérateurs. Plus que jamais, nous avons intérêt à être des nègres débout et déterminés à défendre notre présent et notre avenir. Faute de quoi, ils nous prendront toujours pour des cons et des débilités sans conscience.

  2. MERCI LES USA POUR LES DRONES QUI ONT PU EPARGNER DES VIES HUMAINES

    ON COMPTE SUR VOUS POUR NOUS AIDER A REALISER LE VOEU NOTRE COMPATRIOTE CHEICK MODIBO DIARRA QUI DISAIT ET JE COMPREND MIEUX CE QU IL VOULAIT DIRE AUJOURD HUI

    IL ETAIT VRAIMENT EN AVANCE SUR LE MODE DE PENSEE DES MALIENS

    IL FAUT UNE GUERRE QUI METTE FIN A LA GUERRE POUR TOUJOURS !!!!!!!!!!!!

    ILLUSTRATION

    http://www.youtube.com/watch?v=S4vQvQaYvU4

  3. Beau réquisitoire ou plaidoyer selon……mais c’est très mal connaitre le Mali.
    Bien sur, dans un pays équilibré, vos constats seraient justes.
    Quand les élections seraient venues, qui se serait présenté, Toujours la même engeance, issue d’un même système, formée à la même école, celle du clientélisme, du favoritisme, de la corruption.
    Quels peuvent etre d’après vous les moyens de pression du peuple malien sur ces dirigeants ?
    Il faut promouvoir la conscience générale, l’appartenance à une nation, l’intérêt commun et la culture politique.
    Autant de mots qui ont du mal à exister au Mali

  4. Dernière Minute ……….des tirs ont été entendus cette nuit à Tombouctou .Un vehicule avec des hommes armés a tenté de s’introduire dans la ville . Il y a eu une replique des soldats français et maliens ( souce Le Figaro)

  5. Un an de transgression de règles de barbaries et de régression de libertés.

    Il y’a un an, le monde entier regardait abasourdi, de jeunes officiers subalternes de l’armée malienne, transformer une mutinerie spontanée contre le régime incompétent, corrompu et médiocre d’ATT, en un coup d’état des plus stupides en Afrique contemporaine.

    En effet, le cadre démocratique arraché dans le sang, par le peuple souverain du Mali, 20 ans plutôt, permettait aux maliens de régler le problème de la mauvaise gouvernance d’ATT par l’arsenal juridique offert par la constitution du 25/02/1992.

    Il suffisait d’élire un nouveau président par le scrutin qui était prévu le 29/04/2012 de lui faire parachever la construction institutionnelle du pays par la mise en place de la Haute Cour de Justice de la république, et de juger tous ceux qui ont abusé de la république de par leur position dirigeante.

    Les forces vives de la nation pouvaient valablement et dans le cadre du droit obliger nos autorités judiciaires à aller dans ce sens dans l’intérêt supérieur du Mali.

    Mais hélas, l’agitation inutile et stupide des soldats sans vision qui ne comprennent rien au fonctionnement d’un état, a conduit à la violation flagrante de notre constitution, à l’effondrement de l’état, à la cassure de la chaîne de commandement de l’armée malienne et à la prise des trois régions du nord de notre pays et une bonne partie de celle de Mopti et même de Ségou par les groupes armés rebelles et islamistes.

    La transition politique incrédule, issue d’un accord-cadre contre-nature, mijoté entre la médiation de la Cedeao et la junte de Kati, va d’hésitations en hésitations, d’impuissance en incompétence à assurer la stabilité et la sécurité dans le pays.

    L’armée se déchire dans une guerre inopportune de bérets, la police se chamaille pour des grades non méritées, la classe politique et la société civile montrent toute leur carence à prendre de la hauteur quand la nation est menacée et en danger.

    Les maliens, frappent à sang leur propre président jusque dans son bureau.

    Premiers ministres, politiques, journalistes, anciens ministres passent au Moulinex de la nouvelle anarchie de Kati et ses cohortes encagoulées.

    Au même moment, les populations du nord se réfugient en masse dans les pays voisins, si elles ne sont pas victimes de lapidations, flagellations, amputations des membres inférieurs et supérieurs, ou tout simplement privées de télévision, de sport et de centre de loisirs.

    Les mausolées d’une valeur patrimoniale inestimable pour toute l’humanité partent en fumée, perdues à jamais.

    La gouvernance chaotique de la transition politique, succède donc à l’irresponsabilité d’une gouvernance insouciante du régime d’ATT.

    Les mutins de Kati, qui nous disaient en mars 2012 qu’ils sont venus pour lutter contre la rébellion, se terrent désormais à Kati quand les armées étrangères combattent à Kidal les derniers bastions islamistes du pays.

    Désormais, ils sont réduits à faire la honteuse police des journalistes et des opinions divergentes, sous le couvert de la sécurité “d’état” et de la “justice” dans le pays sous les regards impuissants de Dioncounda et de Diango, héritier d’un Cheick Modibo Diarra sorti par la fenêtre d’une transition incrédule et inutile pour le pays.

    Pire ils s’arrogent le droit des rémunérations indécentes et non méritées, aux yeux et à la barbe des maliens frappés de plein fouet par cette crise inutile dont ils sont pourtant les premiers artisans.

    La France qui joue la sécurité plus que la démocratie, devance les États-Unis dans ce dossier malien et prend l’initiative des opérations Serval et panthère, tout en catalysant les initiatives africaines de la Misma avec une mention honorable au Tchad et à son armée de combat, parfait antidote d’une armée de motos “Djakarta” à Bamako et Kati.

    Les gens n’ont pas les mêmes valeurs !

    C’est pour cela le quai d’Orsay a compris qu’il doit exiger une libération ” immédiate” du directeur de publication du journal Le républicain, interpellé par la sécurité “d’état” et qui se retrouve incarcéré pour dit-on incitation à la “désobéissance”.

    Ouh quelle procédure!

    Après tout quand le pays des droits de l’homme prend le leadership dans un pays sans droit, le minimum qu’on peut attendre de lui, est d’exiger le respect des libertés fondamentales du citoyen dont la liberté d’opinion et celle de la presse qui va avec.

    Ah oui, Jules Ferry avait raison, “Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde pour une grande nation, c’est abdiquer”.

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